Hyperphagie boulimique et grignotage nocturne
(MFI) Contrairement à l’anorexie et à la boulimie, bien identifiées en tant que troubles du comportement alimentaire et pathologies à part entière, l’hyperphagie boulimique (binge eating disorder), d’une part, le grignotage nocturne, (night eating syndrome), d’autre part, sont encore peu connus. L’hyperphagie boulimique, décrite depuis peu dans le manuel américain des troubles psychiatriques, s’observe fréquemment chez les sujets obèses, et notamment chez 30 % de ceux qui pratiquent un régime amaigrissant. Elle survient au moins deux fois par semaine, avec une sensation de perte de contrôle de soi.
Mais, contrairement à la boulimie, qui se rencontre plutôt chez des patients de poids normal, elle ne s’accompagne pas de phénomènes compensatoires de type vomissements, prise de laxatifs, etc. Les études réalisées montrent que le stress (via la libération du cortisol) constituerait l’un des mécanismes déclencheurs de cette prise alimentaire. Et aussi que la taille de l’estomac influerait sur le volume d’aliments consommés au cours de l’épisode d’hyperphagie. Comme l’hyperphagie boulimique, le grignotage nocturne survient plus fréquemment chez les obèses, et notamment chez les hommes, dans un contexte dépressif. Des modifications hormonales sont observées. Diminution du taux de mélatonine, hormone régulatrice du sommeil. Diminution du taux de leptine, impliquée dans l’inhibition de la prise alimentaire. Élévation du taux de cortisol, qui accroît la sensation de faim…
Que boire quand on n’aime pas l’eau?
(MFI) Les besoins en eau sont de 1,5 litre par jour. Si on n’apprécie pas beaucoup l’eau nature, elle peut être parfumée avec un jus de citron ou d’orange pressée. Il existe également dans le commerce des eaux gazeuses ou plates déjà aromatisées. Le thé, le café, les bouillons et les tisanes sont considérés comme des boissons et contribuent à couvrir les besoins en eau. Le lait est aussi une boisson puisqu’il contient 92 % d’eau ; en plus, il apporte des minéraux, des vitamines et des protéines. En cas de régime, il suffit de le choisir écrémé ou demi-écrémé. Quant aux boissons sucrées (sodas, jus de fruits...) et alcoolisées, leur consommation doit rester limitée, elles ne peuvent donc pas remplacer l’eau sans risque pour la santé.
Diversification alimentaire
(MFI) Jusqu’à l’âge de 4 mois révolus, seul le lait maternel (ou un lait 1er âge) est indispensable, il suffit pour couvrir les besoins de bébé. Il est recommandé de ne pas introduire d’autres aliments avant au moins le 5e mois. La diversification doit alors être progressive et étalée sur plusieurs mois. Elle commence par de petites quantités de légumes ou de compotes de fruits, puis de farine infantile sans gluten (au début pas plus d’une cuillère à café par jour). Entre 6 et 7 mois, l’enfant peut goûter de la viande ou du poisson, 10 g par jour, puis augmenter progressivement jusqu’à 25 g à 12 mois. Du yaourt, du fromage blanc ou un petit-suisse peuvent être proposés au goûter vers l’âge de 6 mois, ou une pincée de fromage râpé dans une purée ou une demi-crème de gruyère. Mais ne pas oublier que jusqu’à au moins 1 an, le lait 2e âge reste l’aliment privilégié de bébé à raison de 1/2 litre par jour. Pour les enfants à risque d’allergie, la diversification débute plus tard en suivant les conseil du médecin.
Enfants dormeurs = enfants obèses ?
(MFI) Une étude réalisée sur près de 7 000 petits Allemands âgés de 5 à 6 ans montre que ce sont les enfants qui dorment le moins (moins de 10 heures) qui sont les plus gras. Le nombre d’enfants obèses ou en surpoids est deux fois moins important chez les gros dormeurs (plus de 11 heures 30).
Grignotage, satiété et calories
(MFI) La consommation, avant d’avoir faim, d’un en-cas hyperprotidique retarderait d’environ 40 minutes le repas suivant. Alors qu’un en-cas hyperglucidique (sucré) serait sans effet. Quel que soit l’en-cas, il ne modifie pas l’énergie consommée au repas suivant. Mais l’en-cas sucré augmente la quantité d’énergie consommée sur la journée…
Qu’est-ce que le lait microfiltré ?
(MFI) Depuis quelque temps, vous pouvez trouver au rayon frais des magasins du lait microfiltré. La microfiltration est un nouveau procédé technique qui permet l’élimination des bactéries indésirables : le lait passe à travers une membrane dont les pores sont capables de retenir les micro-organismes. Elle remplace la pasteurisation et la stérilisation. Le lait obtenu a un goût proche du lait cru, les vitamines sont mieux conservées et la durée de conservation au froid est plus longue que celle du lait pasteurisé. Bientôt va arriver sur le marché du lait microfiltré qui se conserve à température ambiante comme le lait UHT.
CERIN
Encadre : VRAI OU FAUX ?
Le rachitisme est-il éradiqué ?
(MFI) Faux. Le rachitisme, que l’on croyait éradiqué, fait une réapparition inattendue à travers le monde, et notamment aux Etats-Unis. L’une de ses causes est une déficience en vitamine D, liée à une exposition solaire insuffisante et/ou à des apports alimentaires trop faibles. Différents phénomènes sont évoqués : la diminution des activités de plein air, le port de vêtements plus couvrants pour des raisons de mode ou de religion, l’allaitement prolongé sans supplémentation en vitamine D, des conduites alimentaires restrictives (végétarisme)… Par ailleurs, des études récentes suggèrent le rôle possible d’une déficience en calcium dans l’apparition du rachitisme. Solutions pour prévenir le rachitisme : augmenter raisonnablement l’exposition des populations au soleil et augmenter la consommation d’aliments riches simultanément en calcium et en vitamine D (produits laitiers).
CERIN
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