Tuberculose : des plantes à la rescousse
(MFI) La résistance croissante du bacille de la tuberculose aux traitements classiques constitue un défi pour les chercheurs et toutes les pistes sont explorées pour trouver une parade. Des scientifiques américains de l’université de Washington de retour d’un séjour dans une tribu d’indiens au Pérou, en ont rapporté des plantes que ces derniers utilisent contre de nombreuses infections.
Testées en laboratoire, la moitié des plantes ayant un pouvoir antibiotique se sont avérées efficaces contre le bacille de Koch. Pour les chercheurs, ces plantes représentent un espoir pour la découverte de nouveaux médicaments contre la tuberculose car ils pourraient combattre les souches les plus résistantes.
Respirez, c’est de l’insuline
(MFI) Un nouveau système qui permet de délivrer l’insuline au moyen d’un inhalateur est actuellement à l’essai. Il s’agit d’un dispositif semblable à celui utilisé par les asthmatiques. Appelé Oralin aux Etats-Unis, ce dispositif dispense l’insuline par vaporisation que le diabétique de type 2 inhale juste avant le repas.
L’insuline est aussitôt absorbée par les vaisseaux sanguins du fond de la gorge et est ainsi injectée dans la circulation sanguine. C’est peut-être enfin la disparition des piqûres pour les diabétiques qui devrait leur assurer une meilleure adhésion au traitement. Les laboratoires qui ont mis au point l’Oralin travaillent déjà à développer des dispositifs similaires capables de délivrer par inhalation des anti-douleurs, des anticoagulants ou encore des vaccins.
Dépister à l’oeil le cancer du col
(MFI) Dans plus de 90 % des cas, les lésions du col de l’utérus ne sont dépistées dans les pays en développement qu’à un stade avancé compromettant ainsi les chances de guérison des patientes. Une étude réalisée en Inde par l’OMS montre que le "magnivisualizer" permet de détecter 77 % des cas à un stade précoce.
Cet appareil composé d’une lentille grossissante et d’un système éclairant le col utérin a aussi l’avantage d’être très bon marché. Cette méthode de dépistage peut se pratiquer dans les services de santé primaire. Elle offre alors une possibilité de dépister ce type de tumeur dans les pays qui n’ont pas les moyens de faire appel au dépistage par frottis qui reste trop cher.
Sida : le vaccin anti-polio disculpé
(MFI) De nombreuses spéculations ne cessent de se répandre depuis l’apparition du sida soupçonnant un vaccin antipoliomyélitique expérimental d’être à l’origine de la propagation du VIH. Toutes ces hypothèses reposent sur le fait qu’on aurait utilisé des reins de chimpanzés pour élaborer les vacins dans les années 50.
Or, selon les analyses génétiques réalisées par des experts, la première introduction du virus du sida dans la population humaine remonte aux alentours de 1930. D’autres tests ont également écarté l’hypothèse selon laquelle des reins de chimpanzés auraient servi à la préparation d’un vaccin expérimental. De plus, rapporte l’OMS, les experts soulignent que le procédé utilisé pour la fabrication de ce vaccin aurait détruit ou éliminé le VIH s’il avait été présent.
Jus de fruits et médicaments : un mélange à risque
(MFI) Le fait de prendre certains médicaments avec un jus de pamplemousse peut empêcher purement et simplement leur absorption par l’organisme. C’est le cas par exemple de médicaments qui s’opposent au rejet d’un greffon, de certaines chimiothérapies anticancéreuses, d’antiallergiques et de traitements pour le cœur et les vaisseaux.
A l’opposé, le même jus de pamplemousse peut accroître l’effet d’autres médicaments. Certains anti-hypertenseurs et plusieurs antiprotéases utilisées dans le traitement de l’infection à VIH voient ainsi leur effets majorés par l’absorption simultanée de jus de pamplemousse. Alors quand on vous conseille de prendre votre traitement avec un verre d’eau, mieux vaut s’y tenir.
Recrudescence du paludisme et sida
(MFI) Selon une étude anglo-ougandaise parue dans le Lancet, les personnes porteuses du virus du sida auraient deux fois plus de risque de développer une infection due au paludisme. Ce travail réalisé en zone rurale en Ouganda de 1990 à 1998 a permi de démontrer que le paludisme était deux fois plus fréquent chez les individus séropositifs (11,8 %) que chez les autres (6,3 %)
Les chercheurs ont aussi constaté qu’un taux bas de CD4 les cellules qui assurent l’immunité, était associé à un densité de parasites dans le sang plus élevée. Pour le Pr James Whitworth qui a dirigé cette recherche, "le fait que l’association entre VIH et paludisme devienne plus prononcée à mesure que s’aggrave le déficit immunitaire pourrait avoir des répercussions importantes en terme de santé publique en Afrique subsaharienne".
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
Les poils de barbe des peaux noires ont tendance à s’incarner ?
(MFI) Vrai. Chez les hommes à la barbe crépue on trouve plus souvent une tendance aux petites infections comme le pili incarnati. Les poils poussent alors en se recourbant à l’intérieur de l’épiderme et s’infectent. Leur extraction devra être confiée de préférence à un dermatologue ou un généraliste de façon à éviter l’extension de l’infection et la survenue de cicatrice indélébile.
Une autre infection encore plus fréquente est la folliculite de la barbe : elle est due au staphylocoque doré qui se loge à la base des poils. Une hygiène rigoureuse permet d’éviter cette dernière et l’emploi de mousse à raser ou d’une lotion contenant des agents antibactériens vient en général à bout du problème s’il n’est pas trop étendu.
Le rasoir doit être l’objet d’un nettoyage régulier et efficace pour éviter qu’il ne devienne l’agent propagateur d’infections. Evidemment, un rasoir ne se prête pas. Nettoyez les lames du rasoir électrique chaque semaine ; de l’alcool à 60 ° ou de l’eau et du savon font parfaitement l’affaire. Pour le rasoir mécanique, changez de lame toutes les semaines.
Pour éviter les petites infections de la barbe, il convient de se nettoyer l’épiderme avant de se raser. Une simple aspersion d’eau est insuffisante ; un gel nettoyant doux permet d’éliminer sueur, cellules mortes et germes. Ensuite on pourra procéder au rasage sur une peau bien nette et protégée par une mousse dense et onctueuse. Un rinçage soigneux permettra d’éliminer toute trace de produit irritant et sera suivi par un séchage en douceur avec une serviette propre réservée à cet usage. Les peaux les plus sensibles (si, si les hommes aussi !) se porteront mieux avec une protection hydratante.
C. V.