Pour 100 cal, t’as plus rien…
(MFI) Pour bien se porter, les nutritionnistes conseillent aux femmes de consommer 1 800 à 2 000 calories par jour et aux hommes 2 000 à 2 300, selon l’activité physique. L’idéal étant de dépenser à peu près ce que l’on consomme pour maintenir un poids relativement stable. Mais comme le montrent les quelques chiffres qui suivent, les calories sont beaucoup plus vite gagnées que dépensées…
– Pour gagner 100 calories en moins d’une minute :
vous avez le choix entre : 5 biscuits à apéritif ; une quinzaine d’amandes ; 7 frites ; 2 cuillères de confiture ; 1 portion de Corn Flakes ; 1 petite banane ; 1 grand verre de soda ; 1/2 croissant ; 4 carrés de chocolat ; 1 canette de bière ou 2 verres ; 1/2 barre de céréales ; 2 boules de sorbet.
– Pour brûler 100 calories en moins d’une heure :
il vous faudra travailler environ 56 mn sur votre ordinateur ou encore : jouer de la flûte pendant 42 mn ; faire du catch 33 mn ; laver les carreaux 28 mn ; passer l’aspirateur 24 mn ; masser quelqu’un pendant 21 mn (celui qui se fait masser devra lui attendre plus d’1 heure 1/2 pour le même résultat) ; jouer 19 mn au golf (en portant vos clubs) ou encore 10 mn au basket ou au tennis (en simple…).
Sandwich fromage contre syndrome X
(MFI) D’après une étude française réalisée par l’Inserm sur près de 5 000 personnes, les hommes qui mangent tous les jours plus de 50 g de pain et consomment plus d’un produit laitier ont 40 % de chances de moins que les autres d’être atteints du syndrome métabolique. Ce syndrome, encore appelé syndrome X, comprend une résistance à l’action de l’insuline, une intolérance au glucose, une hypertension, une dyslipidémie et parfois même une obésité abdominale. Alors messieurs, plus d’hésitation, si vous devez manger sur le pouce à midi, commandez dont un sandwich-fromage.
Le B.A.-Ba du biberon
(MFI) Le cas d’un nourrisson hospitalisé à 5 jours pour une déshydratation grave rappelle l’importance de prendre le temps et la peine de communiquer des messages simples. En effet, à la sortie de la maternité (J 3), le pédiatre avait inscrit sur le carnet de santé les indications suivante : « 6 x 70 ml la première semaine, 6 x 80 ml la deuxième semaine… » Or, la mère comprit qu’il fallait mélanger 6 mesures de lait dans 70 ml d’eau, instruction qu’elle suivit à la lettre 6 à 7 fois par jour ! D’où l’état du bébé…
Santé publique : le coût de l’obésité
(MFI) Le coût en termes de prise en charge médicale ou paramédicale de l’obésité massive a été évalué à partir d’un échantillon de plus de 14 000 individus représentatif de la population française. Le coût annuel direct attribuable à l’obésité serait compromis entre 4,2 et 8,7 billions de francs français, soit entre 0,7 et 1,5 % des dépenses totales de santé.
Maladies du cœur : au-delà du cholestérol
(MFI) L’excès de cholestérol dans le sang, le tabac, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité ou encore la sédentarité augmentent le risque d’avoir un infarctus. Mais la moitié de ceux qui font un infarctus ne présentent pas ces facteurs de risque « classiques » ; c’est pourquoi les scientifiques en ont cherché d’autres :
– Une augmentation des capacités de coagulation :
elle favoriserait la formation de caillots sanguins susceptibles de « boucher » les artères ;
– Une élévation du taux sanguin d’homocystéine :
celle-ci est normalement produite à partir des protéines et nécessite pour être dégradée des vitamines du groupe B (des essais sont en cours pour voir si une consommation plus élevée de ces vitamines entraînerait une réduction du taux d’homocystéine) ;
– Une infection par certains virus ou bactéries :
elle pourrait induire une réaction inflammatoire et des lésions de la paroi artérielle ;
– La présence en quantité importante de Lp(a) :
cette lipoprotéine particulière (les lipoprotéines sont les molécules qui transportent les graisses dans le sang), favorise le dépôt de cholestérol dans la paroi artérielle et la formation de caillots (le taux de Lp(a) est génétiquement déterminé et on ne sait pas, aujourd’hui, le diminuer).
Adolescentes : gare aux sodas
(MFI) Une étude américaine portant sur 460 adolescentes (15-16 ans) a évalué la possibilité d’une relation entre la consommation de sodas et la survenue de fractures. Les jeunes filles ont été soumises, dans le cadre scolaire, à un questionnaire confidentiel faisant état de leur poids, leur taille, leurs antécédents médicaux (interventions chirurgicales, fractures…), leur niveau d’activité physique (nulle, légère, modérée, élevée ou très élevée), leur comportement alimentaire (régimes ou non) et leur consommation de sodas (de type cola ou non).
Près de 80 % des adolescentes interrogées boivent des sodas : la moitié d’entre elles ne consomment que des boissons à base de cola, les autres boivent des boissons sans cola ou alternent les deux. Une jeune fille sur cinq déclare avoir eu une fracture. Tous sujets confondus, il existe une relation entre la consommation de sodas et les fractures osseuses. Tenant compte de l’activité physique, le risque est plus élevé chez celles qui sont actives et boivent des sodas.
On peut regretter que cette étude ne fasse pas précisément état du type de boisson (avec ou sans caféine, par exemple) et des quantités consommées. L’hypothèse d’une diminution du rapport calcium/phosphore chez les buveuses de sodas est avancée par les auteurs.
MFI/CERIN
Encadré : Vrai ou Faux ?
Personnes âgées : le fromage peut-il favoriser la constipation ?
(MFI) Faux. Certaines personnes âgées souffrant de constipation se privent à tort de fromage. Résultat : leur constipation n’est pas corrigée et la suppression du fromage, source essentielle en calcium, augmente le risque de carence calcique, déjà trop souvent observée chez les aînées. En cas de constipation, il est surtout recommandé d’avoir une activité physique régulière – la marche par exemple –, de boire beaucoup – ce qui n’est pas toujours facile pour les personnes âgées –, de consommer davantage de fibres sous forme de fruits crus ou secs – pruneaux – ou de pain complet.
MFI/CERIN