accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

13/12/2001

Chronique Santé

L’hypertension menace l’Afrique subsaharienne

(MFI) Des spécialistes réunis à Libreville (Gabon) ont estimé que l’hypertension artérielle (HTA) pourrait devenir la première cause de mortalité, en 2020, en Afrique sub-saharienne. Tout comme pour le sida, il faut mettre en place des stratégies de dépistage, de contrôle et de prévention de la maladie, a souligné le Dr Antchouey Ambourhouet, cardiologue à Libreville.
Au niveau international, la prévalence de cette pathologie est de 10 à 25 %. Dans certains pays d’Afrique sub-saharienne, elle atteint 30 à 40 % de la population, voire plus parfois, selon le Pr Pierre-André Kombila. Cette fréquence très élevée peut avoir des origines génétiques mais il faut probablement la lier aussi à une forte consommation de sel, ainsi qu’aux facteurs de mal-développement, générateurs de stress.

Sida : la certitude d’avoir le bon traitement

(MFI) Selon des chercheurs américains, il est possible de savoir dès la première semaine si le patient a reçu le bon cocktail thérapeutique pour traiter le sida. Cela est important pour éviter notamment le développement de souches de virus résistantes au traitement. La méthode, proposée par les docteurs Michael Polis (NIAID) et Dimiter Dimitrov (NIAC), consiste à évaluer la charge virale (quantité de virus circulant dans le sang) dès le sixième jour du traitement, au lieu d’attendre 4 à 8 semaines comme on le fait actuellement. Selon les résultats de trois essais cliniques, les malades dont la charge virale était devenue quasiment indétectable ou avait fortement chuté au sixième jour, répondaient bien au traitement à plus long terme. Au contraire, ont constaté les chercheurs, ceux dont la charge virale avait faiblement diminué voyait leur concentration sanguine de virus rebondir trois mois plus tard. Selon ces chercheurs, cette mesure permet de prédire l’efficacité du traitement dans plus de 95 % des cas.

Un médicament pour stopper le diabète débutant

(MFI) Une molécule expérimentale permettrait, selon ses inventeurs, d’arrêter la progression du diabète de type 1, ou diabète juvénile. Le « Diapep277 », développé par les laboratoires Peptor (Israël), agit en empêchant l’organisme du patient de détruire ses propres cellules productrices d’insuline.
Ce médicament expérimental a été administré à 15 hommes dont le diabète venait d’être diagnostiqué, tandis que 16 autres recevaient un placebo. Il a permis de stopper l’autodestruction des cellules du pancréas qui produisent l’insuline et de réduire significativement les besoins en injection d’insuline au terme de dix mois de traitement.

La peau fabrique ses propres antibiotiques

(MFI) Des chercheurs américains et allemands soutiennent que la peau fabrique ses propres antibiotiques pour se protéger des infections. Leurs travaux ont montré que des souris auxquelles il manquait des fragments de protéines appelées cathélicidines, étaient beaucoup plus vulnérables aux bactéries « mangeuses de chair » que les souris normales.
Ces recherches appuient l’idée selon laquelle les antibactériens produits par la peau et d’autres organes des mammifères, constituent la première ligne de défense contre l’infection. Un gène, le dermcidine a même été découvert au cours de ces recherches : il commande la production d’une substance antimicrobienne produite par les glandes sudoripares. La transpiration, en plus de réguler la température corporelle, servirait donc aussi à lutter contre les infections à bactéries et à champignons.

L’hypertension de l’aéroport

(MFI) Le fait de vivre à proximité d’un aéroport et de subir un niveau sonore important serait un facteur d’hypertension artérielle, selon une récente étude suédoise. Le travail, dirigé par le Dr Mats Rosenlund, a comparé un groupe de 226 personnes vivant près de l’aéroport de la capitale à 2 700 habitants d’une banlieue calme de Stockholm. Chaque participant, dont l’âge variait entre 19 et 80 ans, a été interrogé sur son mode de vie, sa santé, son alimentation, le tabagisme, son hygiène de vie, sa tension artérielle... Au terme de ce travail, les chercheurs ont constaté que la prévalence de l’hypertension artérielle s’élevait à 20 % dans le premier groupe et 14 % dans le second. Les chercheurs attribuent cet écart très significatif au fait de vivre près d’un aéroport. Le bruit agit comme un facteur de stress, expliquent-ils, qui augmente le risque d’hypertension.

Le risque des hommes à jambes courtes...

(MFI) Surprenante, l’étude menée dans une petite ville du Pays de Galles qui montre que plus les hommes ont les jambes courtes, plus leur risque de souffrir d’une maladie coronarienne est élevé. 2 512 hommes (89 % de la population masculine) de Caerphilly ont accepté d’être suivis pendant 15 ans par le Dr Davey Smith, qui a dirigé cette étude et a indiqué que les facteurs de risque associés à la résistance à l’insuline, ainsi que les triglycérides et le cholestérol, sont plus défavorables chez les hommes qui ont les jambes les plus courtes. L’incidence des décès par maladies coronariennes dans ce groupe était liée à la longueur des jambes mais pratiquement pas à la longueur du tronc. Ces observations, qui appellent à la vigilance, concernent les hommes pas forcément les plus petits mais ceux dont les jambes sont courtes en proportion de leur taille.

Claire Viognier



Encadré : Vrai ou Faux ?
Un virus peut faire boiter

(MFI) Vrai. C’est ce qu’on appelle curieusement un « rhume de hanche ». Il touche couramment les enfants entre 3 et 10 ans. Le « rhume de hanche » est dû à une inflammation bénigne et transitoire de l’enveloppe de l’articulation qui entraîne une boiterie. L’origine demeure imprécise : on pense à des micro-traumatismes répétés. Mais la piste virale est souvent retenue car son apparition est parfois accompagnée d’un peu de fièvre et il existe des formes saisonnières.
Ce rhume un peu particulier disparaît en 2 ou 3 jours. Il convient de mettre l’enfant au repos ou de limiter ses activités, ce qu’il accepte volontiers car la mobilisation de la hanche est douloureuse. Un peu d’aspirine ou de paracétamol fera céder la douleur et il pourra reprendre la marche le troisième jour. Mais il conservera encore quelques semaines une légère boiterie qui disparaîtra à son tour, sans séquelles.
Si le rhume de hanche est bénin, il convient malgré tout de rester attentif si votre enfant se met à boiter sans raison apparente (absence de blessure, entorse, écharde...). La prudence conseille de le montrer à un médecin qui s’assurera qu’il n’existe aucune autre affection plus grave de la hanche, d’origine traumatique ou infectieuse, qui peut nécessiter un traitement en urgence.

C. V.





retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia