Des souris produisent du sperme de bouc et de cochon
(MFI) Une équipe américano-allemande a réussi à faire produire par des souris mâles et castrées du sperme de bouc et de cochon grâce à des greffes de tissus testiculaires prélevés sur des animaux nouveaux-nés. Plus de 60 % de ces greffes ont pris et ces minuscules testicules ont produit autant de spermatozoïdes que ceux de l’espèce donneuse. Ces greffes représentent pour les chercheurs un outil inestimable pour la préservation des espèces en danger ou précieuses. Appliquées pour la procréation assistée en médecine, elles pourraient être une source quasi-illimitée de spermatozoïdes.
L’eau non potable fait 76 millions de victimes
(MFI) Un récent rapport de l’Institut du Pacifique pour les études en développement, environnement et sécurité estime que plus de 76 millions de personnes, principalement des enfants, pourraient décéder d’une maladie relative à une eau non potable d’ici 2020. Selon son directeur, le Dr Peter Gleick, même si l’objectif des Nations unies de réduire de moitié d’ici 2015 le défaut d’accès à l’eau potable était atteint, 34 des 76 millions de personnes risqueraient encore de mourir. Selon les Nations unies, 1,1 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à une eau potable et 2,5 milliards à une hygiène sanitaire basique.
Thé vert contre cancer des ovaires
(MFI) Une étude australienne menée en Chine montre que les femmes qui boivent du thé vert peuvent réduire leur risque de cancer des ovaires de 60 % par rapport à celles qui n’en consomment pas. Ces résultats ont été obtenus après observation de plus de 900 femmes recrutées par un hôpital de Hangzhou, dans le centre de la Chine. D’autres types de thé se montrent également efficaces, précisent les chercheurs, mais le thé vert semble avoir la plus forte influence sur la réduction des risques de cancer de l’ovaire.
La douleur marque les nouveaux-nés
(MFI) Les nouveaux-nés qui ont subi des gestes médicaux douloureux s’en souviennent et anticipent même toute douleur future. Ils savent en effet reconnaître les signes qui précèdent un geste douloureux comme la désinfection de la zone d’un prélèvement et y réagissent plus fortement que les autres bébés, a pu constater le Dr Anna Taddio. Son étude, menée à l’hôpital pour enfants malades de Toronto (Canada), a porté sur 21 nouveaux-nés de mères diabétiques qui ont subi des prélèvements répétés juste après la naissance pour mesurer leur niveau de glucose. Comparés à 21 autres nouveaux-nés qui n’avaient eu à subir qu’un seul prélèvement, ces nourrissons anticipaient la douleur ; en outre, l’intensité ressentie de celle-ci était supérieure à celle de nouveaux-nés normaux.
Sida : les Africains s’unissent
(MFI) Les organisations de lutte contre le sida de 22 pays africains réunis au Cap (Afrique du Sud) ont décidé d’unir leurs forces en posant les fondations d’un mouvement panafricain pour l’accès aux traitements. Outre l’accès à des médicaments abordables, le mouvement continental vise à se poser en interlocuteur lors des discussions internationales sur le sida. "Nous essayons tous d’éviter un holocauste des pauvres" a souligné Zackie Achmat, l’un des organisateurs, car le virus du sida montre que les riches vivent toujours mais que les pauvres meurent. »
Le ginkgo biloba recalé
(MFI) Les extraits de feuilles de l’arbre ginkgo biloba sont vendus dans le monde entier pour leur effet supposé sur la mémoire et les fonctions mentales en général. Or, une étude américaine menée auprès de 230 personnes de plus de 60 ans laisse penser que ce médicament serait en réalité sans effet bénéfique. Les personnes enrôlées ont subi une série de 14 tests permettant de mesurer leurs capacités de mémoire, d’apprentissage et de concentration. La moitié a pris du ginkgo, l’autre un placebo. Six semaines après, elles ont repassé les tests ; aucune différence n’a été notée entre les deux groupes alors que le fabricant affirme que les effets bénéfiques sont sensibles après quatre semaines. Selon des spécialistes de la maladie d’Alzheimer, "cet essai remet clairement en question des affirmations non étayées selon lesquelles le ginkgo biloba améliore les fonctions mentales des personnes âgées". Claire Viognier
Encadré : VRAI OU FAUX ?
Quand on saigne du nez, faut-il s’allonger ?
(MFI). Faux. Au contraire, en cas de saignement de nez (épistaxis), il faut s’asseoir, la tête penchée en avant. Si on s’allonge ou si, en position assise, on renverse la tête en arrière, le sang risque de se déverser directement dans les poumons et de causer une gêne respiratoire et des vomissements. Appliquer un linge froid sur l’arête du nez ou sur le front peut aider à contracter les vaisseaux qui saignent et contribuer à stopper l’écoulement. Il faut aussi se moucher afin d’évacuer les caillots présents dans les fosses nasales. Le maintien d’un seul caillot suffit en effet à entretenir le saignement autour de celui-ci. A condition que le mouchage soit effectué sans brutalité, il peut suffire à arrêter l’hémorragie. On peut alors introduire dans la narine un tampon imprégné d’un liquide hémostatique et maintenir une pression pendant 5 à 7 minutes. Le retirer ensuite très délicatement ; si les saignements reprennent, répétez l’opération.
L’épistaxis est fréquente chez les enfants au moment de la puberté et chez la femme enceinte ou au moment des règles. Si les saignements sont répétitifs, s’accompagnent de maux de tête ou sont liés à un traumatisme, il faut alors consulter un médecin ou un agent de santé. C. V.
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