L’excision réduit la fertilité de la femme
(MFI) Une étude menée au Soudan et publiée par la revue médicale The Lancet, montre que l’excision peut nuire à la fertilité de la femme. Portant sur 99 femmes stériles et 180 femmes enceintes, toutes excisées, ce travail montre une forte association entre l’excision et l’infertilité. C’est surtout le caractère étendu de la mutilation (clitoris et grandes lèvres) qui augmente le risque. Ainsi les chercheurs ont noté plus de lésions inflammatoires des trompes avec obstruction chez les femmes ainsi mutilées. De même, les femmes excisées sont plus fréquemment sujettes aux infections urinaires. Ce type de mutilations est pratiqué dans plus de 30 pays, pour l’essentiel en Afrique ; 132 millions de femmes les ont subies et chaque année, 2 millions de fillettes sont encore mutilées dans le monde.
Ménopause, attention à la tension
(MFI) Quand la ménopause survient, 7 % des femmes ont une tension artérielle trop élevée. Une fois la ménopause installée, deux ans plus tard, elles sont deux fois plus nombreuses à être hypertendues. L’hypertension artérielle consiste à avoir des chiffres tensionnels égaux ou supérieurs à 14/9. Or, plus ces chiffres s’écartent à la hausse de la norme, plus le risque cardiovasculaire s’élève. Chez les femmes comme chez les hommes. Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, montre que sur les dix ans suivant la ménopause, plus une femme a une tension proche de la normale, plus son risque d’accident cardiovasculaire est réduit. La tension est donc un paramètre de santé à surveiller au plus près, toute la vie mais plus particulièrement dès la ménopause, une période où le risque cardiovasculaire de la femme a tendance à rejoindre celui de l’homme.
Le miel, un allié avéré de la santé
(MFI) Pour la première fois, des scientifiques de l’université Davis en Californie (Etats-Unis) ont testé les effets de la consommation du miel sur la santé. Vingt-cinq volontaires ont donc mangé 4 cuillérées à soupe de miel chaque jour, pendant 1 mois. L’équipe de Heidrun Gross a ensuite procédé à des prises de sang qui ont montré une hausse du taux de polyphénols directement liée à la consommation de miel. Ces antioxydants sont connus pour contribuer à la réduction des risques cardiovasculaires et de certains cancers. Mais les polyphénols sont surtout à chercher dans les fruits et les légumes ; et, éventuellement (mais sans en abuser !) dans le vin rouge ou le chocolat noir.
Avocat et foie font bon ménage
(MFI) Des chercheurs japonais viennent d’identifier cinq composants chimiques contenus dans la chair de l’avocat qui ont des propriétés protectrices pour le foie. Chacune de ces substances a fait l’objet d’une évaluation sur des rats de laboratoire. Leur foie avait été volontairement contaminé par des agents chimiques dans l’intention de reproduire les dégâts causés par divers virus. L’équipe du Pr Hirokazu Kawagishi a utilisé des extraits d’avocats pour traiter les lésions hépatiques. Le résultat obtenu pousse l’équipe japonaise à poursuivre ses travaux et laisse penser que des extraits d’avocats pourront un jour être utilisés dans le traitement des hépatites virales chez l’homme.
Obésité : les femmes s’en sortent mieux
(MFI) Chez les personnes souffrant d’obésité sévère, les femmes s’en sortent mieux sur le plan santé que les hommes, nous apprend une étude menée aux Pays-Bas. L’équipe du Dr Dave H. Schweitzer a enrôlé des hommes et des femmes, tous obèses et d’un âge semblable. Ces personnes ont été soumises à des tests d’exercice physique et à des prélèvements sanguins. A surpoids équivalent, les hommes étaient 59 % à être intolérants à l’insuline ou diabétiques, alors que les femmes n’étaient que 35 % dans ce cas. Au cours des exercices physiques les femmes ont aussi montré une meilleure résistance à l’effort et une capacité respiratoire supérieure. Les chercheurs expliquent cette différence par la répartition des graisses qui n’est pas la même chez l’homme et la femme. L’homme stocke davantage dans le haut du corps, ce qui peut réduire sa capacité respiratoire. Les femmes seraient physiologiquement mieux adaptées au stockage des graisses à cause de la grossesse et de l’allaitement.
Les médecins vont mal…
(MFI) Une étude menée en Bretagne (France) par un syndicat de médecins, fait apparaître que six praticiens sur dix estiment que leur santé est moins bonne que celle de leurs patients. Ces médecins se plaignent essentiellement du fameux burn out ou syndrome d’épuisement professionnel. Cela se traduit par une fatigue intense et des douleurs diffuses accompagnées de migraines. Ils attribuent cet état au surmenage, à la solitude et à une altération de l’image de soi. Plus d’un médecin sur dix reconnaît une conduite addictive (alcool, médicaments…). Une enquête antérieure avait déjà révélé que nos médecins n’allaient pas vraiment bien, au point que près de 14 % d’entre eux se suicidaient.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
On peut prévenir la lourdeur dans les jambes…
(MFI) Vrai. Quelques règles simples peuvent éviter de souffrir des jambes. D’abord éviter de porter des vêtements serrés à la taille. Cela comprime les veines profondes de l’abdomen et entrave la circulation sanguine de retour. Choisissez donc des vêtements amples et préférez les chaussures à talons plats pour faciliter le retour veineux. Faites 30 minutes de marche par jour ; l’écrasement du sang entre la chaussure et la plante du pied agit comme une pompe et fait remonter le sang. Evitez autant que possible le piétinement, évitez aussi de croiser les jambes en position assise. Deux à trois fois dans la journée surélevez vos jambes sur une chaise ou carrément sur votre bureau. A la fin de la journée, une douche fraîche sur les jambes en mouvements remontants défatigue et tonifie la circulation. C. V.
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