Les deux tiers des aveugles sont des femmes
(MFI) Une analyse de la cécité dans le monde, publiée par le British Journal of Ophtamology, montre que les femmes représentent 64,5 % de la population aveugle. D’une façon générale, l’Afrique, l’Inde et une partie de l’Asie concentrent les deux-tiers des cas. La prévalence de la cécité est de 0,10 % dans les pays riches et de 1,50 % en Afrique. Il ressort de cette étude que les régions rurales sont beaucoup plus touchées que les centres urbains des pays défavorisés. Cet écart économique se retrouve aussi dans les pays industrialisés où les riches sont proportionnellement 30 % moins nombreux à être non-voyants. Dans les pays en développement, les femmes ont un risque de cécité de 40 % supérieur à celui des hommes, contre 63 % dans les pays riches. Les causes de cécité diffèrent aussi selon la richesse du pays : la dégénérescence maculaire liée à l’âge est en tête dans les pays nantis alors que la cataracte, les vices de réfraction et les trachomes dominent dans les pays pauvres.
Le préservatif bat de l’aile...
(MFI) Selon une récente étude menée par un célèbre fabricant de préservatifs, 38 % des personnes interrogées admettent ne prendre aucune précaution pour se protéger du sida ou d’autres maladies sexuellement transmissibles. Près de la moitié (46 %) disent ne pas se sentir concernés par ce danger parmi les 18 500 adultes interrogés dans 28 pays du monde. Les Taïwanais, les Allemands, les Chinois et les Polonais sont ceux qui prennent le moins de précautions. A l’opposé, les Sud-Africains, les Nigérians et les Thaïlandais sont les plus nombreux à se protéger. Les Polonais et les Français estiment à 79 % et 72 % ne pas craindre d’être contaminés, alors que les Turcs et les Nigérians sont 98 % et 95 % à se dire inquiets face au risque du sida ou des autres MST.
Cancer du col : dépistage resserré et ciblé
(MFI) Plus de 80 % des 231 000 décès annuels dus au cancer du col de l’utérus se produisent dans les pays en développement. La pierre angulaire de la lutte contre cette maladie est le dépistage annuel par frottis mais cette approche s’avère trop coûteuse pour les pays en développement et même pour ceux à revenu intermédiaire. Une équipe internationale, réunie par l’Organisation mondiale de la Santé, préconise un dépistage resserré afin de parvenir, malgré tout, à abaisser le nombre de décès. Ces spécialistes recommandent de mieux cibler les femmes à hauts risques (celles de 35 à 49 ans ou de 30 à 50 ans), grâce à un test très sensible, de bonne qualité, pratiqué une ou deux fois dans leur vie. Même si un tel test n’est effectué qu’une seule fois, il permet de réduire de 25 à 30 % l’incidence des nouveaux cas.
Un cycle long accroît le risque de diabète
(MFI) Selon une récente étude américaine, les femmes ayant un cycle menstruel long (40 jours ou plus) ou irrégulier ont davantage de risques de développer un diabète de type 2. Les données concernant plus de 101 000 femmes ont été analysées : cycle menstruel, poids, taille, antécédents familiaux de diabète, activité physique. Les auteurs ont estimé que le risque de diabète de type 2 est 2,08 fois supérieur chez les femmes qui ont un cycle menstruel long ou trop irrégulier pour être évalué. Ce risque est encore plus élevé (3,86) chez les femmes qui, de plus, sont obèses. Selon les chercheurs, les irrégularités du cycle pourraient être des marqueurs d’anomalies métaboliques. Les femmes qui ont ce profil, suggèrent-ils, tireraient profit d’une modification de leur mode de vie (contrôle du poids et exercice) afin de réduire ce risque.
Arrêter de fumer : des comprimés à sucer
(MFI) Dernière aide proposée aux candidats au sevrage tabagique : le comprimé à sucer. Ces comprimés sont désormais vendus en pharmacie, sans ordonnance, en deux dosages de 2 et 4 mg. Ils sont réservés aux adultes de plus de 18 ans et comme tous les substituts nicotiniques, ils ont des contre-indications parmi lesquelles : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral récent ou phénylcétonurie (déficit enzymatique). La dose forte (4 mg) est destinée à ceux qui allument leur première cigarette dans les 30 minutes suivant le réveil. Les autres se contenteront du faible dosage (2 mg). Le traitement se déroule en trois étapes pendant lesquelles la prise de comprimés s’espace sur douze semaines, mais sans excéder six mois.
Epidémie d’obésité en Chine
(MFI) La Chine est le pays où le poids moyen des habitants augmente le plus rapidement au monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé. Ainsi, affirment des experts, elle pourrait compter quelque 200 millions d’obèses et être confrontée à un grave problème de santé publique d’ici à dix ans. Cette épidémie pourrait provoquer le développement de maladies comme le diabète, le cancer et les attaques cardiaques. Selon ces mêmes spécialistes, la progression de l’obésité serait le révélateur d’une malnutrition plutôt que celui d’une amélioration du niveau de vie. Les femmes victimes de malnutrition donnent naissance à des enfants trop petits, qui deviennent résistants à l’insuline en grandissant et souffrent d’un excès de glucose (sucre). Cette caractéristique favorise la prise de poids à l’âge adulte et la survenue du diabète.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
Boire peu provoque des crampes
(MFI) Vrai. Au cours d’un effort sportif, la survenue d’une crampe est souvent la conséquence d’un échauffement insuffisant ou d’une déshydratation. Le fait de boire, avant et pendant l’effort, supprime la plupart du temps ces douloureuses contractions. Mais les crampes peuvent se produire au repos, en pleine nuit, au point de provoquer un réveil bien désagréable.
La chaleur du lit ou une mauvaise position qui entrave la circulation sanguine les expliquent le plus souvent. Les femmes enceintes y sont particulièrement sujettes. Mais un manque de vitamine B, de calcium ou de magnésium peut aussi être en cause. Certaines maladies qui touchent les nerfs, la moelle épinière ou les muscles sont également à l’origine de crampes fréquentes.
Pour lutter contre la douleur que les crampes occasionnent, il faut tendre la jambe de façon à étirer le muscle endolori tout en le massant du bas vers le haut. Si la crampe touche le pied, redressez-le comme si vous vouliez que vos orteils touchent le genou. Mais vous en viendrez plus vite à bout si vous vous levez et que vous posez le pied sur une surface froide en mettant tout votre poids sur le côté douloureux.
Si les crampes sont très fréquentes, vous pouvez demander à votre médecin un médicament myorelaxant qui aide à détendre les muscles. Sinon, rien ne vous empêche d’essayer le vieux truc du savon de Marseille dont un morceau posé au fond du lit fait disparaître les crampes. Frotter l’endroit endolori avec un morceau du même savon permettrait aussi de soulager les crampes au cours d’un effort sportif.
C. V.