accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

04/02/2003
Chronique Santé

Certains poissons peuvent être nocifs pour le cœur

(MFI) Le taux de mercure dans le sang est directement associé à une augmentation du risque cardiaque. Chez l’homme, le poisson est la principale source d’exposition au mercure. Or, certains poissons ont des teneurs en mercure telles qu’ils sont nocifs pour le cœur, selon une étude internationale qui recommande de limiter leur consommation.
A tel point que les niveaux de mercure trouvés dans ces poissons annulent les effets bénéfiques pour le cœur de certains acides gras également présents. L’étude a montré chez des hommes ayant eu un infarctus, des niveaux de mercure supérieurs de 15 % à ceux d’hommes indemnes. Les poissons aux plus forts taux de mercure sont le requin, l’espadon, le marlin, le thon et la daurade.

Des rats soignés par des souris

(MFI) Des chercheurs français sont parvenus à régénérer le cœur malade de rats en y injectant des cellules-souches embryonnaires de souris. En trois semaines, les cœurs des rats, qui avaient perdu la moitié de leurs capacités, ont retrouvé leur fonction normale. Les cellules-souches transplantées sont devenues de vraies cellules cardiaques.
L’équipe dirigée par le biologiste Michel Pucéat voudrait maintenant vérifier s’il est possible d’obtenir d’aussi bons résultats sur des animaux plus gros comme les moutons, dont la taille du cœur est proche de celle de l’homme. Faute de pouvoir utiliser des cellules-souches humaines pour des raisons légales, les essais seront menés sur des moutons avec des cellules de souris. Si ces traitements confirment leur efficacité, les greffes de cellules-souches permettraient de remplacer les zones du cœur détruites lors d’une attaque cardiaque.

Oestrogènes, ultraviolets et sciure de bois : tous cancérigènes !

(MFI) Les autorités sanitaires américaines viennent d’ajouter à leur liste de cancérigènes reconnus les oestrogènes, les rayons ultraviolets et la sciure de bois. Cette liste mise à jour tous les deux ans comporte maintenant 218 substances ; elle est établie à partir d’études scientifiques et de recommandations d’experts.
Les oestrogènes utilisés comme traitement hormonal de la femme ménopausée et dans certains contraceptifs sont donc maintenant considérés comme carcinogènes (cancérigènes) reconnus. Des études ont en effet montré pour le traitement de la ménopause, un lien dans la survenue du cancer de l’endomètre et dans une moindre mesure, dans celui du sein. En ce qui concerne la pilule contraceptive, si on parle d’un lien possible avec un risque accru de cancer du sein, on évoque aussi la possibilité d’une protection contre les cancers de l’ovaire et de l’endomètre.

Nouveau traitement contre le paludisme multirésistant

(MFI) Un antibiotique pourra peut-être prendre le relais des traitements habituels contre le paludisme qui perdent leur efficacité les uns après les autres. La fosmidomycine, un antibiotique déjà connu pour son effet anti-malaria, a aussi montré en laboratoire sa capacité à bloquer la croissance des souches multirésistantes du parasite.
Récemment, le Pr Peter Kremsner (université de Tübingen, Allemagne) a mené des essais cliniques au Gabon auprès d’adultes atteints de paludisme. La fosmidomycine a guéri 89 %, 88 % et 60 % des malades selon qu’ils ont reçu le traitement pendant 5, 4 ou 3 jours. Le Pr Kremsner en conclut qu’un traitement de 5 jours ou plus par cet antibiotique est efficace et sûr pour les adultes. D’autres études sont nécessaires pour tester la fosmidomycine chez les enfants, seule ou associée à d’autres antipaludiques.


Grossesse : toutes les minutes, une femme en meurt

(MFI) Chaque année, 515 000 femmes meurent des suites de leur grossesse ou de leur accouchement. Pour 20 millions de femmes dans le monde, grossesse et accouchement sont synonymes de souffrance, de maladie ou de handicap. Toutes ces complications sont également responsables de la naissance de 3 millions d’enfants mort-nés et du décès d’autant d’autres bébés au cours de leur première semaine de vie.
Les principales causes de ces problèmes sont les hémorragies, les infections, les troubles de la tension artérielle et les avortements qui dans certaines régions comptent pour plus du tiers des décès maternels. Pour corriger cette situation dramatique, il faut donner aux femmes un vrai pouvoir de décision en matière de planification familiale et améliorer les services de santé maternelle, ont estimé récemment l’OMS, l’Unicef, le Fnuap et la Banque mondiale lors d’une déclaration commune.

Bientôt, un vaccin contre la rougeole en aérosol ?

(MFI) Enfin, il devrait être possible de vacciner contre la rougeole sans aiguilles ni douleur, grâce à une simple instillation nasale. Mieux, on pourra utiliser le même procédé pour vacciner contre la rougeole et la tuberculose. Le vaccin anti-rougeoleux vient en effet d’être testé chez 400 écoliers mexicains par l’équipe du Dr John Bennet (université d’Atlanta, Etats-Unis). La moitié des enfants a reçu le vaccin sous forme d’aérosol, l’autre en injection.
Résultat, le vaccin en aérosol a induit une meilleure réponse immunitaire que la forme injectable. Les chercheurs vont maintenant déterminer le rapport coût/efficacité lors de campagnes de vaccination de masse. Cette forme de vaccination semble particulièrement bien adaptée à de larges campagnes car elle est peu chère, rapide et indolore.

Claire Viognier


Encadré : VRAI OU FAUX ?
Les signes d’une crise cardiaque sont-ils identiques chez l’homme et la femme ?


(MFI) Faux. Jusqu’à encore très récemment, les problèmes de cœur étaient considérés comme essentiellement masculins et la recherche ne s’y intéressait guère. Les chercheurs ont cru que les femmes avaient les mêmes symptômes que les hommes. Or, on sait maintenant qu’ils sont différents. Chez l’homme, la crise cardiaque est plus facile à reconnaître (forte douleur à la poitrine et au bras gauche). Chez les femmes, les signes sont plus flous : douleur et serrement vague à la poitrine qui peuvent s’étendre au cou, aux mâchoires et aux épaules.
Mais la crise cardiaque peut aussi s’annoncer chez elles par des brûlures d’estomac, des nausées et/ou vomissements. Une femme peut également avoir de la difficulté à respirer, se sentir essoufflée, faible, être pâle, ressentir de l’angoisse et se mettre à transpirer. Ces différents symptômes, pas vraiment caractéristiques, peuvent apparaître et disparaître spontanément ; de même ils surviennent isolément ou tous ensemble. Souvent peu spectaculaires, ces signes sont pourtant à prendre au sérieux et doivent amener à consulter rapidement de façon à recevoir les examens et les soins appropriés.

C .V.




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia