Pilule masculine : deux labos font alliance
(MFI) Il ne faudra pas moins de deux laboratoires, Scherring et Organon, pour espérer parvenir à mettre enfin au point la fameuse pilule pour hommes. Pour le moment, il ne s’agit toujours que d’un projet qui devrait déboucher sur une commercialisation d’ici 5 à 7 ans, espèrent les protagonistes. Les deux sociétés travaillaient jusqu’ici sur deux pistes distinctes : une hormone testostérone injectable pour Scherring et un implant réduisant la production de spermatozoïdes pour Organon. En combinant les deux techniques, on obtiendrait un procédé sûr et réversible. La « pilule » pour hommes serait donc en fait un bâtonnet implanté dans un muscle couplé à des injections hormonales dont on ne précise pas encore la fréquence.
Un cachet contre le cancer colorectal
(MFI) Un médecin danois, le Dr Hans Raskov, et les laboratoires Colotech A/S affirment avoir mis au point une pilule capable de prévenir le cancer colorectal, le type de cancer le plus fréquent au monde. Le Dr Raskov qui est cancérologue, a découvert un produit associant l’aspirine au calcitriol (dérivé de vitamine D) et au carbonate de calcium.
La prise d’aspirine a déjà été étudiée pour ses effets protecteurs dans le cancer colorectal. Mais ses effets secondaires (saignements d’estomac) en limitaient l’utilisation à grande échelle. La formule mise au point par le Dr Raskov supprime ces inconvénients. Des essais en phase III sont programmés dès mars prochain auprès de 1 000 patients en Allemagne, Danemark, Grande-Bretagne et Suède. « Je crois que nous pourrons avec ce produit diminuer de 50 %, voire de 70 %, le risque de ce cancer », a déclaré le Dr Raskov.
Infarctus : la piste inflammatoire
(MFI) Selon les toutes dernières recherches, l’inflammation des vaisseaux jouerait un rôle bien supérieur à celui attribué depuis des années au cholestérol dans la survenue de maladies comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral. Une nouvelle étude concerne 1 500 personnes sans antécédent de maladie cardio-vasculaire, qui recevront toutes une statine, un traitement utilisé pour abaisser le taux de « mauvais » cholestérol.
Mais les statines permettent aussi de diminuer significativement la quantité de protéine C-réactive (CRP) dans le sang, un marqueur de l’inflammation. De nombreux spécialistes pensent qu’une exposition prolongée à cette protéine déclenche un accident cardio-vasculaire. Il a été démontré que les personnes ayant un taux élevé de CRP présentaient deux fois plus de risques de mourir d’un accident cardio-vasculaire que celles dont le taux était plus bas. L’étude en question devrait permettre de voir si une diminution de cette protéine peut avoir un effet bénéfique sur la santé.
L’exercice physique réduit le taux de cholestérol
(MFI) Même sans perte de poids, l’exercice physique réduit l’excès de cholestérol et par là même, le risque de maladie cardiaque. Pour le Dr William Kraus (Duke University, Etats-Unis) qui a dirigé cette étude, les patients n’ont pas besoin de perdre du poids et de se focaliser sur la balance, mais ils doivent faire de l’exercice pour protéger leur cœur.
L’étude a en effet constaté que l’exercice physique a un effet positif sur le nombre et la taille des particules qui transportent le cholestérol dans le sang. Or, les recherches menées ici ont montré que plus ces particules sont petites et denses, plus elles peuvent provoquer des maladies cardio-vasculaires. L’exercice physique contribue justement à augmenter la taille de ces particules et ainsi à protéger le cœur, sans qu’une perte de poids soit nécessaire.
La caféine ne fait pas monter la pression
(MFI) Chez le consommateur régulier, le café ne provoque pas une élévation de la tension artérielle, selon une récente étude menée en Suisse par le cardiologue Roberto Conti. Le Dr Conti a mesuré les paramètres biologiques de 15 volontaires avant, pendant et après chaque absorption de café. Les volontaires étaient soit des buveurs réguliers ou occasionnels de café ; pour l’expérience ils ont dû boire un triple expresso normal et décaféiné.
Le cardiologue a ainsi pu constater une élévation de la pression artérielle chez les consommateurs occasionnels de café alors qu’elle restait stable chez les autres. Par contre, chez ces derniers, l’activité sympathique (qui assure le tonus des vaisseaux) s’est trouvée augmentée de 29 %, que le café soit caféiné ou non. Selon son auteur, l’étude conforte l’hypothèse selon laquelle d’autres ingrédients que la caféine seraient responsables des effets stimulants du café sur le système cardio-vasculaire.
Au Brésil soit on conduit, soit on fume
(MFI) Les sénateurs brésiliens viennent d’approuver un projet de loi visant à interdire de fumer au volant. Si la loi est votée, le fait de fumer en conduisant vaudra à l’auteur de l’infraction une amende de l’équivalent de 23 euros. L’auteur du projet, le sénateur Gilvam Borges, défend son texte en arguant que la cigarette nuit à la capacité du conducteur à tenir correctement le volant, changer les vitesses et plus généralement à se concentrer sur la conduite. Sans compter, a-t-il ajouté, les risques d’incendie. Au Brésil, il est déjà interdit de téléphoner en conduisant mais pour le moment, automobilistes et policiers semblent méconnaître le règlement.
Claire Viognier
Encadré : VRAI OU FAUX ?
Après une maladie, les enfants n’ont pas besoin de convalescence
(MFI) Faux. Même si les enfants nous étonnent souvent par leur capacité de récupération, il ne faut pas se laisser abuser par leur apparente énergie. Après une maladie, l’organisme agressé a besoin d’une période plus ou moins longue, selon la gravité de la pathologie, pour récupérer son état antérieur. La maladie passée, il faut donc aider l’enfant à recharger ses batteries en préservant le calme et le repos. Sous prétexte qu’il n’a plus de fièvre, évitez qu’il ne reprenne trop rapidement des activités trop exigeantes en dépenses énergétiques. Il convient de respecter cette étape de la convalescence pour éviter une toux persistante suite à une bronchite, par exemple. Même de courte durée, la convalescence est indispensable à une guérison complète et surtout pour permettre à l’enfant de retrouver une bonne résistance aux maladies.
Si l’appétit ne lui revient pas facilement, préparez-lui pendant quelque temps les plats qu’il préfère. Veillez à ce qu’il boive beaucoup et surtout des jus de fruits riches en vitamines C qui l’aideront à lutter contre les infections. N’oubliez pas bien sûr les câlins : affection et tendresse aident aussi à guérir plus vite.
C. V.
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