Le café au lait est-il indigeste ?
(MFI) C’est une question de tolérance individuelle. Si vous le digérez bien, continuez à prendre votre café au lait ou lait au café (c’est mieux) au petit déjeuner. Il est vrai que certaines personnes ne le tolèrent pas bien. Arrivé dans l’estomac, le lait caille en fines particules, c’est normal. Mais, avec du café, les particules sont alors plus grosses et restent plus longtemps dans l’estomac. Elles peuvent donner une sensation de digestion plus lourde. Dans ce cas, buvez votre lait nature ou remplacez-le par un yaourt ou un fromage, pour assurer un apport suffisant en calcium et en protéines.
Obésité : les comportements alimentaires en question
(MFI) La génétique ne semble pas pouvoir être mise en cause pour expliquer un phénomène aussi récent et explosif que l’obésité : une « mutation » de fraîche date est improbable, explique le Pr. Jeanine Louise Sylvestre, du Laboratoire de physiologie du comportement alimentaire. Tout oriente au contraire vers une modification des comportements alimentaires et sociaux. On a depuis longtemps évoqué le rôle d’une alimentation déséquilibrée, trop riche en graisses et en sucres d’absorption rapide. On suspecte aujourd’hui avec insistance l’augmentation du nombre quotidien des prises alimentaires.
Des enquêtes menées auprès de femmes obèses ont pu mettre en évidence des prises alimentaires fréquentes entre les repas : le seul fait de supprimer ces prises était déjà efficace sur leur poids. Par contre, d’autres travaux, plus anciens, trouvent que l’augmentation du nombre des petits repas dans la journée peut rendre certains sujets moins gras et plus minces…
« Mon enfant ne supporte pas le lait »
(MFI) Selon le Dr Francis Raul (Inserm), l’intolérance dont on parle n’est pas une intolérance au lait, mais à son sucre : le lactose. Celui-ci, pour être digéré, exige la présence d’une enzyme intestinale, la lactase. Il existe des cas extrêmement rares, où cette enzyme fait défaut. Le déficit congénital en lactase est une anomalie héréditaire qui se manifeste dès la naissance : elle provoque des diarrhées et demande à être diagnostiquée à temps, pour éviter tout risque de déshydratation sévère. Encore plus rares sont les cas d’intolérance familiale sévère au lactose. Il s’agit, là encore, d’une anomalie héréditaire : l’enfant, cette fois, a l’enzyme nécessaire pour digérer le lactose, mais c’est la muqueuse de son estomac qui, tout en étant par ailleurs normale, laisse passer le lactose qui arrive dans le sang, dans les urines, sous une forme non digérée, et provoque une intoxication de l’organisme.
Quand le travail « bouffe » les femmes
(MFI) Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce n’est pas pour des raisons économiques, ni par lassitude de la cantine, que beaucoup de femmes déjeunent dans leur bureau à midi ! C’est en fait pour gagner du temps et réguler leur charge de travail… Cela ne veut pas dire que les hommes n’ont pas de conscience professionnelle ! Mais, eux, ne sacrifient pas leur déjeuner ; ils arrivent plus tôt le matin ou surtout partent plus tard. Pour la plupart des femmes, cela se révèle impossible, la journée de travail étant marquée par deux butées fixes : les heures d’arrivée et de départ imposées par les enfants (à amener et aller chercher à l’école ou chez la nourrice) et par le mari (qui rentre tard et affamé).
Alimentation et maladie de Parkinson
(MFI) On estime qu’environ 3 % des plus de 65 ans seraient atteints de la maladie de Parkinson. L’augmentation de la durée de vie devrait conduire à multiplier ce chiffre par 2 dans les 30 à 40 prochaines années. L’origine de la maladie reste inconnue. Une certaine prédisposition familiale et l’influence de l’environnement, avec notamment un rôle néfaste des pesticides, ont été évoqués. Cette méconnaissance de l’étiologie rend difficile le traitement de la maladie. C’est pourquoi les chercheurs s’intéressent de plus en plus à sa prévention et au rôle de l’alimentation : il semblerait que la consommation de vin, de viande, d’œufs, de pain, de tomates et de café soit associée à un moindre risque… A suivre.
Boissons sucrées : à consommer avec modération
(MFI) L’apport en sucre ajouté est particulièrement élevé pour les sodas et colas, avec 20 à 25 morceaux de sucre par litre. Pour s’en apercevoir, il suffit d’en boire un verre resté à température ambiante, le froid diminuant fortement la sensation du goût sucré. Or, ces boissons sont parfois consommées en grande quantité par les enfants et adolescents. Cette surconsommation entraîne une surcharge calorique, et contribue aux insuffisances d’apport en calcium. Leur consommation doit donc rester occasionnelle. Les jus de fruits sont plus intéressants du point de vue nutritionnel. Extraits des fruits, ils en gardent la plupart des propriétés. Ils apportent de la vitamine C, des minéraux, des oligo-éléments et du fructose (sucre du fruit). Mais les jus ne peuvent remplacer totalement, ni les fruits frais car ils sont dépourvus de fibres, ni l’eau du fait de leur teneur en sucre.
MFI/CERIN
Encadré : Vrai ou Faux ?
Faut-il boire moins en hiver ?
(MFI) Faux. Même en hiver notre corps a besoin d’environ 2,5 litres d’eau par jour (perte par les urines, la respiration, la transpiration…). Il est nécessaire de compenser ces pertes pour éviter la déshydratation. Les aliments, grâce à leur eau de constitution, nous en apportent déjà un litre. Pour compléter ces apports, il faut donc boire au moins 1,5 litre de boisson dans la journée. Si vous avez moins soif en hiver, pensez à prendre des boissons chaudes (tisanes, thé, bouillon, potage, café, lait). En cas de gastro-entérite ou de fièvre, pensez à augmenter ces quantités !
MFI/CERIN