(MFI) Le Moyen-Orient, l’Europe de l’Est, l’Afrique du Nord et l’Inde pourraient être à leur tour touchés par l’épidémie de « vache folle » limitée jusqu’à présent à l’Europe de l’Ouest. Il y a, en effet, de grandes chances pour que d’autres cas d’encéphalopathie spongiforme bovine se déclarent en dehors de l’Union européenne, estiment les experts de la FAO (Organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). En fait, tous les pays ayant importé du bétail ou de la viande en provenance d’Europe de l’Ouest en particulier dans les années 80, peuvent être considérés à risque, selon la FAO. L’organisation conseille de faire des analyses sur les bovins les plus âgés et de détruire les parties à risques comme les yeux, la moelle épinière ou le cerveaux des animaux.

Cancer du col : premiers essais d’un vaccin

(MFI) Les premiers essais de vaccination contre le cancer du col de l’utérus viennent de débuter au Royaume-Uni. Ils concernent pour le moment vingt quatre femmes dont le frottis est anormal. Une série de trois vaccins leur seront administrés pour renforcer leurs défenses immunitaires contre le papillomavirus humain (HPV) responsable de la majorité des cancers du col.
Pendant six mois, on mesurera leur réponse immunitaire pour déterminer la dose de vaccin optimale. A condition que cette phase se révèle concluante, un deuxième volet d’essais beaucoup plus larges sera entrepris pour évaluer dans quelle mesure ce vaccin permet de réduire l’incidence du cancer du col chez les femmes traitées. Si le vaccin se montre efficace, on pourra alors envisager sa commercialisation dans une dizaine d’années.

Diabète : découverte d’une hormone clé

(MFI) Des chercheurs américains viennent de découvrir une hormone qui pourrait expliquer le lien entre le diabète de type 2 et l’obésité. Baptisée résistine, cette hormone est produite par les cellules adipeuses. Elle confère aux tissus une résistance à l’action de l’insuline, une autre hormone dont l’organisme a besoin pour assimiler le sucre. Le Dr Allen Spiegel, directeur de l’Institut national américain du diabète, pense qu’il n’est pas exagéré de dire qu’il s’agit d’une découverte fondamentale avec des retombées cliniques importantes. Autrement dit, l’identification de la résistine pourrait conduire à la mise au point de nouveaux médicaments agissant sur cette hormone de façon à ce que l’organisme produise davantage d’insuline et l’utilise mieux.

Tuberculose : moins de comprimés pour mieux traiter

(MFI) Les malades atteints de tuberculose doivent actuellement prendre jusqu’à seize comprimés chaque jour pour juguler cette maladie très contagieuse. Un nouveau traitement associant quatre principes actifs par comprimé permet dorénavant de ramener la prise quotidienne à trois ou quatre comprimés sans en augmenter le coût.
L’OMS recommande donc aux vingt deux pays les plus touchés par la tuberculose qui sont situés pour la plupart en Asie et en Afrique, d’opter pour ces traitements en association fixe. A coût égal, le fait d’avoir à prendre jusqu’à quatre fois moins de comprimés est un gage de meilleur suivi pour les malades. Chaque année, vingt deux millions de nouveaux cas surviennent dans le monde dont deux millions conduisent au décès du malade.

Problèmes conjugaux : le cœur des femmes souffre

(MFI) Des chercheurs suédois ont étudié les cas de 292 femmes hospitalisées pour infarctus du myocarde ou angor (angine de poitrine) afin de rechercher leurs facteurs de risques. Ces derniers sont bien répertoriés : tabagisme, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète... Les scientifiques ont aussi analysé le stress et son origine, professionnelle ou conjugale.
Les résultats sont étonnants : il ressort que les femmes qui vivent en couple « disharmonieux » ont trois fois plus de risques que les autres de présenter une récidive ou une complication de leur insuffisance coronarienne (infarctus, chirurgie, décès...). Quant au stress professionnel, il ne semble avoir aucune incidence sur le risque coronarien. Quand on parle de peines qui brisent le cœur, on ne croit pas si bien dire...

Coalition internationale pour le clonage humain

(MFI) Le Dr Severino Antinori, spécialiste des techniques de procréation médicalement assistée, a déclaré lors d’une visite aux Etats-Unis qu’il comptait mener à bien, d’ici l’année prochaine, le clonage d’un être humain. Le Dr Antinori s’est rendu célèbre pour avoir permis à des femmes de plus de 55, voire de 60 ans, d’avoir une grossesse. Pratiquant à Rome (Italie), le médecin est en train de former une coalition internationale d’experts pour mener à bien son projet.
Le Dr Antinori affirme qu’une dizaine de couples stériles se sont déjà portés candidats au clonage humain. La procédure serait réservée, a précisé le médecin, aux couples pour lesquels il n’existe aucun autre traitement pour avoir un enfant. La technique consiste à prélever des cellules de l’épiderme sur l’homme puis à en extraire le matériel génétique et à l’implanter dans un ovule. L’ensemble est cultivé en laboratoire et enfin, implanté dans l’utérus où la grossesse se poursuit normalement.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Des ongles cassants sont le signe d’un manque de calcium ?

(MFI) Faux. C’est une idée très largement répandue que des chercheurs néo-zélandais viennent de démolir scientifiquement. Pour y parvenir, ils ont enrôlé des femmes qui, pour une partie, ont reçu une supplémentation calcique alors que les autres recevaient un placebo (sans principe actif). Les résultats sont strictement comparables dans les deux groupes. Une large majorité de femmes (60 %) ne signale aucune modification alors que 30 % notent une amélioration et 10 % rapportent au contraire une dégradation de l’état de leurs ongles. Aucune différence n’est relevée entre le groupe qui a reçu du calcium et celui qui n’en a pas eu.
En fait, un des meilleurs et seuls moyens de remédier aux ongles cassants consiste à les protéger de l’eau. Utilisez systématiquement des gants de caoutchouc lors des travaux ménagers et pour mieux faire encore, portez des gants de coton sous la première paire ; c’est la parade absolue à l’humidité qui fragilise les ongles. Plutôt que de vous laver les mains à l’eau et au savon, utilisez ces lotions qui remplissent la même fonction mais sans eau. Massez vos mains avec une crème hydratante en insistant sur les ongles et leur pourtour, plusieurs fois par jour.
Vous pouvez aussi essayer cette recette de « grand-mère » qui a fait ses preuves. Pressez un citron et faites tremper vos ongles dans le jus pendant quelques minutes et laissez-les sécher ainsi, sans les rincer. A renouveler matin et soir, pendant 15 jours de suite. Si malgré ces soins, vos ongles demeurent cassants, c’est peut-être le signe d’un manque de fer, très fréquent chez les femmes ou d’un dysfonctionnement de la thyroïde. Une consultation chez le médecin s’impose pour en avoir le cœur net.

C. V.