accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

01/02/2001

Chronique Santé

Cancer du col de l’utérus : la piste bactérienne

(MFI) Une étude scandinave établit un lien entre la présence de chlamydiae, des bactéries sexuellement transmissibles, et l’apparition d’un cancer du col de l’utérus. Ces travaux dirigés par le Dr Tarja Antilla (Finlande) ont permis de relever chez 128 femmes souffrant d’un cancer du col, la présence de certains types de chlamydiae. Ainsi, le type G de cette bactérie était corrélé avec un risque multiplié par 6,5 de développer un cancer du col.
Ces résultats suggèrent qu’une bactérie peut être à l’origine d’un cancer mais l’équipe du Dr Antilla est incapable d’expliquer par quel processus un microbe peut déclencher une cancérisation. Des études précédentes avaient mis en évidence le lien entre papillomavirus et cancer du col ; aujourd’hui l’étude scandinave vient élargir le nombre de facteurs impliqués dans ce cancer.

Tests capillaires et carences nutritionnelles

(MFI) Six laboratoires commerciaux viennent d’être testés aux Etats-Unis. Ces entreprises proposent, le plus souvent sur Internet, d’analyser les cheveux de leurs clients pour établir un diagnostic de carences nutritionnelles et d’exposition aux toxines. Dans l’enquête que publie le « Journal of the American Medical Association », les auteurs relatent des résultats pour le moins contrastés.
Pour les cheveux d’une même personne, un des labos concluait qu’on était en présence d’un « métabolisme rapide » et qu’il convenait de cesser de prendre de la vitamine A. Un autre labo a trouvé un « métabolisme lent » et recommandait à la même personne de consommer plus de vitamine A. Les médecins qui ont réalisé ce travail concluent que rien ne s’est vraiment amélioré en 15 ans (époque où ils avaient réalisé un travail similaire) et que les mesures sanitaires prises en fonction de ces résultats ne sont pas efficaces et même dangereuses.

Des seins pour ses 16 ans

(MFI) Kay Franklin, une pétulante anglaise de 40 ans, a eu l’idée pour le moins inattendue d’offrir à sa fille Jenna des implants mammaires pour son seizième anniversaire. Elle a dû finalement y renoncer devant le tollé qu’a soulevé cet étrange cadeau dans les milieux médicaux et politiques de Grande-Bretagne. Le Dr Anthony Erian, chirurgien, a en effet déconseillé l’opération car, a-t-il expliqué, « si les implants mammaires sont une bonne chose, à 16 ans les seins ne sont pas encore assez mûrs et il peut y avoir de nombreuses conséquences psychologiques ».
Le cadeau de la mère, qui a elle-même subi deux opérations de ce type, avait pour objectif de permettre à sa fille de se sentir sûre d’elle-même. Se rangeant derrière les avis des experts, Kay Franklin a déclaré que puisque sa fille était trop jeune pour être opérée, elle attendrait d’avoir 18 ans pour le faire.

Une femme de 350 kilos accouche

(MFI) Sans doute pour la première fois dans les annales de la médecine, une femme de 350 kilos vient d’accoucher. C’est un évènement exceptionnel selon le Dr Willibald Schroeder (Brême, Allemagne), parce que d’habitude les femmes de ce poids n’ont plus d’ovulation (comme à l’opposé, les anorexiques). Le petit Johann a été mis au monde par césarienne après huit mois de grossesse. Le nouveau-né ne pèse que 1,7 kilo mais, selon la formule consacrée, la maman et le bébé se portent bien.

Supporters de foot : cœur en danger

(MFI) Des chercheurs des Pays-Bas affirment qu’être un supporter de foot vous expose à mourir d’un infarctus du myocarde. Leur étude s’est déroulée lors du Championnat d’Europe des Nations 1996 auprès de supporters hollandais. Le jour d’un match perdu par l’équipe nationale, les scientifiques ont compté 22 morts d’origine cardio-vasculaire au niveau national.
Ils ont comparé ce chiffre à ceux recueillis cinq jours avant et cinq jours après mais aussi un an avant et un an après la rencontre fatidique. Il s’avère que le nombre de morts a augmenté de 50 % le jour du match. Selon les auteurs de l’étude, plusieurs facteurs expliquent le phénomène : le stress mental accru lié à une émotion exacerbée et à une consommation excessive de nourritures grasses et d’alcool. Autant d’éléments qui influent sur le rythme cardiaque et augmentent le risque d’infarctus du myocarde.

Parents fumeurs, enfants tousseurs

(MFI) Une équipe écossaise de l’université de Dundee a étudié le cas de 438 enfants de 2 à 12 ans dont au moins un des parents étaient fumeurs. Les chercheurs ont pu constater que lorsque les parents fument, les enfants toussent et surtout, ils sont moins bien soignés. Le degré d’exposition au tabagisme a pu être mesuré chez les enfants en dosant le taux de cotinine (marqueur du tabagisme) dans le sang. Plus ce taux était élevé, plus les visites médicales pour des troubles respiratoires étaient rares. La fréquence relative des visites chez le médecin a ainsi été réduite de 34 % chez les enfants les plus exposés au tabac. Les chercheurs écossais y voient le refus des parents d’un contact avec le médecin de crainte d’entendre des critiques sur leur tabagisme ainsi qu’un défaut d’information sur les signes d’un asthme débutant.

Claire Viognier



Encadré : Vrai ou Faux ?
Un enfant « mordeur » doit être mordu pour comprendre que c’est mal ?

(MFI) Faux. Les enfants « mordeurs » agissent ainsi parce qu’ils sont au stade oral de leur développement. Cette phase dure toute la première année de leur vie et un peu au-delà ; l’enfant découvre le monde en portant tout à sa bouche. L’envie de mordre pour tester ses toute nouvelles dents s’exerce la plupart du temps sur des objets. Mais certains enfants transformeront leur baiser en morsure.
Leur mère est souvent leur première victime et l’enfant attend sa réaction. Il ne faut pas le laisser faire et agir comme si vous ne ressentiez rien. Il doit savoir que son geste fait mal. Mais il ne faut pas non plus le mordre en retour ; ce geste ne lui apprend rien mais il risque de fixer un comportement.
En collectivité, le petit « mordeur » agit le plus souvent en surprenant tout le monde, à la fois le « mordu » et les éducatrices. Calmement étendu sur le tapis de jeux, tout se passe bien quand tout à coup, c’est le drame, il a mordu un autre enfant. La morsure ne doit pas non plus dans ce contexte être passée sous silence. En effet, le « mordeur » n’a généralement pas compris que son geste fait mal ; d’ailleurs il observe avec indifférence, voire avec étonnement son camarade en larmes. L’enfant doit être grondé et isolé momentanément du groupe. Il est indispensable aussi de lui faire comprendre et de lui montrer les conséquences de son geste. Si votre enfant se révèle être un « mordeur » fréquent, accordez-lui plus d’attention car pour les psychologues, c’est souvent la manifestation d’une demande accrue d’affection.

Elever bébé, de la naissance à six ans, Pr Marcel Ruffo et Christine Schilte, Ed. Hachette.

C.V.





retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia