Travail, stress et mal de dos
(MFI) L'Ecole de Santé publique de Baltimore (Etats-Unis) vient de publier une étude qui montre qu’il existe un lien direct entre pression au travail et douleurs dorsales et lombaires. L’équipe de médecins est parvenue à cette conclusion après avoir étudié les cas de 274 employés municipaux tous traités pour des douleurs dorsales ou lombaires. Toutes les catégories d’employés étaient représentées du commis de bureau au jardinier.
Qu’ils soient travailleurs de force ou employés sédentaires, le principal facteur dans l’apparition du syndrome douloureux est le caractère stressant de l’emploi, ont noté les auteurs. Par rapport à des personnes qui occupent une fonction exempte de pression, le risque de douleurs dorso-lombaires est plus que doublé chez celles qui travaillent dans un contexte de stress et à un emploi subalterne. D’où l’expression en avoir plein le dos de son boulot...
Centenaire : le poids de l’optimisme
(MFI) Les études se multiplient pour tenter de percer le secret de longévité des centenaires. La plus récente menée en France par Michel Allard dans le cadre de la Fondation Ipsen, a tenté de déterminer à quel moment de la vie d’un individu se décidait son sort de centenaire. Est-ce la façon dont il a vécu jeune ou la manière dont il franchit le cap des 90 ans, l’âge où la mortalité est la plus forte ? Pour le moment le chercheur n’en est qu’aux hypothèses...
Par contre, il rapporte un fait étonnant concernant le cerveau des centenaires qui de tous les organes serait celui qui résiste le mieux au vieillissement. Côté personnalité, Michel Allard rejoint d’autres études suédoises, allemandes et américaines qui retrouvent chez les centenaires le même profil psychologique : à savoir un optimisme exceptionnel. Il s’agit pour la plupart de personnes qui résistent aux coup du sort, qui ont confiance en elles et qui savent réagir devant les situations difficiles de la vie.
Prise de poids et arrêt du tabac
(MFI) Les effets de la nicotine sur le poids sont indiscutables, admet le Dr Gilbert Lagrue (Créteil, France). Trente cigarettes par jour engendrent une dépense de 300 calories en moyenne. A l’arrêt du tabac, un homme prend en moyenne 2,8 kilos et une femme 3,8 kilos. Toutefois, un tiers des ex-fumeurs ne changent pas de poids lors du sevrage alors que 10 % des hommes et 13 % des femmes gagnent plus de 13 kilos. Il s’agit essentiellement pour ces derniers cas de personnes de plus de 50 ans.
Pour éviter ces kilos intempestifs, indique le Dr Lagrue spécialiste du sevrage, le recours aux apports nicotiniques (timbres, gommes) constitue une aide qui a fait ses preuves. Un suivi diététique pour calmer les fringales sans accumuler les calories évitera le pire. Mais surtout la pratique d’une activité physique est pour le médecin, la meilleur parade anti-kilo.
Le Viagra pour les poumons
(MFI) Le plus célèbre « remontant » de la planète, le Viagra, pourrait devenir aussi le médicament des personnes atteintes d’hypertension pulmonaire. L’expérience a été tentée sur un jeune homme volontaire de 21 ans malade depuis trois ans et qui souffrait de très graves difficultés respiratoires. Au début de l’essai il ne pouvait plus marcher au-delà de 90 mètres sans se reposer. Après trois mois de prise de Viagra, la condition physique du jeune homme s’était notablement améliorée. Il pouvait alors pratiquer une heure d’aérobic sans difficulté aucune. Les auteurs de cet essai relaté dans le New England Journal of Medecine, voient dans l’effet vasodilatateur exercé au niveau des poumons par le Viagra, un espoir réel pour les malades atteints de cette grave affection.
Des poux fluos
(MFI) Un pédiatre américain vient d’avoir une idée brillante pour se débarrasser des poux. Fatigué de s’arracher les yeux à traquer les petites bêtes et leurs lentes, le Dr Sydney Spiessel a mis au point une lotion qui les met en « lumière ». La lotion se fixe sur la carapace et les œufs des parasites qui exposés à la lumière noire (comme dans les discothèques) deviennent fluorescents. Il ne reste alors qu’à les attraper au peigne fin, à traiter pour ne plus qu’ils reviennent et le tour (lumineux) est joué !
Réhydratation : 1,8 million d’enfants sauvés
(MFI) La thérapie par réhydratation orale contre les maladies diarrhéiques a permis de sauver 1,8 million d’enfants. Au cours des dix dernières années, rapporte l’OMS, le nombre estimé de décès d’enfants de moins de cinq ans dus à la diarrhée est tombé brusquement de 3,3 à 1,5 million. Au cours de la même période, la proportion des épisodes de diarrhée traités par les sels de réhydratation orale est ainsi passée de 40 à 69 %. Globalement la mortalité juvénile a baissé dans le monde de 60 % depuis 1950. Mais on constate ces dernières années une stagnation de cette baisse notamment en Afrique. Ce phénomène est causé par l’épidémie de VIH-SIDA, rappelle l’OMS, qui ne prévoit pas d'amélioration à court ou à moyen terme étant donné qu’aucun progrès sensible n’est réalisé contre la propagation du virus.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
Les vomissements peuvent être le signe d’une maladie grave ?
(MFI) Vrai. Les vomissements qui suivent un repas un peu trop copieux ne sont pas spécialement inquiétants. L’estomac trop plein, se vide et tout rentre dans l’ordre après quelques heures. Le stress, la migraine mais aussi les fameuses nausées de la femme enceinte peuvent provoquer des vomissements qui ne sont pas préoccupants non plus, à condition de veiller à maintenir une hydratation correcte.
Mais la présence d’un ulcère, d’une gastrite voire d’un cancer peuvent, en empêchant l’estomac de se vider correctement, être à l’origine de vomissements à répétition. Les vomissements peuvent aussi résulter d’une simple digestion laborieuse : pour éviter de laisser évoluer une maladie potentiellement grave, mieux vaut donc consulter un médecin pour trouver l’origine de ces désordres s’ils se produisent régulièrement.
Des vomissements accompagnés d’un violent mal de tête ou suivant un choc peuvent faire penser à une méningite ou à un traumatisme cérébral. Ces signes doivent amener à consulter rapidement. Voyez aussi rapidement un médecin si vous vomissez du sang car il y a un risque d’hémorragie interne.
Le vomissement peut être salvateur quand on a avalé de la nourriture avariée ou en cas d’empoisonnement médicamenteux. Attention cependant, il ne faut pas faire vomir une personne inconsciente car le contenu de l’estomac risque de refluer dans le bronches et provoquer une asphyxie. De même, si une personne a avalé un produit toxique (javel, soude...) évitez de la faire vomir ; l’œsophage est déjà agressé par un premier passage, pas la peine d’aggraver les choses par un second.
C. V.