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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

02/05/2002
Chronique Santé

Puberté précoce : produits capillaires soupçonnés

(MFI) Des produits capillaires plus particulièrement destinés à la clientèle noire contiendraient des hormones, selon le magazine scientifique britannique New Scientist. Ces produits pour cheveux, même si l'analyse n'y décèle qu'une faible quantité d'oestrogènes, peuvent être une cause de puberté précoce. Cinq compagnies au moins commercialisent encore ces produits aux Etats-Unis ; bien qu'ils soient interdits en Europe, ils restent accessibles sur Internet ou sur le marché parallèle.
D'après une étude américaine, près de la moitié des fillettes noires montrent des signes de puberté vers huit ans contre à peine 15 % des fillettes blanches. En Afrique, la puberté survient plus tard. Une telle différence pourrait en partie s'expliquer par l'usage de ces produits capillaires aux hormones dont près de la moitié des parents noirs américains seraient acheteurs. Ces shampoings, baumes et démêlants traitent les cheveux secs, fragiles ou cassants.


Sécheresse buccale et cancer du poumon

(MFI) Un médicament français traditionnellement utilisé contre la sécheresse buccale pourrait s'avérer efficace contre le cancer du poumon du fumeur, selon une étude canadienne. Le Dr Stephen Lam (Colombie britannique) qui a mené ces travaux, souligne que le risque pour un ancien fumeur présentant des lésions pré-cancéreuses est diminué de 22 % pendant les six mois d'utilisation du médicament. Un résultat jugé très prometteur pour les anciens fumeurs qui présentent toujours un risque élevé de cancer, même des années après avoir arrêté de fumer.
L'étude a duré six mois sur des volontaires présentant des lésions pré-cancéreuses. Les malades traités par le Sialor ou Sulfarlem (Solvay Pharma) avaient un risque de 32 % de développer de nouvelles lésions ou un cancer du poumon, contre 54 % dans le groupe non traité. D'autres études à large échelle sont toutefois nécessaires pour prouver l'efficacité de ce produit.


Grossesse : limiter la prise de poids pour protéger ses seins

(MFI) Le fait de prendre plus de 17 kilos pendant la grossesse augmenterait le risque de cancer du sein après la ménopause, affirme une récente étude américaine. Selon les travaux du Dr Leena Hilakivi-Clarke, les femmes qui prennent plus de 17 kilos pendant leur grossesse ont 40 % de risques en plus de développer ce cancer au moment de la ménopause.
Ce risque augmenté s'explique, selon de nombreux scientifiques, par le fait que les cellules graisseuses fabriquent des oestrogènes. C'est cet excès d'hormones qui serait dangereux justement pendant une période où les seins se développent.


Café contre carie

(MFI) Des constituants du café ont la propriété de s'attaquer aux bactéries qui forment la plaque dentaire à l'origine des caries. Une chercheuse italienne, Carla Pruzzo (université d'Ancona), a ainsi démontré qu'un composant du café, la trigonelline qui lui donne son amertume, est un anti-adhésif efficace. Il empêche les principaux germes responsables de la carie de se coller à la surface des dents.
L'équipe de Carla Pruzzo doit maintenant expérimenter sa théorie sur des dents humaines et animales avant de conclure son étude. D'autres boissons comme le thé ou le jus de canneberge (baie rouge d'Amérique du Nord) sont également à l'étude pour déterminer si elles possèdent les mêmes propriétés anti-caries.


L'hormone du fer enfin découverte

(MFI) Des chercheurs français dirigés par le Pr Axel Khan viennent de mettre à jour l'hepcidine, une hormone qui joue un rôle clé dans le métabolisme du fer. L'hepcidine serait au fer ce que l'insuline est au glucose : un garant de son maintien à un taux normal. Cette découverte devrait relancer les recherches sur des traitements contre les maladies humaines liées à une insuffisance ou, au contraire, à un excès en fer.
Le déficit en fer entraîne des anémies alors que l'excès est toxique pour le foie, le coeur ou le pancréas comme c'est le cas dans l'hémochromatose ou la thalassémie, une maladie très fréquente en Afrique. Dans l'immédiat, les chercheurs travaillent à mettre au point un dosage sanguin de l'hepcidine en espérant que ce qu'ils ont découvert chez la souris se vérifie chez l'homme.


L'aspirine en prévention du cancer de la prostate

(MFI) Une équipe de la célèbre clinique Mayo (Rochester, Etats-Unis) affirme que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pourraient protéger du cancer de la prostate. Le Dr Rosebud Roberts a ainsi suivi, durant plus de cinq ans, près de 1400 hommes âgés de 60 ans et plus. Quatre hommes sur dix ont reçu un comprimé d'aspirine chaque jour pendant la durée de l'étude, les autres ne prenaient aucun traitement.
Bilan, 4 % des hommes qui ont pris de l'aspirine au long cours ont développé un cancer de la prostate contre 8 % dans l'autre groupe. Pour le Dr Roberts, cette étude ne doit pas inciter les seniors à se mettre systématiquement à l'aspirine quotidienne. Mais des travaux complémentaires qui sont déjà en cours, devraient cependant clarifier les choses rapidement. Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers masculins développés après 50 ans dans les pays industrialisés.


Claire Viognier


Vrai ou Faux : On doit s'abstenir de chocolat quand on a un excès de cholestérol

(MFI) Faux. Le chocolat noir, contrairement au chocolat au lait, ne contient pas de cholestérol. Vous pouvez parfaitement croquer quelques carrés de bon chocolat pour votre plaisir et même pour votre santé. Le chocolat noir contient, en effet, des phytostérols qui freinent l'absorption intestinale du cholestérol apporté par les autres aliments. Quant au beurre de cacao, il contient certes des graisses mais celles-ci ont la particularité de faire augmenter le taux de «bon» cholestérol (HDL) et de diminuer celui du «mauvais» (LDL). Certes, le chocolat est bon pour vos artères mais à condition de ne pas en abuser comme le démontre une récente étude conduite à Boston (Etats-Unis).
Au cours de ce travail mené auprès de 7 800 hommes anciens étudiants de Harvard, ceux qui consommaient du chocolat voyaient leur existence prolongée de pratiquement une année par rapport à ceux qui n'en mangeaient pas. Le taux de mortalité serait le plus faible parmi les hommes qui croquent du chocolat entre une et trois fois par mois.
La modération semble payer car ceux qui en mangeaient plus de trois fois par semaine n'en retiraient pas les mêmes bénéfices. Cet effet protecteur du chocolat serait dû à la présence de phénols antioxydants qui réduisent les risques de maladies coronariennes.

C. V.




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