Ebola : c’est la chauve-souris
(MFI) Des chercheurs de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) viennent d’identifier des chauves-souris qui seraient le réservoir naturel du virus Ebola. Selon leurs observations, les grands primates qui transmettent le virus à l’homme, se contamineraient directement par contact avec ces chauves-souris.
Les analyses réalisées sur les chauves-souris montrent qu’elles sont porteuses du virus Ebola sans être malades, ce qui les désigne comme un réservoir du virus. La transmission à l’homme se fait notamment par contact direct avec des carcasses de singes infectés. Ces résultats devraient permettre la mise au point de stratégies de prévention des épidémies humaines du virus Ebola. Depuis 1976, 14 épidémies d’Ebola se sont succédées en Afrique centrale provoquant environ 1 850 cas et 1 300 morts.
Sida : le Lesotho innove
(MFI) Le Lesotho est un des pays le plus touchés par le sida : un adulte sur trois est séropositif. Décidé à élargir considérablement l’accès à la prévention et aux traitements, ce pays sera le premier au monde à lancer une campagne de façon à ce que tous les habitants connaissent leur statut sérologique pour le VIH.
Une campagne conçue sur le modèle des programmes de vaccination sera donc lancée dès 2006. D’ici la fin 2007, tous les foyers se verront proposer en porte-à-porte, un dépistage et des conseils. Tous ces services seront confidentiels et volontaires. Les communautés décideront elles-mêmes quand et comment la population profitera de ces nouveaux services de dépistage qui seront toujours suivis, si besoin est, d’un traitement à un coût abordable pour tous.
Sida : le Lesotho innove
(MFI) Le Lesotho est un des pays le plus touchés par le sida : un adulte sur trois est séropositif. Décidé à élargir considérablement l’accès à la prévention et aux traitements, ce pays sera le premier au monde à lancer une campagne de façon à ce que tous les habitants connaissent leur statut sérologique pour le VIH.
Une campagne conçue sur le modèle des programmes de vaccination sera donc lancée dès 2006. D’ici la fin 2007, tous les foyers se verront proposer en porte-à-porte, un dépistage et des conseils. Tous ces services seront confidentiels et volontaires. Les communautés décideront elles-mêmes quand et comment la population profitera de ces nouveaux services de dépistage qui seront toujours suivis, si besoin est, d’un traitement à un coût abordable pour tous.
Cancers : un décès sur trois évitable
(MFI) Sur les 7 millions de décès causés chaque année dans le monde par le cancer, 2,4 millions seraient dus à 9 facteurs liés au mode de vie. Surpoids, obésité, tabagisme actif ou passif, consommation insuffisante de fruits et légumes, sédentarité, pollution atmosphérique, pratiques sexuelles à risques, contaminations par injections à l’hôpital…
Autant de facteurs, selon Majid Ezzati (Ecole de Santé publique Harvard, Boston, Etats-Unis), qui sont à l’origine d’un décès sur trois par cancer. Il est parvenu à cette conclusion avec son équipe, après avoir analysé la grande majorité des études épidémiologiques réalisées sur les cancers ainsi que les données de plusieurs gouvernements. Ce travail titanesque confirme sur une base scientifique ce que beaucoup de spécialistes pressentaient. Pour Majid Ezzati, son constat justifie avant tout une « véritable mobilisation pour modifier nos modes de vie et notre environnement ».
Alcoolisme : un Français sur dix malade
(MFI) Un Français sur dix est malade de l’alcool ; cinq millions de personnes ont une consommation excessive dont 2 millions sont carrément dépendants de cette drogue, comme la nomme Hervé Chabalier dans son rapport remis au gouvernement. L’auteur, journaliste et fondateur de l’agence Capa, a lui-même souffert des ravages de l’alcool.
Selon ce rapport, l’alcool tue directement 23 000 personnes par an et est impliqué dans 45 000 décès dus aux accidents ou à la violence. Hervé Chabalier met en cause l’Etat, dont l’engagement fait défaut, et le nombre ridicule de services d’alcoologie capables de prendre en charge les personnes ayant un problème avec l’alcool. Pour l’auteur, il faut faire de la lutte contre l’alcoolisme une grande cause nationale et « admettre que l’alcool n’est pas un produit ordinaire : c’est une drogue ».
Vaincre les allergies dès le berceau
(MFI) Selon une étude menée en Finlande, pratiquement la moitié des eczémas qui apparaissent avant deux ans pourraient être prévenus. Le Dr Marko Kalliomäki affirme y parvenir simplement en utilisant dès le plus jeune âge un lactobacille pour prévenir notamment les allergies alimentaires. Pour évaluer l’effet de cette bactérie naturellement présente dans les intestins, il a recruté 159 futures mères dont la famille ou celle de leurs conjoints comportaient des allergiques.
Durant les deux à quatre semaines précédant la naissance, les mères ont pris une gélule de lactobacille ou un placebo. Les enfants ont également été traités pendant les six mois suivant leur naissance par un produit actif ou un placebo. Dans leurs deux premières années de vie, l’incidence de l’eczéma n’a pas dépassé 23 % chez les enfants traités, contre 46 % chez ceux qui avaient reçu un placebo. Aux yeux de l’équipe finlandaise, cela montre que la flore microbienne, dont les lactobacilles, a bien des propriétés régulatrices sur le système immunitaire, propriétés encore largement inexplorées.
Diabète : piquer en douceur
(MFI) Les diabétiques doivent parfois se piquer le bout du doigt de 3 à 5 fois par jour. Un geste douloureux et qui à la longue entraîne une perte de sensibilité. Un nouvel appareil, le FreeStyle Papillon mini, se fait fort d’éviter ce désagrément.
Fabriqué par les laboratoires Abbott, ce lecteur glycémique est en effet capable de mesurer la glycémie sur une micro-goutte de sang. Il lui suffit d’un prélèvement de 0,3 microlitre soit entre 3 et 13 fois moins que les autres appareils. De plus, il peut effectuer le prélèvement ailleurs qu’au bout du doigt, sur le bras, la cuisse ou à la base du pouce…avec une pression bien moins forte, donc moins douloureuse.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
Il est difficile de déterminer la cause d’une hypertension artérielle…
(MFI) Vrai et faux… Dans plus de 90 % des cas en effet, une cause unique n’est pas retrouvée. C’est ce que les médecins appellent « hypertension artérielle essentielle » par opposition à « l’hypertension artérielle de type secondaire » qui, elle, a une origine identifiée : atteinte des vaisseaux, de l’artère rénale, prise de certains médicaments, consommation excessive d’alcool ou de réglisse…
Cependant, pour la très large majorité des hypertendus, la pression artérielle est déterminée à la fois par une prédisposition génétique et surtout par un ensemble de facteurs environnementaux.
L’absorption excessive de sel, le tabac, une alimentation trop riche, la sédentarité, le surpoids et le stress sont ainsi des facteurs qui favorisent l’élévation de la pression artérielle. Dans un premier temps, le médecin va demander à son patient hypertendu de modifier son alimentation et de pratiquer une activité physique. Il passera au traitement médicamenteux s’il n’obtient pas ainsi une diminution de l’hypertension.
C. V.
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