DHEA : l’hormone anti-vieillissement ?

(MFI) La dé-hydro-épi-androstérone (DHEA) est une hormone que l’on trouve à l’état naturel dans l’organisme. Elle agirait comme précurseur d’hormones sexuelles comme la testostérone ou les œstrogènes. Les quantités de DHEA augmentent fortement au moment de la puberté jusqu’au début de l’âge adulte. Elles déclinent ensuite progressivement, pour atteindre des concentrations très basses chez la personne âgée. Parmi les compléments alimentaires les plus en vogue aux Etats-Unis, la DHEA est en passe d’envahir la France, non sans une certaine polémique…
Si l’on en croit la publicité américaine, la DHEA retarderait le vieillissement, brûlerait les graisses, ferait gagner du muscle et stimulerait le système immunitaire. Elle pourrait même protéger des maladies cardiovasculaires, du diabète, de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson. Plus sérieusement, une étude scientifique française réalisée par le Pr Etienne-Emile Beaulieu (Inserm, le Kremlin Bicêtre) a montré qu’à raison de 50 mg/j la DHEA serait surtout utile aux femmes de plus de 70 ans, chez qui on constate un réveil de la libido, une amélioration de l’hydratation et une augmentation de la densité des os du poignet et de la hanche… D’où un certain intérêt pour cette petite molécule que d’aucuns (et surtout d’aucunes) cherchent à se procurer…

L’os est vivant !

(MFI) Tout le monde sait que l’os grandit pendant la croissance, de la naissance à l’âge adulte, mais que se passe-t-il ensuite ? L’os se renouvelle perpétuellement, comme les autres tissus. Ainsi, au cours d’une vie, le squelette va se « refaire » entièrement 4 ou 5 fois. D’ailleurs, si un os se casse, il se répare et se consolide en quelques semaines : c’est bien la preuve qu’il est vivant.
L’os est fait de calcium, le constituant plus important en quantité, phosphore, magnésium, fluor… qui se déposent sur la trame protéique de la matrice osseuse : ce processus est appelé calcification ou minéralisation. L’os est nourri par l’intermédiaire de vaisseaux sanguins. Deux types de cellules font sa vitalité : les ostéoclastes, responsables de la résorption osseuse (destruction), et les ostéoblastes, qui ont pour mission de construire du nouveau tissu osseux et de réparer la zone détruite. C’est ainsi que l’os se régénère toute la vie durant.

Où trouver le calcium ?

(MFI) Presque tous les aliments contiennent du calcium, des bigorneaux aux choux de Bruxelles en passant par le pain ! En quantité très variable. Mais ce sont les produits laitiers qui constituent la source essentielle de calcium dans notre alimentation. A eux seuls, ils apportent 60 à 75 % du calcium dont nous avons besoin quotidiennement. De plus, le calcium laitier est très bien assimilé. Le reste est principalement fourni par les légumes, les fruits et les eaux de boisson. Les produits laitiers sont également une bonne source de protéines et de vitamines D, indispensables à une bonne santé osseuse. Pour être sûr de consommer assez de calcium, inutile de se plonger dans des calculs : il suffit de prendre un produit laitier à chaque repas.

Pain blanc ou pain complet ?

(MFI) Le pain blanc est fabriqué à partir de farine blanche, c’est-à-dire de grains de blé dont on a retiré l’enveloppe extérieure. Dans le pain complet, à l’inverse, on retrouve la quasi-totalité du grain de blé. C’est pourquoi ce dernier est plus riche en vitamines du groupe B, en minéraux (fer), en fibres, mais aussi en acide phytique, qui entraîne une moins bonne assimilation des minéraux. Les deux sortes de pain apportent des glucides complexes (amidon) et des protéines végétales. Pour un meilleur équilibre alimentaire, on préférera le pain complet, essentiellement pour sa richesse en fibres qui, si elles sont bien supportées, favorisent le bon fonctionnement intestinal et calment mieux l’appétit. Qu’il soit blanc ou gris, le pain doit être présent à chaque repas et au goûter des enfants. Quoi de meilleur qu’une tartine de pain frais beurrée ?

Cancer du côlon, du rectum et du sein : les fruits et légumes n’y changeraient rien

(MFI) Différentes études avaient suggéré que la consommation de fruits et légumes était corrélée à une réduction du risque de cancers du sein, du côlon et du rectum. Une méta-analyse toute récente, incluant 350 000 femmes et les données de 8 études, ne retrouve pas de lien entre fruits, légumes et cancer du sein. Une seconde étude réalisée celle-là sur 88 000 femmes et 47 000 hommes ne confirme pas non plus le rôle préventif supposé des fruits et légumes sur les cancers du côlon et du rectum. Des résultats quelque peu décevants, mais qui n’enlèvent rien au fait que les fruits et légumes doivent faire partie d’une alimentation équilibrée, au même titre que les autres groupes d’aliments.

La France grossit

(MFI) D’après les résultats d’Obepi 2000, une étude Roche/Inserm/Sofrès, la France compterait aujourd’hui quelque 4,2 millions d’obèses et plus de 13 millions de personnes en surpoids. Par rapport aux données de la même étude 3 ans plus tôt, les Français ont pris en moyenne 800 g et leur tour de taille s’est épaissi de 1,6 cm. Les femmes sont autant touchées que les hommes et l’épidémie d’obésité n’épargne aucune région, ni aucun milieu socio-économique. L’américanisation de nos modes alimentaires et notre sédentarisation (« métro, boulot, dodo » ou « auto, boulot, vidéo, dodo ») seraient en grande partie responsables.

MFI/CERIN


Encadré : Vrai ou Faux ?
Le thé fait-il maigrir ?

(MFI) Faux. Vert ou noir, le thé « ne fait pas maigrir ». Par contre l’une de ses caractéristiques nutritionnelles est sa richesse en eau. Or, au cours d’une cure d’amaigrissement, il est important de boire beaucoup, au moins 1 litre et demi de boissons. Le thé n’apporte pas de calories s’il est pris sans sucre, il est riche en fluor et en tanins, mais il contient également de la théine, aux effets excitants.

MFI/CERIN