Alimentation : la dictature des enfants ?
(MFI) En 1990, révèle une enquête, ils étaient déjà 61 % à choisir leurs yaourts sur les linéaires. En 2001, ils étaient 77 %… La dictature des enfants a le vent en poupe ! Au temps jadis, les enfants se roulaient par terre pour avoir un sachet de bonbons. Aujourd’hui, ils argumentent, ils reprennent à leur compte les slogans et images dont on les abreuve, ils négocient pied à pied… Impressionnés, beaucoup de parents y voient un signe de maturité, éberlués par tant de certitudes et un niveau « d’expertise » qui les dépasse ! Les publicitaires, eux, en font leur miel. L’aubaine est de voir les enfants devenir des prescripteurs de produits. Mais c’est, en dernière analyse, aux parents qu’il revient de ne pas se laisser manipuler.
Préserver son squelette à tout âge et en toutes circonstances
(MFI) Des chercheurs ont comparé 50 enfants de 3 à 10 ans qui ne consommaient pas de lait à 200 enfants du même âge qui, eux, en consommaient. Les apports calciques quotidiens étaient de 400 à 500 mg dans le premier groupe et de 1 200 mg dans le second. Les enfants « non buveurs de lait » étaient plus petits et leur densité minérale osseuse nettement inférieure à celle des autres. De plus, un quart de ces enfants avaient déjà eu une fracture… Une autre étude a évalué le statut osseux de près de 1 000 jeunes femmes âgées de 19 à 35 ans, en fonction notamment de leur consommation de lait. Par rapport aux non consommatrices, les buveuses de lait avaient une masse osseuse significativement plus élevée, indépendamment de leur âge ou de leur poids.
La convivialité n’a pas d’âge
(MFI) Les personnes âgées ont tendance à moins manger que lorsqu’elles étaient plus jeunes, ce qui peut à terme entraîner une malnutrition. Le vieillissement n’est pas seul responsable de cet état de fait : l’environnement social joue aussi un rôle important. Pourtant, l’âge n’altère pas la sensibilité à la convivialité et au plaisir de manger. Pour stimuler leur appétit, il suffirait sans doute de conseiller aux seniors de manger le plus souvent possible avec leur famille, amis ou voisins, de ne pas dîner trop tôt et d’aller de temps en temps au restaurant.
Telle mère, tel enfant
(MFI) Quand la mère grignote, l’enfant le fait aussi. Telle est la conclusion d’une étude qui a comparé la consommation de snacks comme les chips ou barres chocolatées d’enfants de 5 à 8 ans avec celle de leur mère. D’où la nécessité d’une prise de conscience familiale si l’on veut modifier les comportements des enfants.
Le poids de la télé : nouvel épisode
(MFI) On savait qu’abuser de la télévision n’était pas bon pour le poids des adolescents et des enfants d’âge scolaire. C’est aussi vrai pour les plus petits qui, d’après une étude réalisée aux États-Unis, la regardent dès l’âge de 2 ans et l’ont souvent dans leur chambre ! Dans son intérêt, mieux vaut priver un enfant de télé que de dessert…
CERIN
Encadré : VRAI OU FAUX ?
Faut-il manger plus légèrement le soir ?
(MFI) Vrai et Faux. Si le déjeuner est complet avec une entrée et/ou un dessert, un plat de viande et légumes, un fromage et du pain, le repas du soir sera plus léger. Par exemple, il sera composé d’un potage et/ou d’un plat de légumes, éventuellement d’un oeuf coque ou d’un reste de viande, puis d’un laitage et d’un fruit accompagné de pain. En revanche, si votre déjeuner se résume à un sandwich, le dîner devra compenser les manques du midi avec des crudités ou de la salade, un complément de viande ou de poisson ou d’œufs accompagné de légumes, un ou deux produits laitiers (fromage sur les légumes et un yaourt par exemple), un fruit et du pain. Et si vous trouvez ce dîner trop copieux, faites une collation dans l’après-midi avec un fruit et un laitage, ce qui permet de compléter le sandwich sans charger le dîner.
CERIN
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