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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

30/09/2005
Chronique Santé

Une pâte de cacahuètes salvatrice

(MFI) Inventée par des Français, la pâte de cacahuètes Plumpy’nut est en passe de révolutionner la lutte contre la famine et la malnutrition. Conditionné en petits sachets de 92 grammes, le Plumpu’nut apporte 500 kcal par portion. Il contient une bonne partie de ce qu’il faut dès l’âge de 6 mois en protéines, glucides et certains nutriments. Il a le grand avantage de pouvoir être consommé tel quel : pas besoin de le diluer dans l’eau, donc pas de risque de contamination. Il n’est pas non plus nécessaire de garder les enfants au dispensaire car les sachets sont distribués aux familles une fois par semaine. Au moment de la distribution, on s’assure que les enfants reviennent à un état de santé normal. Vendu exclusivement aux ONG et à l’Onu, le Plumpy’nut obtient d’excellents résultats. Alors que le lait en poudre parvient à améliorer l’état d’environ 45 % des enfants mal nourris, avec la pâte de cacahuètes on obtient 95 % de retour à un bon état de santé général.

Douze antibiotiques mis à l’index

(MFI) Le gouvernement français vient de décider de retirer du marché douze antibiotiques considérés comme inefficaces. Il s’agit de spécialités administrées par le nez, la gorge et en bain de bouche. L’évaluation de ces médicaments, conduite par des experts a conclu « à l’inefficacité de l’antibiothérapie locale » (pulvérisations, pastilles, gommes ou comprimés à sucer et solutions pour bains de bouche). Que ce soit pour le traitement des rhinopharyngites, des angines et des infections locales. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSaPS) rappelle également que l’utilisation inadaptée des antibiotiques favorise l’apparition de bactéries résistantes. C’est pourquoi, compte tenu de l’absence d’intérêt thérapeutique et du risque que représente l’émergence de résistances bactériennes, elle a demandé aux laboratoires concernés d’en cesser la commercialisation.

Un gène favorisant la « diabésité »

(MFI) Des chercheurs viennent d’identifier un gène qui favorise – mais ne détermine pas – l’obésité et le diabète de type 2. Cette découverte, due à des chercheurs français, américains et britanniques, devrait aider à mieux comprendre comment une maladie en engendre une autre. Elle pourrait éventuellement permettre de mieux prendre en charge cette maladie ou syndrome. L’étude a montré que les mutations du gène ENPP1 sont liées à une résistance à l’insuline qui régule le taux de glucose de l’organisme. Ces mutations peuvent favoriser des obésités précoces et du diabète. Mais, selon les spécialistes, un régime alimentaire adapté et une activité physique régulière, voire des médicaments spécifiques, pourraient être très efficaces pour lutter contre la « diabésité ».

Chocolat noir et hypertension…

(MFI) Une étude menée en Italie a montré que le chocolat noir pouvait faire baisser la tension des hypertendus, notamment parce qu’il est riche en flavonoïdes. Les chercheurs ont demandé à 20 hypertendus modérés (entre 140/90 et 159/99) de s’abstenir totalement de chocolat pendant une semaine. Puis, de manger du chocolat noir ou du blanc à raison de 100 grammes par jour pendant 2 semaines. Chez les mangeurs de chocolat noir, la tension a diminué. En même temps, les chercheurs ont noté une baisse des taux d’insuline. Pour le groupe ayant mangé du chocolat blanc, aucune modification n’a été notée. Il est toutefois nécessaire de rappeler que les flavonoïdes sont surtout présents dans les fruits et les légumes (accompagnés ici d’antioxydants protecteurs de la santé), dans le thé et le vin. Le chocolat noir – le plus rarement vendu dans les commerces – pourrait, selon les Italiens, faire partie d’une alimentation saine et diversifiée.

Complications : c’est l’anesthésie et non l’âge qui est en cause

(MFI) Une récente recherche montre que c’est la durée de l’anesthésie qui détermine le niveau de risque de complications, bien plus que l’âge du patient. L’étude a été conduite dans un hôpital universitaire de New York, sur 157 patients âgés de 9 à 95 ans et dont l’âge moyen était de 56 ans. Ils ont tous subi des interventions de la tête et du cou. L’âge seul n’a eu aucun impact sur les complications post-opératoires. Le seul facteur influent a été la durée de l’anesthésie : le risque augmente en effet de 0,6 % à chaque minute supplémentaire. Pour les chercheurs, il ne faut donc pas se fixer sur un seul critère, serait-ce un âge extrême. C’est plutôt l’état de santé global qu’il convient de prendre en compte avant une anesthésie générale.

Des jeux vidéo contre la douleur

(MFI) Les parents s’agacent souvent de voir leurs enfants absorbés par des jeux vidéo. Pourtant un médecin britannique soutient que ces jeux ont des effets bénéfiques, notamment sur la douleur et pour favoriser la dextérité. Selon le Dr Mark Griffiths (Nottingham, Angleterre), le degré d’attention requis pour ces jeux parvient à faire oublier au joueur la sensation de douleur. Dans les cas de blessures au bras, a-t-il observé, des jeux vidéo ont été utilisés pour aider à le muscler et renforcer la souplesse. Chez des enfants ayant des difficultés d’apprentissage, ces jeux ont permis de développer la perception spatiale. Des bienfaits thérapeutiques ont aussi été notés chez des adultes touchés à la moelle épinière ou des grands brûlés. Des effets négatifs comme des douleurs au poignet ont aussi été remarqués, mais ils étaient transitoires. Le Dr Griffiths suggère de pousser plus loin son étude afin de comparer les effets des jeux vidéo à ceux d’autres activités ludiques dans la rééducation.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
On peut attraper des infections sexuellement transmissibles dans des toilettes sales…


(MFI) Faux. Même si les toilettes vous semblent repoussantes, il n’est pas possible d’y attraper une IST (infection sexuellement transmissible). La peau est en effet une barrière très efficace contre les infections, mis à part les papillomavirus et certains parasites.
Les microbes responsables des IST ne survivent que très brièvement en dehors du corps humain et n’ont pas la propriété de « sauter » d’un endroit à l’autre. Pour que ces bactéries se transmettent, il faut que deux personnes aient des contacts très intimes.
Par contre, aux toilettes ou ailleurs on peut être contaminé par le virus de l’hépatite A, des salmonelles ou encore le vibrion du choléra. On appelle d’ailleurs souvent le choléra la « maladie des mains sales ». Virus et bactéries se transmettent ainsi souvent via les mains non lavées après être allé aux toilettes.

C. V.




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