accueilradio  actualités  musique  langue française  presse  pro
radio
Liste des rubriques
MFI HEBDO: Santé Liste des articles

03/07/2003
Chronique Santé

Cancer du poumon : la réussite britannique

(MFI) La baisse de la mortalité par cancer du poumon en Grande-Bretagne est une des plus spectaculaires au monde. D’après l’étude qu’a mené le Pr Richard Peto, un éminent épidémiologiste d’Oxford, la mortalité par cancer du poumon entre 35 et 44 ans est passée en 50 ans de 18 décès à moins de 4 pour 100 000 individus. Par comparaison, en 1950, la mortalité par cancer du poumon était en France plus de quatre fois inférieure à celle des Britanniques. Aujourd’hui, elle est quatre fois plus élevée !

Asthme : un test pour s’assurer d’un bon contrôle

(MFI) Les autorités américaines viennent d’approuver un test qui évalue la qualité du contrôle de l’asthme. Essoufflement, toux nocturnes, sifflement, gêne respiratoire handicapent ainsi des malades qui se croient bien contrôlés malgré la persistance de ces symptômes graves. Le test appelé NIOX mesure la concentration en oxyde nitrique exhalée lors d’un souffle. Les variations de l’oxyde nitrique sont particulièrement intéressantes pour juger de l’évolution de la maladie comme l’ont montré de récentes recherches. Ainsi, une diminution de la concentration en oxyde nitrique peut être le signe du recul de l’inflammation pulmonaire, donc de l’efficacité du traitement. Ce test est destiné aux médecins qui le proposeront à leurs patients asthmatiques très bientôt.

Exit le kawa-kawa

(MFI) Utilisées comme antidépresseur et sédatif, les préparations à base de kawa-kawa sont désormais interdites en France après une suspension d’un an. Le kawa-kawa est une plante médicinale traditionnellement employée dans les états dépressifs légers ou modérés ainsi que les troubles du sommeil. Mais récemment, on a constaté que des risques hépatiques étaient liés à cette substance. Une trentaine de cas d’atteintes hépatiques (hépatites, cirrhose et insuffisances diverses) ont été observés en Allemagne et en Suisse. A ce jour dans le monde, 68 cas ont été recensés dont deux mortels ; six autres ont nécessité une transplantation du foie. Plusieurs pays ont retiré le kawa-kawa du marché : en France, seules restent autorisées les préparations homéopathiques à base de kawa-kawa.

L’insuline est dans le riz

(MFI) Des chercheurs japonais viennent d’annoncer avoir développé un riz génétiquement modifié capable de remplacer l’insuline que s’injectent les diabétiques. Cette nouvelle variété de riz à laquelle ont travaillé plusieurs sociétés japonaises privées et publiques constitue le premier aliment destiné à traiter les diabétiques. Ce riz contient un taux élevé d’une hormone, la GLP-1, qui aide le pancréas à produire de l’insuline. Les chercheurs ont calculé qu’une portion de riz (environ 150 grammes) à chaque repas devrait suffire à contrôler le niveau de glucose des diabétiques de type 2, qui sont près de 7 millions au Japon. Selon eux, le riz pourrait être commercialisé d’ici deux à trois ans, si la législation sur la culture des OGM et la réaction du public ne freinent pas leurs projets.

Sida : prévention insuffisante

(MFI) Un rapport signé d’une quarantaine d’experts internationaux estime que les programmes mondiaux de prévention du sida touchent moins de 20 % des populations à risque en raison d’un manque de fonds. Ainsi, relèvent-ils, dans les pays en développement, seulement 5 % des femmes enceintes à risque ont accès aux médicaments prévenant sa transmission de la mère à l’enfant.
A peine 12 % des personnes à risque et 24 % à haut risque ont accès aux tests de dépistage ou aux conseils de prévention de la maladie et seulement 42 % de ces personnes ont accès au préservatif. Vingt ans après le début de l’épidémie de sida, constatent les experts, on peut dire que les pays en développement sont ceux qui contribuent le plus aux programmes de prévention (782 millions de dollars) alors que les pays développés (780 millions) doivent en faire davantage. Actuellement, aucun pays développé ne consacre les 0,02 % de son PNB à la prévention du sida, une contribution que ces experts estiment nécessaire.

Dormir sur le dos améliore la santé des bébés

(MFI) Dormir sur le dos non seulement protège les nourrissons du syndrome de mort subite, mais en plus cela améliore leur santé générale. C’est la conclusion d’une étude pédiatrique réalisée auprès de 3 733 nourrissons américains que la mère a toujours fait dormir dans la même position. Les chercheurs ont ainsi pu montrer que les bébés d’un mois dormant sur le dos ont moins souvent de fièvre que ceux qui dorment sur le ventre. Ils ont également moins souvent le nez bouché à 6 mois et de 3 à 6 mois, moins d’otites. Pour expliquer cette différence, les auteurs émettent l’hypothèse que les bébés qui dorment sur le ventre ont une température de la gorge et de la bouche plus élevée, qui serait plus propice aux bactéries présentes dans l’encombrement du nez et dans l’infection des oreilles.

Claire Viognier


Encadré : VRAI OU FAUX ?
Faut-il limiter la part du sucre dans l’alimentation ?


(MFI) Vrai. L’OMS et la FAO (Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) viennent de lancer un pavé dans la mare des industriels alimentaires en conseillant de limiter la part du sucre dans l’alimentation. C’est même la première fois que des experts se montrent si précis en préconisant de fixer à moins de 10 % la proportion de sucres raffinés dans nos menus quotidiens. Pour un homme qui consomme 2 500 calories, cela fait un seuil à ne pas dépasser de 250 kcal par jour de boissons sucrées, gâteaux et autres douceurs. Pour les femmes, la barre se situerait donc en-dessous de 200 kcal. Sachant qu’une barre chocolatée moyenne atteint les 250 kcal et une cannette de boisson gazeuse 150 kcal, les calculs sont vite faits... Cela ne concerne toutefois que les sucres raffinés et non les sucres présents naturellement dans les fruits et légumes. Malgré tous les efforts pour encourager les consommateurs à faire des choix plus sains au cours des dix dernières années, le taux des personnes atteintes d’obésité s’est accéléré, ont regretté les experts signataires de ce rapport. Appuyant ainsi l’avertissement de nombreux chercheurs, pour qui les maladies cardio-vasculaires deviendront la première cause de mortalité dans les pays en développement d’ici la fin de cette décennie.

C. V.




retour

Qui sommes nous ?

Nos engagements

Les Filiales

RMC Moyen Orient

Radio Paris-Lisbonne

Delta RFI

RFI Sofia