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01/05/2003
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Les clés d’or d’un bon sommeil
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(MFI) Un mouton, deux moutons, trois moutons… L’insomnie est devenue le mal du siècle. Nous courons tous après ce bon sommeil réparateur qui nous fera tenir le coup. En fait, l’insomnie peut le plus souvent se décoder, s’apprivoiser et se guérir, à condition toutefois de modifier son hygiène de vie et d’adopter quelques règles de bon sens.
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Le sommeil permet à l’organisme de se régénérer. A ce titre, il est capital, notamment chez les enfants, car c’est la nuit qu’est sécrétée l’hormone de croissance. L’insomnie peut être occasionnelle : en rapport avec un voyage, un dîner trop copieux, une forte émotion, etc. Une fois déclenchée, l’insomnie occasionnelle va très souvent devenir chronique.
Nombreux sont ceux aussi qui présentent des troubles du sommeil d’origine organique. Un blocage vertébral, une compression organique, un problème dentaire ou sinusien, imperceptibles le jour, peuvent créer des douleurs qui vous réveillent la nuit.
En premier lieu, il faut bannir les excès en tous genres : trop de travail, trop de télévision, sports violents ou encore manque total d’exercice, excès sexuels, nourriture trop grasse, excitants (café, tabac, alcool), tout cela ne prédispose nullement à passer de bonnes nuits.
Il est d’autre part capital de prendre « le train du sommeil » au bon moment : le sommeil se déroule en une succession de cycles de deux heures. Toutes les deux heures, nous plongeons dans un sommeil, d’abord léger, puis plus profond, suivi enfin d’une phase de sommeil avec rêves. Ainsi se suivent les phases, de cycle en cycle pendant 6 à 8 heures. Mais tous les jours, le premier cycle de sommeil démarre à la même heure. A chacun, donc, d’être attentif au petit « coup de pompe » du soir et de se coucher à ce moment-là. L’idéal étant de n’avoir pas à se réveiller au milieu d’un cycle. Pour ces raisons, la sieste doit durer 2 heures ou 20 minutes, et ne jamais venir interrompre une phase d’activité.
Ni trop dur, ni trop mou
Le lit doit si possible être plus grand que son utilisateur (d’au moins 15 centimètres), le matelas ni trop dur ni trop mou, mais un peu plus mou pour les minces, et un peu plus dur pour les autres. Si vous avez des difficultés respiratoires, de l’asthme, ou si vous ronflez, mieux vaut conserver la tête assez élevée, éventuellement soutenue par plusieurs oreillers.
Le soir, privilégiez des aliments tels que le lait, la laitue, le chou cru, la dinde, la citrouille ou la pomme. L’absorption d’un liquide chaud avant de se coucher a toujours un effet calmant : tisane de mélisse, passiflore, fleur d’oranger, aubépine, houblon, escholtzia ou valériane.
Certaines huiles essentielles contribuent aussi largement à créer une ambiance propice à l’endormissement : un peu de géranium rosat, de lantana ou de lavande en onctions sur le plexus solaire ou sur la plante des pieds, ou encore 2 à 3 gouttes d’huile de néroli ou de mandarine à avaler tous les soirs vers 18 heures.
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Florence de Noray
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