Qu’est-ce qui fait courir les spermatozoïdes ?
(MFI) Selon des chercheurs israéliens, les spermatozoïdes seraient dotés de détecteurs de chaleur (émise par les ovules), ce qui les dirigeraient à coup sûr sur leur objectif à la manière des missiles sol-air. Selon les découvreurs de cette particularité, les spermatozoïdes auraient en effet beaucoup de points communs avec les missiles guidés par des sources de chaleur. Les recherches dirigées par le Pr Michael Eisenbach sur des spermatozoïdes de lapin ont montré que ceux-ci trouvaient leur chemin vers l’ovule au moyen de la chaleur qu’il émet. Reproduites sur des spermatozoïdes humains, les recherches ont montré la même caractéristique, dont la connaissance devrait faciliter les techniques de fécondation in vitro.
Cannabis : 30 000 décès en Grande-Bretagne
(MFI) Selon le très sérieux British Medical Journal : « Tout comme le tabac, le cannabis peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé. Or, il n’existe pas de discours clair sur les risques liés à sa consommation. Pourtant, il serait à l’origine de 30 000 décès par an en Grande-Bretagne ». Cet éditorial-choc signé par le Pr John Henry (Imperial College School of Medecine de Londres) rappelle que la consommation de cannabis (en hausse chez les jeunes Britanniques) augmente le risque de maladies mentales telle que la schizophrénie et la dépression. Selon le Pr Henry, le cannabis, même utilisé seul chez un sujet qui ne fume pas de tabac, pourrait aussi être à l’origine de nombreux cancers des poumons et de la langue. L’éminent professeur souhaite par ailleurs que des études soient menées sur un lien éventuel entre cannabis et maladies cardio-vasculaires.
Cancer de la vessie : les teintures capillaires sur la sellette
(MFI) Se référant à une étude américaine, le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) s’inquiète d’un lien possible entre l’utilisation des teintures capillaires et la survenue de cancers de la vessie. Le BEUC regrette que l’industrie cosmétique n’ait pas encore donné libre accès à toutes les données dont elle dispose sur ce sujet préoccupant. Le risque potentiel existe pour les consommateurs, mais aussi bien sûr pour les professionnels, coiffeurs et shampouineuses. C’est pourquoi il est demandé à la Commission européenne d’évaluer la sécurité et les risques potentiels des colorations pour cheveux dans un délai de deux ans. En attendant, le principe de précaution est laissé à l’initiative de chacun...
L’analgésique en direct
(MFI) Afin de soulager les douleurs post-opératoires, les Américains utilisent de plus en plus les analgésiques en les injectant directement dans la plaie. Cette méthode a l’avantage de supprimer les effets secondaires des anti-douleurs et notamment la somnolence. Elle consiste en un goutte-à-goutte qui diffuse le médicament anesthésiant directement dans la plaie, sous les points de suture. Plus chère que l’analgésie par voie générale, cette méthode pourrait néanmoins permettre de réaliser des économies selon ses promoteurs. Des études ont en effet permis de constater que ce système permettait d’écourter les séjours hospitaliers, car la douleur post-chirurgicale mal prise en charge retarde la guérison.
Ménopause : les traitements substitutifs de nouveau attaqués
(MFI) D’après les derniers résultats de trois études américaines, le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) doublerait le risque de démence et augmenterait le risque d’attaque cérébrale chez les femmes de plus de 65 ans. Ces résultats sont assez inattendus dans la mesure où des études antérieures avaient démontré au contraire des effets positifs du THS sur les fonctions cognitives et notamment sur la mémoire. Une étude publiée l’an dernier avait déjà mis en alerte le corps médical en montrant que le THS n’apportait aucun bénéfice en terme de prévention cardio-vasculaire. Cette même étude incluant 16 000 femmes avait été ensuite arrêtée en raison d’un risque identifié d’augmentation de cancer du sein. En France, où les hormones du THS sont différentes de celles utilisées aux Etats-Unis, on recommande de ne pas prescrire systématiquement ce traitement dont l’intérêt doit être évalué au cas par cas.
OMS : la quête aux données fiables
(MFI) Dans un récent rapport, l’OMS déplorait le manque de fiabilité des données dont elle dispose notamment pour l’Afrique. Si l’on sait qu’un pays sur trois, en Afrique, dispose d’une faculté de médecine pour 10 millions d’habitants, les statistiques, en revanche, ne font que rarement le distinguo entre infirmières et sages-femmes et entre professionnels de la santé des services publics et privés. L’OMS travaille à constituer une base de données mondiale sur les ressources humaines en santé et les formations afin de pouvoir établir des comparaisons étayées. Ces informations qui, selon l’OMS, sont indispensables pour faire évoluer les systèmes de santé, sont trop souvent inaccessibles dans bon nombre de pays, y compris chez les plus développés.
Claire Viognier
Encadré : VRAI OU FAUX ?
Migraines, fatigue, mauvaise digestion peuvent-elles être causées par le lait ?
(MFI) Vrai. Des millions de personnes et singulièrement celles originaires d’Asie et d’Afrique souffrent, le plus souvent sans le savoir, d’une intolérance au lactose. Le lactose est un sucre présent dans le lait qui, pour être digéré correctement, a besoin d’une enzyme, la lactase, qui fait justement défaut aux Asiatiques et aux Africains. La meilleure façon de savoir si l’on souffre de cette intolérance est de supprimer le lait. Quand on constate alors que ballonnements, digestion difficile, fatigue récurrente ou migraines à répétition disparaissent, c’est qu’on a trouvé le coupable. En cas d’intolérance au lactose, sachez que les yaourts et fromages peuvent être consommés sans inconvénient.
C. V.
|