Sida : 500 000 Africains sous antirétroviraux
(MFI) Selon le dernier rapport de l’OMS et d’Onusida, 500 000 Africains touchés par le virus du sida sont actuellement traités par antirétroviraux. Cela représente trois fois plus de personnes qu’il y a un an et deux fois plus qu’il y a six mois. Dans les pays en développement, ce sont 1 million de personnes qui ont maintenant accès au traitement anti-sida. Un progrès certes, mais encore bien insuffisant pour espérer atteindre les « 3 millions d’ici 2005 », l’objectif fixé par l’OMS et Onusida. Un effet collatéral d’un meilleur accès au traitement a été une amélioration du dépistage et de la prévention. Selon des données récentes recueillies dans une région d’Ouganda, l’introduction des antirétroviraux a multiplié par 27 la demande de dépistage et de conseils de prévention.
Cancer colorectal : moins de viande rouge, plus de poisson
(MFI) Une étude européenne coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), montre que le risque de cancer colorectal est un tiers plus élevé chez les gros consommateurs de viande rouge et de charcuterie (deux portions ou plus par jour). Cela par rapport aux personnes qui en mangent très peu (une fois ou moins par semaine). A l’inverse, cette étude, baptisée EPIC, révèle que consommer du poisson tous les deux jours réduit de 40 % le risque de développer ce cancer par rapport à une consommation de moins d’une fois par semaine. La consommation de volaille, elle, n’a aucun effet ni en plus, ni en moins. Les mécanismes impliqués dans le lien entre cancer et viande rouge ne sont pas complètement élucidés mais la richesse en fer pourrait être une piste. Pour l’effet protecteur du poisson, on suppose que la présence d’acides gras polyinsaturés pourrait inhiber le processus cancéreux.
Les portables, ce n’est pas pour les enfants !
(MFI) L’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse) déconseille l’utilisation des portables pour les enfants. Cette recommandation s’appuie sur le travail d’un groupe de dix experts qui ont passé en revue toutes les études internationales sur la téléphonie mobile. « Bien que toutes ces études réfutent l’existence d’un risque de cancer du cerveau notamment, le recul disponible à ce jour n’est pas suffisant pour exclure cette hypothèse », souligne l’Afsse. Elle recommande donc à tous d’éviter le contact prolongé avec l’appareil et de généraliser le « kit mains libres ». Il conviendrait, selon l’Agence, de ne pas cibler les enfants lors de campagnes de publicité sur ces équipements et, plus généralement, d’éviter de laisser les jeunes enfants se servir d’un téléphone portable.
Dépression post-partum : les pères aussi
(MFI) Si la dépression de la mère après l’accouchement a été largement étudiée, c’est la première fois que des chercheurs se penchent sur la dépression post-natale du père. Ainsi, selon cette étude dirigée par le pédopsychiatre Paul Ramchandani (université d’Oxford), un enfant dont le père a souffert de ce type de dépression court davantage de risques d’avoir des problèmes psychologiques ou de comportement vers 3 à 5 ans. Les troubles du comportement seraient plus fréquents chez les garçons quand c’est le père qui est dépressif alors que lorsque c’est la mère, garçons ou filles sont également touchés. Selon les auteurs de l’étude, l’influence des pères dans la prime enfance pourrait avoir été sous-estimée dans le passé, particulièrement pour ce qui concerne les garçons
Le bruit affecte le développement intellectuel des enfants
(MFI) Les nuisances sonores perturbent le développement intellectuel des enfants, affirme une récente étude dirigée par l’équipe de Stephen Stansfield de l’université de Londres, en Grande-Bretagne. Le chercheur s’est intéressé à 2 800 enfants de 9-10 ans, scolarisés près des aéroports de Schipol (Pays-Bas), d’Heathrow (Angleterre) ou de Barajas (Espagne). Le bruit du trafic aérien interrompt les cours à chaque passage d’avion, et ce pendant plusieurs dizaines de secondes. Dans tous ces pays, l’étude a montré que les nuisances sonores liées au trafic aérien augmentaient le stress des enfants et réduisaient leur qualité de vie. Les écoliers se sont notamment plaints d’avoir du mal à entendre leurs enseignants ainsi que de troubles de la mémoire. Il s’agirait de la première étude qui montre un effet direct du bruit des avions sur le développement intellectuel des écoliers.
La télé peut mener à l’obésité
(MFI) Un enfant de 3 ans qui regarde la télévision plus de 8 heures par semaine présente un risque élevé de devenir obèse, affirment des chercheurs de Glasgow (Royaume-Uni). Ces scientifiques ont identifié en fait plusieurs facteurs de risque d’obésité auprès de plus de 8 000 enfants âgés de 7 ans : en plus des 8 heures hebdomadaires de télé, il s’agit d’un poids de naissance élevé, une obésité parentale et une durée de sommeil inférieure à 10,5 heures par nuit à 3 ans. Selon les corrélations retrouvées, les chercheurs pensent que leur travail montre l’importance de l’environnement de la petite enfance sur le risque d’obésité future.
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