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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

08/08/2002
Chronique Santé

Téléphones portables : une étude les disculpe

(MFI) Les téléphones portables ne semblent pas provoquer de cancer selon une étude américaine financée, il faut le dire, par l’industrie de la téléphonie mobile. Les chercheurs (école de médecine de l’université Washington, Saint-Louis, Missouri) ont exposé 480 rats à de fortes doses de rayonnements à raison de quatre heures par jours, cinq jours par semaine pendant deux ans afin d’imiter un haut niveau d’exposition auquel pourrait être soumis les êtres humains. Aucune hausse significative d’aucun type de tumeur au cerveau, foie, poumon ou rein n’a été retrouvée. « Autant que je puisse en juger, a conclu le Pr Joseph Roti, un radio-oncologue qui a dirigé l’étude, le plus grand danger du téléphone portable est posé par le fait de conduire et de l’utiliser en même temps. »

Vaccin anti-sida : on piétine

(MFI) Le Pr Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida, estime qu’on est encore très loin d’un vaccin efficace dans le domaine de la prévention. Il croit plutôt à une approche vaccinale thérapeutique qui serait utilisée comme un traitement complémentaire des médicaments actuels. C’est une voie qui est choisie majoritairement par les équipes de recherche pour aider à la restauration du système immunitaire après une trithérapie, a-t-il déclaré en marge de la 14e conférence internationale sur le sida de Barcelone. Le vaccin préventif va encore demander beaucoup d’efforts et d’esprit d’innovation et, admet le chercheur, « J’ai l’impression plutôt qu’on piétine dans ce domaine ». Luc Montagnier se dit néanmoins optimiste au vu des avancées qui ont été faites depuis le début de cette maladie.

Riches ou pauvres, les cancers diffèrent

(MFI) Le 18e Congrès international sur le Cancer qui vient de se tenir à Oslo (Norvège) a mis l’accent sur le poids grandissant du cancer dans le monde. En l’an 2000, plus de 10 millions de personnes ont développé une tumeur maligne et parmi elles plus de 6 millions sont décédées des conséquences de leur maladie. Il existe des disparités importantes entre pays riches et pauvres pour ce qui concerne l’accès aux soins. Mais les types de cancer sont aussi différents. Les organes les plus touchés dans les pays industrialisés sont les poumons, le sein, le colon/rectum, l’estomac et le foie. Dans les pays en développement, 25 % des tumeurs sont imputables à un agent infectieux (contre 8 % ailleurs). C’est le cas des hépatites B et C (cancer du foie) provoquées par un virus, du papillomavirus responsable du cancer du col de l’utérus et de la bactérie helicobacter pylori, mise en cause dans les cancers de l’estomac.

Risque de contamination du sida encore sous-estimé

(MFI) Une enquête menée par l’ONU dans 39 pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes montre que les causes et effets du sida restent encore très méconnus. Ainsi, 25 % des personnes interrogées dans chaque pays pensent que le sida est rarement mortel. Une grande majorité des hommes affirme avoir changé de comportement mais seul un petit pourcentage utilise des préservatifs, l’unique protection efficace lors des relations sexuelles.
Dans presque tous les pays étudiés, au moins les deux tiers des femmes et huit hommes sur dix estiment courir un risque faible ou même aucun risque d’infection. Dans certains pays comme le Bénin, le Burkina Faso ou Madagascar, la moitié des femmes ne savaient pas qu’elles pouvaient contracter la maladie par un contact sexuel. Ce qui amène l’étude à conclure que des « changements radicaux » dans l’éducation et les comportements sexuels sont nécessaires dans de nombreux pays pour enrayer la progression du virus.

Attention aux fausses appendicites

(MFI) Retirer un appendice sain peut avoir des conséquences plus graves qu’on ne le pensait selon une nouvelle étude sur les erreurs de diagnostic. Selon cette étude publiée dans les « Archives de la chirurgie » portant sur 52 969 interventions effectuées en 1997, environ 15 % des appendices prélevés étaient sains et ne nécessitaient pas d’opération. En effet, plusieurs ablations de l’appendice sont pratiquées sur des patients de souffrant pas d’appendicite mais présentant des symptômes similaires. Les médecins ont en effet tendance à opérer rapidement compte tenu du risque vital que court un patient menacé par une perforation de l’appendice. C’est d’autant plus regrettable que ces patients présentent des taux de mortalité plus élevés que les autres (1,5 % contre 0,2 %), plus d’effets secondaires (2,6 % contre 1,8 %) et des hospitalisations plus longues (5,8 jours contre 3,6).

Dormez, vous apprendrez mieux

(MFI) Pour être plus performant intellectuellement, des chercheurs américains recommandent la grasse matinée et la sieste. Ils ont en effet constaté une amélioration de 20 % des capacités d’apprentissage chez les veinards qui se levaient tard le matin. Une autre équipe de la même école de médecine de Harvard (Boston, Etats-Unis) a de son côté démontré chez ceux qui s’offraient une sieste l’après-midi une atténuation des signes de fatigue du cerveau et une augmentation des performances pour le reste de la journée. A quand les dortoirs en entreprise ?
Claire Viognier


Encadré : Vrai ou Faux ?
Peut-on dépister une anomalie visuelle avant l’âge d’un an ?


(MFI) Vrai. Des experts réunis par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) recommandent un dépistage systématique chez les très jeunes enfants et ce entre 9 et 12 mois. A cet âge, il devient possible d’évaluer le comportement visuel de l’enfant car il peut fixer assez longtemps un objet ou une image. On peut dès lors dépister une myopie, un astigmatisme, un strabisme... ou toute autre anomalie organique comme la cataracte qui, bien que rare chez les enfants, n’est pas réservée aux personnes âgées. Si les spécialistes insistent tant sur le dépistage précoce, c’est parce qu’un traitement administré avant l’âge de 3 ans donne un bien meilleur résultat.
La baisse d’acuité visuelle résultant d’une myopie, d’un astigmatisme ou d’une hypermétropie peut être complètement soignée par le port de lunettes ou encore de lentilles de contact si les troubles sont plus importants. La négligence des déficits visuels peut entraîner des retards dans le développement de l’enfant et, plus tard, des retards scolaires. A l’entrée à l’école primaire, un enfant de 6 ans sur cinq présente un trouble de la vision, c’est dire la fréquence de ces déficiences.
C. V.




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