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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

07/02/2002
Chronique Santé

Virus variolique : destruction en sursis

(MFI) Décidée en 1996, la destruction des derniers stocks de virus variolique vient encore une fois d’être repoussée (jusqu’à la fin de cette année) par l’Organisation mondiale de la Santé. Cela devrait permettre la poursuite des recherches en cours pour améliorer les traitements antiviraux actuels.
Compte tenu du contexte international, plusieurs pays ont aussi souhaité reconstituer leur stock de vaccins antivarioliques dans la crainte d’une attaque bioterroriste. D’autre part, les experts surveillent toujours les cas de « variole du singe » qui ont surgi, en 1997, en République Démocratique du Congo. Le principe de précaution et de prudence est plus que jamais de mise, estime l’OMS.


En voiture, c’est l’arrière qui tue

(MFI) Selon une récente étude japonaise, 80 % des décès des passagers attachés à l’avant d’une voiture pourraient être évités si ceux des places arrières bouclaient leur ceinture. Ce travail, mené par le Dr Masao Ichikawa, a été réalisé à partir des données d’environ 100 000 accidents sur 5 ans, dans lesquels il y avait au moins deux passagers à l’arrière.
Il a pu ainsi comparer le risque de décès pour les passagers avant selon que les passagers assis à l’arrière avaient ou non bouclé leur ceinture. Les résultats sont éloquents : le risque de décès est multiplié par cinq quand les passagers de l’arrière ne sont pas attachés, le choc les projetant violemment vers l’avant. Pour le Dr Ichikawa, la preuve est faite de la nécessité pour tous les passagers d’une voiture de boucler leur ceinture, à l’avant comme à l’arrière.

Stérilisation masculine aux ultrasons

(MFI) La vasectomie, ou stérilisation masculine, se pratique en intervenant sur les canaux déférents pour empêcher le passage des spermatozoïdes. Une nouvelle technique, encore expérimentale, devrait bientôt permettre de se passer de scalpel grâce à l’utilisation des ultrasons.
Ceux-ci traversent la peau, qui est protégée de tout risque de brûlure, font coaguler les cellules et bloquent les déférents sous l’effet des 50 degrés Celsius obtenus. L’équipe de Baltimore (Etats-Unis) qui a mis au point cette technique sans incision, pense qu’elle pourrait être très utile notamment dans les pays où les chirurgiens et les équipements médicaux sont rares.


Suicide : une épidémie émergente

(MFI) Considéré comme un «problème majeur de santé publique» par l’OMS, le suicide cause chaque année la mort d’un million de personnes dans le monde. Dans son dernier bulletin, l’Organisation mondiale met en évidence la très inquiétante croissance du taux de suicide. Ainsi, les chiffres actuels, déjà accablants, risquent d’augmenter de 50 % d’ici 2020.
Certains spécialistes parlent même à propos du suicide, « d’épidémie émergente » mettant en avant le fait qu’il tue autant que le paludisme. Une meilleure prise en charge des maladies mentales, telles que la dépression majeure, est une priorité pour réduire le suicide, estime le Dr Danuta Wasserman, spécialiste suédoise de la question. Car « la dépression est en cause dans 50 à 90 % des suicides et un dépressif présente un risque 36 fois plus élevé de mettre fin à ses jours qu’un sujet en bonne santé ».


Quand arrêter de fumer avant une opération ?

(MFI) La réduction de moitié ou l’arrêt de la consommation de tabac avant une intervention chirurgicale permet de réduire le risque de complications. C’est la conclusion d’une étude qui a porté sur 120 fumeurs juste avant leur opération, publiée dans le Lancet et menée par le Dr Ann Moller (Copenhague, Danemark).
Chez les opérés qui avaient continué à fumer, 52 % ont eu des complications (cardio-pulmonaires, rénales, neurologiques ou chirurgicales) contre à peine 18 % chez ceux qui avaient réduit ou arrêté le tabac. Par ailleurs, la durée d’hospitalisation a été en moyenne de 2 jours plus longue chez ceux qui avaient conservé leur habitude tabagique. Tout en soulignant que la durée optimale pour l’arrêt du tabac reste à déterminer, le Dr Muller estime que six semaines avant une opération sont un minimum.


Une puce veille sur votre tension

(MFI) Destinée à l’origine au contrôle des moteurs d’avions, une puce électronique pourrait désormais surveiller la tension artérielle de patients à risque. Mise au point par le Dr Jay Yadav (Cleveland, Etats-Unis), cette technique permettrait d’avoir des informations en temps réel sur l’état d’un patient.
Placée à des points clés du corps, la puce surveillera la tension artérielle du malade à risque cardio-vasculaire. Elle avertira aussitôt l’équipe médicale en cas d’anomalie, sans attendre la survenue de complications. Le minuscule capteur serait implanté dans le corps du patient ou directement dans son cœur, via un cathéter, afin d’éviter une intervention sur ces malades fragiles. Cette technique a l’immense avantage, précise son inventeur, de préserver la qualité de vie du malade à risque en le maintenant à son domicile tout en lui assurant un maximum de sécurité.

Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Pour un enfant, manger de la soupe ou des légumes, c’est pareil


(MFI) Vrai et faux. Certains enfants n’apprécient pas les légumes, c’est un fait. Ils détestent tout particulièrement les légumes fibreux et c’est bien dommage car ce sont ceux qui assurent un bon transit intestinal. Leur en faire manger sous forme de potage est une bonne façon de contourner cette difficulté. On leur assure ainsi un apport correct en eau, minéraux et même en fibres qui, une fois passées dans la soupe, seront bien mieux acceptées, même par les plus difficiles.
Un bol de soupe contient plusieurs variétés de légumes, en général 4 ou 5, l’équivalent d’une portion d’environ 150 grammes, ce qui est tout à fait convenable. Mais que ce soit sous forme de légumes entiers ou de potage, cela ne remplace pas les crudités qui restent la meilleure source de vitamine C. En effet, la cuisson détruit presque totalement cette vitamine qui est la plus fragile de toutes.
Il convient si le repas est essentiellement constitué de légumes cuits, de l’accompagner de crudités en entrée ou d’un fruit cru en dessert. Sachez enfin qu’un enfant jusqu’à 3 ans a besoin d’un minimum de 30 mg de vitamine C par jour et qu’une orange, par exemple, en contient 50 mg par 100 g de fruit. La vitamine C joue un rôle essentiel dans l’immunité, la croissance et le fonctionnement endocrinien.

C. V.




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