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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

26/10/2000

Chronique Santé

La cigarette accroît le risque de bec de lièvre

(MFI) Une toute récente étude américaine du National Center for Health Statistics établit pour la première fois une relation directe entre tabagisme maternel et risque de survenue d’un bec de lièvre. Pour y parvenir, les chercheurs ont relevé tous les certificats de naissance enregistrés en 1996 à travers le pays, soit 3 891 494 dossiers de nouveau-nés vivants.
Sur cet échantillon exceptionnellement large 2 207 enfants sont nés avec une fente labio-palatine (bec de lièvre). Les chercheurs ont en même temps étudié les mères de ces enfants pour savoir notamment si elles fumaient ou non. Ils ont ensuite comparé les résultats obtenus avec ceux d’un groupe de 4 414 enfants nés sans cette malformation. Cela leur a permis de faire le lien entre le tabagisme maternel et la survenue d’un bec de lièvre et surtout d’établir une relation directe entre quantité de cigarettes fumées et le niveau de ce risque.

Les carottes sont cuites et... meilleures

(MFI) Contrairement à ce que l’on croit généralement, les carottes cuites seraient plus riches en vitamines et en minéraux que les crues. Donc, meilleures pour la santé. Des scientifiques américains viennent de le démontrer en mesurant la quantité d’antioxydants contenue dans les carottes avant et après cuisson.
Surprenant, le niveau de ces composants augmente 34 % dès après cuisson et toujours plus inattendu, continue encore de grimper une semaine après leur mise en pot stérile. Ensuite, pendant trois semaines le niveau d’antioxydants décroît mais sans descendre jusqu’à celui des carottes crues. L’étude dirigée par Luke Howard (université de l’Arkansas) a été subventionnée par la firme Gerber, spécialiste des aliments en pots pour bébé. Howard entend refaire la même étude sur les patates douces et les haricots verts afin de vérifier que les carottes ne constituent pas une exception.

Les femmes sont en danger !

(MFI) Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) dans son dernier rapport juge préoccupante la situation de la femme dans le monde. C’est la maternité qui constitue le principal danger : près de 30 % des femmes (38 millions) dans les pays en développement ne bénéficient en effet d’aucun suivi prénatal. Conséquence directe, on dénombre ainsi chaque années 500 000 décès maternels.
L’avortement pratiqué dans des conditions dangereuses du point de vue sanitaire concerne 40 % des 50 millions de femmes qui y ont recours chaque année. 78 000 femmes en meurent parmi lesquelles les adolescentes sont de plus en plus nombreuses. Pour améliorer le statut des femmes les plus démunies, le FNUAP entend lutter contre l’analphabétisme, promouvoir la contraception, augmenter l’accès aux soins (accoucheuses) et réduire le taux d’infection des jeunes par le virus du sida. Ces actions sur le terrain coûteront 5,7 milliards de dollars : pour le moment, seuls 2,1 milliards sont disponibles.

4 jumeaux sur 10 dans le monde sont Africains

(MFI) Selon une étude de l’Institut National d’Etudes démographiques (INED), 2,8 millions de jumeaux sont nés dans le monde en 1999. Près de la moitié de ces naissances (41 %) a eu lieu en Afrique, un continent qui ne contient pourtant que 13 % de la population mondiale. Ce paradoxe s’explique cependant par un taux de natalité très supérieur aux autres régions : 37 pour 1 000 contre 21 en Asie et 10 en Occident. Le taux de gémellité y est également plus élevé : 20 pour 1 000 contre 12 en Occident et 7 en Asie.
Or, ces gémellités plus fréquentes représentent un véritable problème de santé publique. Une grossesse gémellaire est une grossesse à risque particulièrement en Afrique et naître jumeau constitue aussi un risque en début de vie : petit poids, naissance prématurée, complications liées à l’accouchement. L’accès aux soins médicalisés conclut Gilles Pison qui a dirigé ce travail, reste insuffisant en Afrique ce qui se traduit par un taux de mortinatalité pour un jumeau entre 100 et 200 pour 1 000, ce qui est considérable.

La syphilis avant ou après le Nouveau Monde

(MFI) Christophe Colomb est généralement suspecté d’avoir rapporté du Nouveau Monde la syphilis, une maladie vénérienne qui allait faire des ravages jusqu’à la découverte de la pénicilline dans les années 1940. Mais selon des archéologues de l‘université de Bradford (Angleterre), la syphilis était déjà présente en Europe au Moyen-Age, bien avant donc la découverte de l’Amérique.
Ces archéologues ont découvert des squelettes dans un monastère médiéval sur lesquels ils ont retrouvé les traces de la syphilis. La datation au carbone a montré que l’un des hommes, sans doute un moine, était décédé entre 1300 et 1450. C’est la première fois que des chercheurs trouvent autant de squelettes de cette époque portant les traces caractéristiques de la syphilis qui était alors considérée comme une punition divine et une maladie honteuse.

Chine : des enfants à problèmes

(MFI) Selon une étude officielle, plus du tiers des enfants chinois souffrent de problèmes psychologiques et de troubles du comportement. Ce travail mené auprès de 90 000 enfants d’âge préscolaire, filles et garçons âgés de 2 à 4 ans, montre que plus du tiers d’entre eux présentent soit une timidité maladive, une hyper-agressivité ou un refus de toute autorité.
D’autres enfants, souligne l’étude souffrent d’anxiété, d’une mésestime de soi ou d’hypocondrie... Aucune précision n’est apportée sur l’origine de ces troubles mais la presse officielle chinoise ne perd elle, aucune occasion de dénoncer à l’envi le statut d’« enfant-roi » des petits Chinois. Surprotégé, cet enfant (forcément) unique serait ainsi la première victime de la politique menée en Chine pour maîtriser la natalité.

Claire Viognier



Encadré : Vrai ou Faux ?
Une sieste l’après-midi, empêche l’enfant de « faire » ses nuits ?

(MFI) Faux. Jusqu’à environ 18 mois, l’enfant a besoin de faire deux siestes par jour, une le matin et une autre l’après-midi. Celle du matin n’est plus nécessaire autour de 3 ans mais certains gros dormeurs peuvent encore la réclamer à cet âge. La sieste de l’après-midi reste un besoin pour l’enfant jusqu’à environ 4 ans, voire 4 ans et demi même s’il fait des nuits de douze heures.
D’ailleurs c’est pourquoi elle est maintenue dans les écoles maternelles la première année et proposée la deuxième année à ceux qui le souhaitent. La sieste répond essentiellement à un besoin physiologique pour assurer à l’enfant qui bouge toute la journée, une bonne croissance et un temps de récupération. Ces phases de sommeil permettent aussi à l’enfant de se structurer mentalement et de stabiliser les mille et une acquisitions de ses journées débordantes d’activités.
Après sa sieste si l’enfant joue, va faire une promenade, prend un bain, dîne et s’amuse encore un peu, il sera assez fatigué pour faire une bonne nuit. Par contre, s’il passe des heures devant la télévision vous pouvez avoir quelques difficultés à le coucher le soir. Si un enfant actif dort deux ou même trois heures l’après-midi, c’est qu’il en a besoin et cela ne raccourcira pas ses nuits.
Certains enfants « petits dormeurs » refusent absolument la sieste l’après-midi. Pour ceux-là, le simple fait qu’ils soient tranquilles avec un livre ou un jouet leur sera bénéfique. Bien au calme dans une pièce à la lumière tamisée, même le plus turbulent risque d’ailleurs de s’endormir pour une bonne sieste imprévue...et réparatrice.

C. V.





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