Souches de variole : on garde !
(MFI) Après plusieurs années de tergiversation, l'OMS a finalement décidé de conserver les différentes souches de variole actuellement stockées. Le risque d'utilisation de ce virus comme arme biologique justifie la poursuite des études en cours.
Les souches encore disponibles continueront d'être stockées pour l'essentiel aux Etats-Unis et en Russie. L'Assemblée mondiale de l'OMS se donne ainsi plusieurs années pour achever les recherches fondamentales et notamment le séquençage complet de ce virus et ses nombreux variants.
Sida : la Russie aux abois
(MFI) Selon la Banque Mondiale (BM), le nombre de Russes emportés par le sida passera de 500 par mois en 2005 à 21 000 en 2020. Dans le même temps, le nombre de séropositifs passera de 1,2 million en 2005 à 2,3 millions en 2010 et à 5,4 millions en 2020 selon le scénario le plus « optimiste » élaboré par la BM.
Mais selon une projection « pessimiste », les coûts du traitement des victimes du sida risquent de se révéler insoutenables pour le budget de l'Etat russe. Le rapport de la BM souligne également que si on n'offre pas aux malades de traitement anti-rétroviral, les conséquences seront « tragiques ». La majorité des séropositifs en Russie sont des jeunes toxicomanes qui se sont contaminés en partageant des seringues.
Trop de cholestérol : mettez-vous à l'amande
(MFI) Une équipe de chercheurs de Toronto (Canada) a constaté que la consommation d'amandes faisait baisser le taux du « mauvais » cholestérol (LDL). En mangeant tous les jours une poignée de ce délicieux oléagineux, il serait possible d'abaisser le taux de LDL de 3 %.
Par ailleurs, les scientifiques ont constaté que les consommateurs réguliers d'amandes ne prenaient pas de poids. Particulièrement riche en vitamine E et en fibres, l'amande contribue ainsi à protéger les cellules du vieillissement et régule le métabolisme des glucides chez les diabétiques.
Bébé allaité, bébé futé
(MFI) Des scientifiques danois viennent d'établir une relation entre la durée de l'allaitement et le quotient intellectuel (QI) à l'âge adulte. Plus 3 000 personnes ont été suivies pendant environ 40 ans avec une évaluation de leur QI et un entretien avec leur mère précisant la durée de l'allaitement.
Plus la durée de l'allaitement était longue, meilleurs étaient les scores aux différents tests d'évaluation de l'intelligence. Pour les chercheurs, cette différence pourrait s'expliquer par de nutriments spécifiques au lait maternel qui stimuleraient le développement intellectuel. Ils évoquent aussi le contact physique plus important entre la mère et l'enfant durant l'allaitement qui contribuerait également à aviver l'intelligence.
Le stress tue les femmes, le surmenage les hommes
(MFI) Un cardiologue américain vient de mener une étude auprès de 122 hommes et femmes qui avaient survécu à un arrêt cardiaque. Il s'est avéré que parmi les victimes de ces accidents, une femme sur deux avait vécu des expériences douloureuses : perte d'un proche, divorce, chômage... Ces évènements avaient été à l'origine d'un stress psychologique intense, parfois chronique.
Chez les hommes, près de 40 % ont aussi évoqué le stress mais physique celui-là. Cette tension ressentie juste avant leur accident avait le plus souvent comme origine le surmenage. Même si les causes ne sont pas les mêmes, remarque le Dr Norman Ratliff, qui a dirigé ce travail, les hommes comme les femmes voient dans ces circonstances leur taux d'adrénaline augmenter trop fortement. Ce qui engendre par ricochet une accélération des battements et des troubles du rythme qui peuvent déboucher sur un arrêt de la contraction cardiaque.
Asthme ou diabète
MFI) Les enfants asthmatiques ou allergiques seraient génétiquement à l'abri d'un diabète de type 1 (insulinodépendant). Des travaux menés par des chercheurs finlandais font en effet ressortir que la réponse immunitaire sollicitée par l'asthme et les allergies protégerait de celle qui amène la destruction des cellules produisant l'insuline dans le diabète de type 1.
Les médecins ont étudié plus de 800 enfants pour repérer ceux qui présentaient un asthme ou une allergie aux acariens, aux poussières ou qui avaient subi une ablation des amygdales. Ces derniers ont un risque plus élevé de devenir asthmatiques plus tard. La fréquence de l'asthme et des allergies dans le groupe s'est révélée inversement proportionnelle à celle du diabète de type 1. Ce qui amène les chercheurs à penser qu'une prédisposition aux allergies serait protectrice vis-à-vis du risque de diabète de type 1 chez les enfants.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
La gale disparaît-elle spontanément ?
(MFI) Faux. Cette maladie, bénigne mais très contagieuse, se manifeste par de fortes démangeaisons. Elle est due à un parasite, le sarcopte, qui appartient à la famille des acariens. La gale se transmet d'un individu à l'autre par simple contact (une poignée de mains peut suffire) ; les enfants sont souvent les premiers à être contaminés. Si on ne traite pas rapidement, toute la famille risque à son tour d'être touchée.
La gale se reconnaît d'abord et avant tout au prurit intense que provoque la femelle du parasite en creusant un tunnel sous la peau pour y pondre ses oeufs. On peut distinguer alors des petites traînées grisâtres prédominant entre les doigts, sur les poignets, les coudes, les pieds, les aisselles, les organes sexuels, mais jamais sur le visage.
Le traitement doit être administré à tous les membres de la famille. Il consiste en l'application, trois jours de suite, d'une lotion à base de benzoate de benzyle sur tout le corps sauf la tête, après un savonnage soigneux sous la douche. Pour l'enfant de moins de deux ans, une seule application suffit en évitant les mains pour éviter qu'il n'ingère le produit. Les vêtements, draps, couvertures seront laver à la plus haute température possible. Sinon, une pulvérisation de poudre DDT pourra être utilisée par exemple sur les matelas, ou encore un fer chaud. Les démangeaisons doivent cesser en une dizaine de jours.
C. V.
|