Etes-vous allergique aux baisers ?
(MFI) Selon deux grandes revues médicales, l’allergie au baiser serait plus fréquente qu’on ne le croit. Le Lancet rapporte le cas d’une femme de 45 ans qui, chaque fois qu’elle embrassait son mari, voyait ses lèvres gonfler et se couvrir d’urticaire. Un mystère, jusqu’au jour où les médecins découvrent que Madame est allergique à un antibiotique que Monsieur utilise pour soigner une gingivite. Plus étonnant encore, un travail californien rapporté par le New England Journal of Medicine. Des personnes se sachant allergiques à différents aliments (poisson, noix, cacahuètes…), et prenant donc grand soin de les éviter, ont eu des réactions allergiques après avoir été embrassées par quelqu’un sur les lèvres, sur les joues ou dans le cou. Le « quelqu’un » en question avait tout simplement mangé l’aliment qui leur était interdit. Les auteurs conseillent donc aux parents d’enfants allergiques d’être vigilants sur les bisous, et aux sujets allergiques en âge d’avoir des relations amoureuses d’en parler à leurs amis.
Quand l’odorat guide nos choix
(MFI) Devant un aliment, le premier désir -et souvent le premier plaisir- passe par l’odeur. Une odeur qui parfois nous rappelle notre enfance (comme Proust et sa madeleine…). Nos préférences alimentaires sont aussi souvent liées à nos souvenirs et habitudes d’enfance (quoi de meilleur que la cuisine de sa mère ou de sa grand-mère ?) et, semble-t-il, à des facteurs héréditaires (dans certaines familles, on aime ou on déteste les mêmes aliments de génération en génération). Dans un autre registre, des travaux récents suggèrent que pour les femmes, le choix d’un partenaire est aussi guidé par leur nez, leurs souvenirs d’enfance et leur génétique. En effet, des chercheurs ont pu établir que les femmes préféraient les odeurs d’hommes proches de la leur, mais surtout celle des individus ayant des gènes semblables à ceux qu’elles ont hérités de leur père. Les odeurs perçues dans l’enfance, mais aussi la composante héréditaire de l’olfaction, joueraient donc un rôle important sur nos comportements, qu’ils soient ou non alimentaires.
Grossesse : sept conseils contre les nausées
(MFI) Une femme enceinte sur deux souffre de nausées au début de sa grossesse. Observer certaines précautions alimentaires évite souvent d’en venir aux médicaments. On conseille ainsi de ne pas rester l’estomac vide au réveil et de prendre si possible son petit déjeuner au lit : fruit, pain grillé avec un peu de beurre, café ou thé léger, lait ou produit laitier… De ne pas boire trop de liquide le matin et de modérer sa consommation de thé ou de café. Alcool et tabac sont à proscrire. Faire de petites collations (avec pain et laitages à 10 heures et à 16 heures) plutôt que des repas principaux trop copieux. Ne pas s’allonger juste après avoir mangé. Aux repas principaux, éviter les fritures, les sauces, les épices, et tous les aliments aux odeurs dérangeantes. Garder une place au pain et aux féculents, mixer les fruits et légumes qui « ne passent pas » en purées ou en compotes. En cas de dégoût de la viande, la remplacer par des oeufs, des produits laitiers ou du poisson. Toujours aérer la cuisine. Si nécessaire, boire de temps à autre un citron pressé ou un verre d’eau gazeuse.
Quelles sont les vitamines bonnes pour la peau ?
(MFI) Certaines vitamines contribuent au maintien du bon état de la peau. Ce sont essentiellement les vitamines A, PP et B5. On trouve la vitamine A dans le beurre, le jaune d’œuf, le foie, le lait entier : 15 g de beurre, un oeuf et une portion de fromage couvrent 40 à 50 % des besoins en vitamine A de la journée pour un adulte. Les sources de vitamine PP sont le foie, les viandes et les poissons, les légumes et les céréales complètes : une escalope de dinde de 100 g apporte la moitié des apports recommandés. Les produits animaux (viande, foie, poisson, oeuf), le pain complet et les fruits secs sont les principaux fournisseurs de vitamine B5. Il est à noter que la levure de bière est particulièrement riche en vitamines PP et B5.
Que préparer pour le pique-nique des enfants ?
(MFI) Voici quelques conseils pour un pique-nique équilibré que votre enfant va transporter dans son sac à dos à température ambiante pendant 2 ou 3 heures. Le matin même vous préparez un sandwich jambon-beurre et un sandwich au fromage à tartiner (crème de gruyère par exemple), que vous enveloppez dans du papier aluminium et que vous mettez au réfrigérateur. Si votre enfant est petit, faites les sandwiches au pain de mie, plus faciles à manger. Mettez-les dans le sac juste au moment de son départ. Puis complétez le pique-nique avec des fruits. Vous pouvez aussi prévoir une compote en pot avec sa cuillère en plastique et quelques biscuits secs en évitant ceux au chocolat. Il ne faut surtout pas oublier la petite bouteille d’eau nature ou la gourde remplie d’eau du robinet. Il n’est pas utile de prévoir des jus ou des sodas qui donnent encore plus soif : seule l’eau a sa place au cours des repas. Pensez également à glisser quelques serviettes en papier avec le pique-nique.
Quels sont les aliments à risque en cas de chaleur ?
(MFI) Tous les aliments frais qui se conservent au froid sont à risque de développement bactérien. Il faut être particulièrement attentif au respect de la chaîne du froid en contrôlant les températures du réfrigérateur et du congélateur. Certains aliments sont plus fragiles. Il s’agit de la mayonnaise qui tourne très rapidement, des coquillages, de la viande consommée crue (tartares de bœuf et de poisson, carpaccio), des pâtisseries à la crème, des crèmes glacées et des charcuteries qui se dégradent très vite si elles sont mal conservées. Avant tout, n’oubliez pas de vérifier les dates-limite de consommation lors de l’achat.
MFI/CERIN
Encadré : Vrai ou Faux ?
Pour maigrir, faut-il consommer de la margarine ?
(MFI) Faux. La margarine est une matière grasse. Même si elle est moins riche en graisse que l’huile (82 % de matière grasse contre 100 %), elle en apporte autant que le beurre, et par conséquent apporte aussi la même quantité de calories. La margarine ne fait donc pas maigrir. En revanche, le beurre a bien meilleur goût. À vous de choisir, et de ne faire d’excès ni de l’un ni de l’autre !
MFI/CERIN
|
