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08/11/2002
Femmes et histoires d'eau

(MFI) La maxi-bouteille dont beaucoup d’entre elles ne se séparent pas n’a pas que des avantages ! L’anatomie féminine, les accouchements, certains sports ou opérations, et enfin le vieillissement lui-même, sont à l’origine de mésaventures spécifiquement féminines, qui peuvent constituer une gêne importante.

Parité ou non, les femmes et les hommes ne sont peut-être pas égaux devant l’eau ! Les sociologues retiendront sans doute comme l’une des modes de la fin du siècle dernier l’incontournable bouteille d’eau, toujours à portée de main de l’employée modèle. Le slogan "Buvez, éliminez" a sans doute fait la fortune de ses promoteurs. Mais c’est surtout de l’eau qu’on élimine en buvant à l’excès. La graisse, elle, s’accroche obstinément. Mais peu importe : l’idée qu’avaler de l’eau à tire-larigot était gage de santé, de vitalité, de jeunesse, de forme et de minceur s’est quant à elle bien logée dans les esprits.
Ce n’est pas que l’eau ne soit pas nécessaire ! Sauf cas particuliers (température extérieure élevée, fièvre…), un litre et demi d’eau suffit à couvrir les besoins. Dans cette quantité doivent aussi prendre place le café, le thé, les jus de fruits et toutes les pauses-boisson de la journée. Pour une femme (ou un homme) adulte en bonne santé, le mieux est sans doute de se laisser guider par sa soif. Exceptions : le jeune enfant (qui n’y pense pas) et les personnes âgées. Au-delà de 70 ans, la sensation de soif s’émousse et elle survient trop tardivement, quand la déshydratation est déjà commencée. C’est dans ces conditions qu’il est bon de se forcer un peu. Qu’il est permis, et même recommandé, de boire sans soif…

Boire ou pas ?

Il est aussi des circonstances où mieux vaut ne pas se limiter. À une femme qui allaite son bébé, on conseille de boire beaucoup. Mais si elle ne souhaite pas allaiter et si ses seins sont trop engorgés par la montée de lait, il faudra au contraire limiter la boisson. L’habitude du (ou des) grand(s) verre(s) d’eau pris à jeun, au réveil, pour combattre la constipation, est aussi une pratique courante : on peut néanmoins savoir que pour remettre en route le tube digestif (estomac, duodénum, intestin), une cigarette (déconseillée) ou un bon petit déjeuner (très conseillé) peut avoir le même effet ! En cas de coliques néphrétiques, boire beaucoup d’eau aide à éliminer les calculs. En présence de signes avant-coureurs de cystite (un mal largement féminin), boire trois litres d’eau en deux heures donne de bonnes chances d’éviter l’installation de l’infection. Par contre, lorsque la cystite est là, il faut au contraire boire très peu, pour ne pas diluer le principe actif des antibiotiques urinaires. Quant au verre d’eau destiné à dissoudre les comprimés, sa contenance mérite d’être modulée suivant les résultats que l’on veut obtenir : beaucoup d’eau accélère l’absorption, peu d’eau la retarde. Un somnifère, par exemple, agira plus vite avec beaucoup d’eau, puisqu’il quittera plus vite l’estomac. Avec très peu d’eau, il agira plus tard, ce qui peut être intéressant pour les personnes qui ont des réveils nocturnes…

CERIN

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