Cigarette et sexualité
(MFI) Viril, l’homme qui fume ? Pas du tout, et c’est même tout le contraire, affirme le Pr Jiang He, qui vient de démontrer scientifiquement les effets néfastes du tabac sur la sexualité masculine. Selon son étude, menée sur 4 800 hommes chinois âgés en moyenne de 47 ans, le fait de fumer 20 cigarettes par jour ou plus augmente de 60 % le risque de dysfonction érectile. Par rapport à des non fumeurs, ceux qui consomment moins de 10 cigarettes par jour sont exposés à un risque accru de 16 %. Ce chiffre passe à 36 % pour ceux qui fument entre 11 et 20 cigarettes pour atteindre 60 % chez les fumeurs d’un paquet quotidien.
Grossesse : les bienfaits du poisson
(MFI) La consommation de poissons de mer en cours de grossesse a une influence décisive sur le développement cérébral du fœtus. Selon une étude danoise, ne jamais manger de poissons de mer est l’un des plus importants facteurs de risque d’accouchement prématuré et de retard de croissance intra-utérin.
Ces deux complications de la grossesse sont les principales causes de mortalité et de morbidité périnatales et infantiles et de nombreux handicaps à long terme. L’absence totale de poissons de mer dans l’alimentation de la femme enceinte pourrait multiplier par trois ces risques par rapport à une femme qui n’en mange qu’une fois par semaine, ne serait-ce que des sardines ou du thon en boîte...
L’odeur de transpiration masculine relaxe les femmes
(MFI) Des biologistes américains se sont livrés à une bien curieuse expérience pour démontrer l’existence d’une « communication chimique » entre hommes et femmes. Ils ont recueilli des échantillons de transpiration sous les aisselles d’hommes qui n’utilisaient pas de désodorisant depuis quatre semaines. Ces extraits étaient ensuite appliqués sur la lèvre supérieure de femmes âgées de 18 à 25 ans, qui ignoraient tout de la substance utilisée.
Il leur était ensuite demandé de définir leur humeur sur une échelle prédéfinie. Une majorité de femmes a fait état d’une amélioration de son état général et d’un effet « déstressant ». Des analyses de sang ont ensuite révélé une hausse du taux de progestérone, un marqueur de la période d’ovulation. En revanche, aucun lien n’a été établi entre l’odeur masculine et une excitation sexuelle. Les chercheurs forts de ce résultat, pensent que s’ils parviennent à isoler l’agent actif de la transpiration masculine, ils pourrait être utilisé dans des traitements contre la stérilité ou les syndromes pré-menstruels à cause de son action sur la progestérone.
Dépister les drogues illico
(MFI) Le premier test de dépistage rapide des principales drogues arrive sur le marché en France. Baptisé Narcotest, ce test, fiable à plus de 99 %, peut détecter en quelques minutes la présence dans la sueur ou l’urine, de cannabis, héroïne, cocaïne, morphine, méthadone, benzodiazépine ou barbituriques. Par contre, il ne permet pas d’affirmer si la personne était sous l’influence de la drogue au moment du prélèvement, contrairement à la prise de sang.
La commercialisation du Narcotest intervient dans la foulée de la loi française qui fait de la conduite sous l’emprise de stupéfiants un délit. Selon une étude récente, 14 % des conducteurs impliqués dans un accident mortel sont sous l’emprise de drogues au moment des faits. Chez les jeunes de moins de 27 ans, cette proportion grimpe à plus de 27 %.
Pas de sexe pour les varices
(MFI) Des spécialistes français réunis à Paris souhaitent faire tomber le tabou qui frappe la maladie veineuse qui touche aussi les hommes. Jambes lourdes, varices, oedèmes sont encore trop souvent associés au « féminin », à la dévirilisation, à la honte. Pourtant, entre 40 et 50 ans, un homme sur quatre en souffre, un sur deux entre 50 et 60 ans et deux sur trois au-delà de 60 ans.
En dépit du danger bien réel de phlébite qui les menace, moins de 14 % des hommes souffrant de varices en parlent en consultation, déplore le Pr Frédéric Vin, phlébologue. Le port d’une simple chaussette de contention qui favorise la circulation et le retour veineux, la prise de veinotoniques et l’exercice physique constituent le traitement médical efficace de cette pathologie.
Vache folle : moins de victimes que prévu
(MFI) La variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob, qui est la forme humaine de la maladie de la vache folle, pourrait faire moins de victimes que prévu. Les spécialistes ont en effet constaté que le taux de mortalité n’augmente pas de façon exponentielle et que le nombre de décès annuels décline. Se gardant de conclure que l’épidémie est en baisse permanente, ils estiment cette tendance encourageante. Certains spécialistes n’excluent pas cependant une reprise de l’épidémie dans les prochains mois ou années, car les premières victimes présentaient toutes un certain profil génétique qui expliquerait qu’elles auraient été atteintes plus rapidement, sans que les autres soient pour autant protégées. Des études prospectives, à la fin des années 90, parlaient de 500 000 victimes à venir ; aujourd’hui la fourchette se resserre entre 200 et 400 victimes en Grande-Bretagne.
Claire Viognier
Encadré : VRAI OU FAUX ?
Doit-on retirer la peau gonflée qui se forme sur une ampoule ?
(MFI) Faux. Cette peau constitue au contraire une protection pour les tissus qui sont à vif. Mais quand l’ampoule est importante et douloureuse, on peut la crever avec une aiguille stérilisée afin d’atténuer la pression causée par le liquide. Piquez de préférence sur les bords inférieurs de l’ampoule pour qu’elle se vide plus facilement. Laissez bien la peau en place, car elle protégera la lésion et celle-ci guérira plus facilement.
Si la peau s’est déchirée ou est partie, il faut faire quelques soins pour éviter qu’elle ne s’infecte. Nettoyez au savon et à l’eau, cela permettra d’enlever le gros des bactéries, et appliquez sur l’ampoule une pommade désinfectante. Recouvrez ensuite d’un pansement pour atténuer la douleur au frottement des chaussures et préserver des microbes. Consultez si l’ampoule manifeste des signes d’infection : suintements importants ou jaunâtres, enflure, douleurs et fièvre.
C. V.
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