Après le Viagra, le Cialis prétend mieux faire
(MFI) Les laboratoires Eli Lilly viennent de lancer le Cialis, un médicament destiné à pallier les problèmes d’érection : cinq ans après le Viagra de Pfizer, le Cialis prétend mieux faire. Selon les essais cliniques, il a permis de traiter 81 % des hommes soumis au traitement.
Mais l’argument majeur des laboratoires Lilly en faveur de son nouveau médicament, concerne surtout sa période d’efficacité qui est de 24 heures. Cela veut dire que le Cialis permet d’avoir une érection pendant un créneau de 24 heures, au moment où le choisit le patient. C’est un traitement plus proche de la vie réelle, affirment ses concepteurs, qui permet aux patients de reprendre le contrôle de leur sexualité.
Polio : l’Inde bat le record mondial de vaccination
(MFI) L’Inde vient de vacciner 165 millions d’enfants de moins de 5 ans contre la poliomyélite en un temps record de 6 jours. Plus de 1,3 million de bénévoles et professionnels de la santé pourvus de 200 millions de doses de vaccin ont sillonné le pays.
Il s’agit d’endiguer l’épidémie qui a frappé le Nord du pays en 2002. L’Inde est l’un des deux derniers pays avec le Nigeria à enregistrer une hausse importante du nombre de cas. Dans le monde, le poliovirus ne circule plus que dans sept pays (Inde, Nigeria, Egypte, Pakistan, Afghanistan, Niger et Somalie). La campagne indienne de vaccination représente l’étape décisive vers l’éradication de la polio prévue pour 2005.
Vaccin antivariolique : des hôpitaux américains contestent
(MFI) Arguant d’une menace bio terroriste, les Etats-Unis ont décidé en janvier dernier de vacciner contre la variole les 400 000 membres des personnels de santé et de secours. Mais de nombreux hôpitaux s’élèvent aujourd’hui contre cette mesure et refusent de soumettre leur personnel à cette vaccination. Les contestataires ont obtenu un soutien inattendu en la personne du Dr Brian Strom, éminent membre de l’Académie des Sciences, pour qui « cela n’a aucun sens de donner un vaccin qui pourrait tuer des gens contre une maladie qui n’existe pas ».
Sommeil : la juste dose
(MFI) L’excès comme le manque de sommeil favoriseraient les troubles cardio-vasculaires, affirme une récente étude américaine conduite par le Dr Najib Ayas. Ce travail, qui ne concerne que les femmes, a permis de constater que celles qui ne dorment que cinq heures par nuit ou moins auraient 39 % de risques en plus de souffrir d’une maladie cardiaque que celles qui en dorment huit. Même avec six heures de sommeil, le risque est augmenté de 18 %.
A l’opposé, un sommeil de neuf heures et plus entraîne aussi un risque de trouble cardiaque augmenté de 37 %. Ces observations montrent selon le Dr Ayas que le sommeil est aussi important pour la santé cardiaque que l’alimentation et l’exercice physique. Cette étude a duré 10 ans pendant lesquels 71 617 femmes de 45 à 65 ans ont été suivies. Bien que d’autres études le suggèrent fortement, les chercheurs ne peuvent pas affirmer que ces découvertes soient aussi valables pour les hommes.
Décès d’enfant et mort prématurée des parents
(MFI) Les parents qui ont perdu un enfant ont plus de risque de mourir prématurément, et les mères davantage que les pères, selon une étude danoise. Le stress psychologique lié à la perte d’un enfant augmente le risque de dépression et d’accidents mortels, mais affecte aussi le système immunitaire, rendant l’organisme plus vulnérable aux maladies.
Pour les mères, le risque de mourir dans les 18 années suivant la perte d’un enfant excède d’environ 40 % celui des autres mères. Les premières années suivant le décès de l’enfant est la période la plus à risque, avec un taux de mortalité chez les mères endeuillées presque quadruplé. Les pères semblent moins affectés avec cependant une élévation de mortalité dans les trois années suivant le décès de l’enfant. Le risque de mort prématurée des parents est d’autant plus important que le décès de l’enfant est inattendu ou de nature violente.
La chasse aux ordonnances dangereuses
(MFI) En France, plus de 15 % des médecins, toutes spécialités confondues, ont prescrit au moins une fois une association médicamenteuse formellement contre-indiquée (AFCI). C’est le constat réalisé par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui a mené cette étude pendant un an sur plus de 300 millions d’ordonnances. Même si les 58 823 ordonnances défectueuses ne représentent que 0,019 % du total, elles n’en constituent pas moins un danger réel.
Un praticien sur six a prescrit au moins une fois une AFCI et sept pharmaciens sur dix ont également délivré au moins une fois une association de médicaments contre-indiquée. La Caisse espère que la généralisation de logiciels d’aide à la prescription parviendra à mieux prévenir ce risque lié à la diversité des médicaments disponibles.
Claire Viognier
Encadré : VRAI OU FAUX ?
Avec des antibiotiques, faut-il toujours prendre un médicament contre la diarrhée ?
(MFI) Faux. Cette association ne doit pas être systématique. Mais certains antibiotiques à large spectre, en s’attaquant aux germes nuisibles à notre organisme, peuvent perturber l’équilibre de la flore intestinale. Celle-ci est en effet constituée de colonies de bactéries sans danger, qui se nourrissent des résidus présents dans le côlon. Certains antibiotiques en détruisant sans distinction ces germes peuvent occasionner des troubles intestinaux comme la diarrhée.
Les jeunes enfants, les personnes âgées et celles qui souffrent d’une maladie digestive chronique sont plus susceptibles d’être dans ce cas. Il faut alors signaler à son médecin la survenue d’éventuels troubles ou une sensibilité particulière et, dans ce cas seulement, il vous prescrira en plus des antibiotiques un médicament « probiotique ». Il s’agit d’un médicament composé de germes vivants non pathogènes insensibles aux antibiotiques. Il restaurera la flore intestinale et préviendra les diarrhées. Faute de probiotiques, la flore intestinale se rétablira progressivement d’elle-même à l’arrêt de l’antibiothérapie.
C. V.
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