Le mystère du « poison » des frites se dissipe
(MFI) Des chercheurs américains et canadiens viennent de trouver quelle réaction chimique était responsable de la présence d’acrylamide dans des produits alimentaires courants comme les frites, le pain, les céréales, les chips... C’est l’asparagine, un acide aminé naturel, qui serait à l’origine de la formation d’acrylamide quand elle est chauffée en présence de certains sucres comme le glucose.
Ce sont des chercheurs suédois qui ont révélé en avril dernier la présence d’acrylamide dans de nombreux aliments cuits à très haute température. L’acrylamide est cancérigène chez l’animal et suspecté d’avoir le même effet chez l’homme. A partir de cette découverte, les chercheurs vont maintenant plancher pour trouver les moyens de réduire la formation de ce toxique.
L’OMS ne s’occupe pas des blonds
(MFI) Non, l’OMS n’a jamais prédit que les blonds disparaîtraient de la surface du Globe vers 2200. De plus, dans un démenti à propos d’informations publiées par des grands médias, l’Organisation mondiale de la Santé précise qu’elle n’a même jamais mené de recherches sur la question. Selon ces informations diffusées aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les blonds n’en auraient plus que pour deux siècles, ceci du fait que le gène à l’origine de ce type est récessif et ne se transmet que si la femme et l’homme en sont porteurs. L’OMS affirme ignorer d’où viennent ces données, mais tient à faire savoir qu’elle n’a aucun avis sur l’avenir des blonds...
Cancer du poumon : nouvelle molécule
(MFI) Des scientifiques britanniques viennent de découvrir une molécule qui pourrait jouer un rôle essentiel dans le développement du cancer du poumon dit "à petites cellules". Cette molécule de la famille des kinases se trouve en excès dans ces cas de cancer du poumon par rapport à des poumons non touchés. La découverte du rôle de cette molécule est, selon les scientifiques, une étape majeure vers le développement d’un traitement. Le cancer du poumon "à petites cellules" est très difficile à traiter car il résiste à la chimiothérapie et 97 % des malades atteints meurent dans les cinq ans qui suivent le diagnostic.
L’aspirine contre la prééclampsie
(MFI) Les femmes qui ont un risque de prééclampsie pourraient le réduire en prenant de l’aspirine au coucher, selon une récente étude espagnole. Plus de 300 femmes à risque (obésité, antécédents de fausses-couches, antécédents familiaux ou personnels d’hypertension en cours de grossesse ou de prééclampsie) ont été enrôlées dans cette étude. On leur a donné de l’aspirine ou un placebo à prendre soit au lever, en milieu de journée ou au coucher. Dans le groupe placebo, plus de 14 % des femmes ont eu une prééclampsie, 30 % une hypertension et 18 % ont accouché avant terme. Chez celles qui ont reçu de l’aspirine, et plus particulièrement celles qui la prenaient au coucher, aucune n’a accouché avant terme, 7 % ont fait de l’hypertension et seulement 1,7 % ont présenté une prééclampsie. De plus, ces mères ont eu des bébés qui en moyenne pesaient 270 grammes de plus que les autres. Evidemment, les auteurs de l’étude rappellent qu’une femme enceinte ne doit prendre de l’aspirine que sous surveillance médicale.
Première grossesse après une greffe d’utérus
(MFI) Des chercheurs suédois de l’université de Göteborg viennent de réaliser une première mondiale en développant une grossesse dans un utérus greffé chez une souris. Les chercheurs expliquent avoir greffé un utérus dans un souris en supplément de son propre utérus, puis ils ont implanté trois embryons dans chaque utérus. L’ensemble des embryons placés dans l’utérus ont donné des fœtus sains alors qu’un sur trois s’est développé dans celui qui avait été greffé. Les scientifiques estiment avoir réalisé un grand pas pour montrer que des grossesses complètes et normales pouvaient être réalisées dans un utérus greffé. Selon eux, une telle intervention pourrait être réussie chez la femme dans les deux ans à venir.
Une enzyme pour oublier
(MFI) Des chercheurs suisses viennent peut-être de trouver la clé de notre mémoire en isolant une enzyme appelée protéine phosphatase 1 (PP1). La PP1 entrerait en action pour effacer de notre mémoire certaines données inutiles, lui évitant ainsi de se surcharger. Les chercheurs ont pu montrer le rôle de cette enzyme grâce à des souris génétiquement modifiées chez qui la PP1 était inhibée. Ils ont pu constater que ces souris réussissaient nettement les tests d’apprentissage et de mémoire. Ces rongeurs sont de plus nettement moins enclins à oublier ce qu’ils ont appris. Les résultats obtenus montrent, selon des spécialistes, que nous sommes en voie d’éclaircir la biologie de la mémoire et bien sûr, de l’oubli.
Claire Viognier
Encadré : VRAI OU FAUX ?
L’eczéma peut-il se transmettre par le toucher ?
(MFI) Faux. L’eczéma ne peut pas s’attraper en touchant les lésions d’une personne en crise. Cette maladie de peau n’est pas contagieuse ; elle est due à un déséquilibre du système immunitaire. Un défaut d’hygiène n’est pas non plus en cause puisque l’eczéma est une affection cutanée allergique. Les peaux eczémateuses sont généralement très sèches. Bains et douches ne doivent pas excéder 5 minutes avec une eau tiède, inférieure à 37° C. Le séchage se réalise par tamponnement et surtout pas en frottant. L’application, en dehors des poussées, de laits ou de crèmes hydratants neutres et non parfumés contribuent à améliorer nettement la souplesse de la peau. Préférez le coton à tout autre textile et évitez par-dessus tout ce qui est synthétique. Utilisez des lessives sans phosphates et rincez abondamment votre linge de façon à éliminer toute trace de lessive. Oubliez les assouplissants, qui sont allergisants pour les peaux fragiles.
C. V.
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