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26/06/2003
Bien nourrir son enfant, surtout pendant la grossesse

(MFI) Les recherches en nutrition infantile vont bon train : elles concernent l’enfant du premier ou du deuxième âge, l’enfant qui grandit, et même l’enfant – encore au stade fœtal – qui se forme dans le ventre de sa mère ! Dernier bilan.

Dans le ventre de sa mère, l’enfant doit être bien nourri. Ainsi, en cas de malnutrition fœtale, et notamment de retard de croissance de l’enfant dans le ventre de sa mère, un certain nombre de risques ont été évoqués : tendance au diabète, à l’excès de graisses dans le sang, à l’hypertension artérielle… On a même imaginé que des mécanismes hormonaux constitutifs d’une obésité future puissent d’ores et déjà se mettre en place ! En fait, une « mauvaise alimentation » du fœtus pourrait retentir sur la santé future de l’enfant à naître par toute une série de mécanismes : elle pourrait agir directement sur certains organes comme le foie ou le pancréas ; elle pourrait perturber définitivement certaines régulations hormonales indispensables à l’équilibre de l’organisme ; elle pourrait enfin intervenir au niveau du cerveau, par exemple sur les niveaux de régulation de l’appétit et de la croissance. Une autre préoccupation des chercheurs concerne les conséquences possibles de certains dérapages nutritionnels survenant après la naissance, durant l’allaitement ou après la diversification de l’alimentation : certains excès pourraient, selon certains travaux, favoriser des obésités futures.

Lutter contre l’obésité en allaitant ?

Après la naissance, on se préoccupe de la mise au point de laits infantiles enrichis en acides gras essentiels, nécessaires aux cellules, au cerveau, à l’immunité…Mais, pour les apports en graisses indispensables ainsi que pour favoriser la bonne absorption des graisses et du calcium notamment, la composition du lait maternel reste pour le moment indépassable ! Parmi les plus récents bénéfices qu’on lui attribue, et non des moindres, la prévention de l’obésité…
Les apports alimentaires de fer chez un certain nombre de nourrissons et d’enfants en bas âge sont inférieurs aux recommandations. La carence en fer et l’anémie restent une préoccupation. Aux États-Unis, les pédiatres conseillent une « supplémentation » des laits pour enfants. En France, elle est appliquée aux laits de suite (laits 2e âge, laits de croissance) depuis plusieurs années. Les laits pour nourrissons et laits de suite sont autorisés à faire l’objet d’une supplémentation en vitamine D depuis 1992. Une mesure sans doute utile si l’on pense que la carence en vitamine D n’est pas rare chez les adultes, en particulier les femmes enceintes : c’est même la raison pour laquelle les laits et laitages destinés aux adultes peuvent, eux aussi, être enrichis en vitamine D…

CERIN

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