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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

15/03/2001

Chronique Santé

Troubles de l’érection : encore plus vite

(MFI) Cent millions d’hommes dans le monde souffrent de dysfonction érectile. La venue sur le marché du Viagra a fait franchir un premier pas dans le traitement de ces troubles. Aujourd’hui un nouveau médicament, Uprima des laboratoires Abbott, apporte la promesse d’opérer plus vite et surtout d’être sans effet secondaire sur le système cardiovasculaire.
Uprima agit directement au niveau du système nerveux central sur les zones impliquées dans le processus de l’érection. Son utilisation simple, un comprimé qui fond sous la langue, et sa rapidité d’action, vingt minutes, devraient le faire adopter par tous ceux qui souffrent de défaillances érectiles.

Les Français grossissent

(MFI) Une étude Inserm/Sofres révèle que les Français sont de plus en plus gros : 17,2 millions d’adultes sont en surpoids ou obèses, soit 39 % de la population. Une précédente enquête menée en 1997 montre qu’en trois ans, le nombre d’obèses a augmenté de 17 %.
Selon les experts, cette augmentation spectaculaire du nombre de sujets trop gros est due principalement à la sédentarité et à une alimentation déséquilibrée apportant trop de sucres et de graisses. L’obésité qui est considérée comme une maladie, comporte des risques importants pour la santé en favorisant notamment l’hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Puberté précoce : fréquence accrue

(MFI) La puberté précoce des petites filles américaines, dont les origines demeurent mystérieuses, pose un grave problème de santé publique, selon certains spécialistes. Plus d’un quart des fillettes noires et 7 % des blanches affichent des signes de puberté dès l’âge de 7 ans, d’après une large enquête réalisée en 1997 auprès de 17 000 jeunes Américaines de 3 à 12 ans.
Le phénomène a été également constaté ailleurs, notamment en Grande-Bretagne, en Suède et en Espagne où les conséquences de cette évolution sont loin d’être anodines puisque, par exemple, la croissance s’en trouve freinée. L’obésité est pointée du doigt comme facteur favorisant de même que sont soupçonnés des produits chimiques ou plastiques capables de stimuler la production d’œstrogènes, alerte le Dr John Peterson Myers qui parle d’une "épidémie mondiale".

Un peu trop salé !

(MFI) Les Français (comme bien d’autres) consomment trop de sel, avertit l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). L’apport minimum recommandé au quotidien est de deux grammes. Or, selon l’AFSSA, il semble que cet apport puisse être quatre fois supérieur. Chez certains gros consommateurs, il pourrait même être dix fois supérieur.
Une consommation excessive de sel peut entraîner des problèmes cardiovasculaires. L’Agence a donc décidé d’entreprendre des recherches sur la composition réelle des aliments en sel et sur le sel ajouté par le consommateur. Un des objectifs est d’évaluer la consommation individuelle et de recommander des études épidémiologiques. L’AFSSA cherchera aussi les aliments dans lesquels on pourra diminuer le contenu en sel. L’amélioration de l’étiquetage est un des objectifs visés : il devrait à terme mentionner la teneur en sel des produits alimentaires.

L’alcool, les femmes et leur cerveau

(MFI) Selon des psychiatres américains, l’alcool frapperait plus rapidement et plus durement les cerveaux féminins que masculins. Avec l’aide de l’imagerie par résonance magnétique, l’alcoologue Daniel Hammer a comparé 118 femmes et hommes qui étaient ou non alcooliques. Il a noté que le volume du cerveau des femmes alcooliques était nettement inférieur à celui des femmes sobres et surtout, que cette différence était plus marquée que celle relevée chez les hommes. En outre, les femmes alcooliques avaient proportionnellement moins de matière grise que les hommes alcooliques. La matière grise ou cortex, est un mince revêtement de neurones recouvrant le cerveau où sont regroupées toutes les fonctions mentales supérieures.

New-York : 33 % des jeunes noirs sont séropositifs

(MFI) Le virus du sida frappe particulièrement la population des jeunes noirs de New York. Une récente étude conduite par le ministère de la Santé, montre en effet que 33 % de ces jeunes de 23 à 29 ans, homosexuels ou bisexuels, sont séropositifs. Seulement 2 % des jeunes blancs homosexuels du même âge sont séropositifs, tandis que 14 % de la population hispanique est contaminée. Pour Lucia Torian qui a dirigé cette enquête, il n’existe aucune explication solide pour justifier cette différence, car nous ne voyons pas ce qui sépare les comportements des différents groupes, a-t-elle expliqué. Les chercheurs ont effectivement rapporté que tous les hommes contaminés avaient eu la plupart du temps des relations sexuelles sans préservatif.

Claire Viognier



Encadré : Vrai ou Faux ?
La maladie du sommeil est en voie de disparition ?

(MFI) Faux. Cette maladie que les médecins appellent la trypanosomiase humaine africaine (THA) est au contraire en pleine réémergence dans la majorité des pays d’Afrique noire francophones. On estime actuellement que 300 000 personnes sont infectées chaque année et 60 millions sont menacées dans 36 pays. La maladie est transmise à l’homme par la piqûre de la mouche tsé-tsé. Le parasite (trypanosome) se multiplie dans le sang pour finalement envahir le système nerveux. L’issue est fatale en l’absence de traitement ; en 1996, 150 000 décès ont été enregistrés, selon l’OMS. On administre du mélarsoprol depuis les années 30 mais c’est un produit toxique avec des effets secondaires tels, qu’ils provoquent la mort de 5 % des malades. De plus, les personnes atteintes y sont de plus en plus fréquemment résistantes.
Depuis 1985, l’éflornithine (DFMO) a fait la preuve de son efficacité. Mais la production de la molécule a subi plusieurs aléas mettant en péril sa commercialisation jusqu’à ce que l’on découvre récemment qu’elle avait aussi la propriété de freiner la pilosité du visage. Du coup, plus de problème pour produire le DFMO, cette fois les clients peuvent payer... Pour éviter une fâcheuse campagne de presse qui mettrait en parallèle coquetterie occidentale et survie de centaine de milliers d’Africains, les laboratoires Bristol-Myers Squibb et Gillette viennent de décider d’offrir à Médecins sans frontières (MSF) et à l’OMS 60 000 doses par an, durant trois ans. MSF souhaite parvenir à une entente pérenne pour qu’une fois les trois ans écoulés, on ne se retrouve pas au point de départ.
La situation est, en effet, urgente car la maladie est en pleine expansion. Dans certains villages de la RD-Congo ou de l’Angola, par exemple, plus de la moitié de la population serait atteinte. Ailleurs dans les zones à risque, il est banal de voir 10 % de la population touchée par la maladie.

C. V.





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