accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

27/09/2002
Chronique Santé

Sida : taux réduit de transmission mère-enfant en Thaïlande

(MFI) Un hôpital de Bangkok affirme avoir réussi à réduire le taux de transmission du virus du sida de la mère à l’enfant en utilisant deux médicaments au lieu d’un seul, l’AZT. L’administration d’AZT associée à la Lamivudine a ainsi fait chuter le taux de transmission à 2,8 %.
Jusqu’à présent, les futures mères séropositives admises à l’hôpital Siriraj ne prenaient que de l’AZT, ce qui limitait le taux de transmission à 11,7 % (contre environ 30 % sans traitement). Selon les Thaïlandais, cette association médicamenteuse pourrait être produite localement sous la forme d’un seul comprimé à un prix accessible à toutes.

Ce que partagent l’homme et le ver

(MFI) Curieuse mais intéressante découverte que celle du Dr Frederick Ausubel, spécialiste américain de biologie moléculaire. Lui et son équipe ont en effet mis au jour un point commun entre l’homme et le ver concernant l’une de leurs fonctions fondamentales : leur système immunitaire.
Cette découverte, qui pourrait sembler anecdotique à des profanes, suscite pourtant l’enthousiasme de ses auteurs : le ver de la classe des nématodes nous fournit désormais un modèle bon marché et commun pour étudier les fonctions immunitaires de l’homme. Les travaux entrepris sur le ver ont d’ores et déjà apporté de nombreux éléments et ceux touchant directement aux fonctions immunitaires promettent d’être encore plus enrichissants, s’est félicité le Dr Ausubel.

Tension : effet « blouse blanche » démontré

(MFI) Des chercheurs britanniques viennent de démontrer que les chiffres tensionnels varient significativement selon le lieu et selon la personne qui procède à la mesure. Huit médecins, trois infirmières ont participé à cette étude avec 200 patients nouvellement diagnostiqués ou traités pour une hypertension.
La mesure de la tension a été effectuée plusieurs fois : par une infirmière, un médecin ou par les patients eux-mêmes à leur domicile. Globalement, les résultats montrent que les chiffres tensionnels sont plus élevés quand c’est un médecin qui fait la mesure. Les auteurs de l’étude interprètent ces données comme une confirmation de l’effet « blouse blanche ». Les médecins devraient en tenir compte, disent-ils, lorsqu’ils trouvent une valeur tensionnelle élevée. Mieux, ils jugent préférable que ce soit le patient lui-même ou une infirmière qui fassent les contrôles pour éviter les changements de traitements intempestifs.

Une anomalie du cerveau à l’origine du bégaiement

(MFI) Le bégaiement serait dû à des anomalies de connections dans l’hémisphère gauche du cerveau entre les zones du cortex contrôlant la parole. Les chercheurs allemands qui ont fait cette découverte publiée dans le Lancet ont utilisé la résonance magnétique pour étudier le cerveau de 15 bègues en le comparant à celui de personnes indemnes de ce problème d’élocution.
Selon les auteurs, cette anomalie neuronale se développe au tout début de l’apprentissage de la parole, période pendant laquelle beaucoup d’enfants connaissent une phase transitoire de bégaiement. Ils espèrent que leur travail aidera à comprendre pourquoi certains enfants développent un bégaiement permanent alors que d’autres finissent par s’exprimer normalement.

Sénégal : médicaments toujours rares malgré la baisse de prix

(MFI) Malgré une baisse spectaculaire des prix de 85 %, les traitements antirétroviraux semblent toujours difficilement accessibles aux malades sénégalais. Pour le moment, 500 patients seulement sont pris en charge, ce qui montre bien que le prix du médicament n’est qu’un des aspects indispensables à un meilleur accès aux traitements.
Afin d’améliorer cet accès, le syndicat national de l’industrie pharmaceutique (SNIP, France), préconise de renforcer l’encadrement et le contrôle des activités pharmaceutiques. Cela est bien sûr du ressort de l’Etat sénégalais mais, selon le SNIP, les industries pharmaceutiques peuvent participer à l’amélioration de la situation. Baisser les prix ne suffit pas, constate le syndicat, il est aussi indispensable d’accompagner le Sénégal (et d’autres pays) à mieux dispenser soins et traitements.

Coeur : des inflammations plus menaçantes que le cholestérol

(MFI) Si l’excès de cholestérol est une menace reconnue pour la santé cardiaque, des inflammations seraient en fait plus dangereuses que lui, selon le Dr Paul Ridker (Boston, Etats-Unis). Ces petites inflammations seraient en effet responsables de la fracture des plaques d’athérome (amas de graisse) qui se forment sur les parois des artères. Ces particules, en se détachant sous l’effet des inflammations, forment un caillot qui bloque la circulation sanguine et provoque la crise cardiaque.
Ces inflammations peuvent être facilement dépistées grâce à un dosage de protéine C réactive (PCR). Le Dr Ridker a déjà démontré que chez les personnes qui ont un niveau de PCR élevé, le risque d’être victime d’une crise cardiaque était deux fois plus important que chez les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé. Il est question que les autorités sanitaires américaines recommandent prochainement le dépistage de ces inflammations via la PCR à tous les cinquantenaires, même à ceux qui sont apparemment en bonne santé.


Claire Viognier


Encadré : VRAI OU FAUX ?
L’eau peut-elle prévenir le cancer de la vessie ?


(MFI) Vrai. Une chose aussi banale que l’eau peut en effet jouer un rôle important dans la prévention du cancer de la vessie. Une étude portant sur 48 000 hommes a montré que les sujets buvant au moins 11 verres de 240 ml d’eau par jour avaient deux fois moins de risque de développer un cancer de la vessie que ceux qui n’en buvaient que 5 verres ou moins, quotidiennement.
Evidemment boire un peu plus de 2,5 litres d’eau chaque jour peut sembler insurmontable. Mais l’eau contenue dans le potage, le thé ou le café est également à comptabiliser. On peut même, affirme le Dr Dominique S. Michaud (Institut de santé publique de Harvard) remplacer quelques verres d’eau par de la bière ou du vin, à condition bien sûr de le faire avec modération.
En fait, l’eau agit mécaniquement pour protéger la vessie du cancer. En diluant les substances cancérigènes qui stagnent dans l’urine (plus particulièrement chez les fumeurs), le liquide facilite l’accélération de leur passage. Ce « lavage » répété évite ainsi l’irritation des parois de la vessie. Les fumeurs ne peuvent pas cependant espérer diminuer leur risque de moitié en buvant davantage. Seul l’arrêt de la cigarette y contribuera.


C. V.




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia