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MFI HEBDO: Santé Liste des articles

31/07/2003
Chronique Santé

La progestéone réduit le risque d’accouchement prématuré

(MFI) Pour la première fois, des chercheurs sont parvenus à réduire le risque d’accouchement prématuré grâce à un traitement à base de progestérone. L’étude a été menée sur 459 femmes américaines âgées d’une vingtaine d’années et présentant un risque élevé d’accoucher avant terme (moins de 37 semaines). Toutes avaient déjà accouché d’un premier bébé à 31 semaines de grossesse en moyenne. Les femmes qui ont reçu une injection hebdomadaire de progestérone n’ont été que 36 % à accoucher avant terme contre 55 % chez celles qui ont reçu un placebo. Une différence telle que l’étude a été stoppée en cours de route de façon à ne pas priver le groupe de femmes sous placebo des bénéfices de la progestérone. Les responsables (Ecole de Médecine de l’université de Yale) de cette étude ont pu constater que de nombreux médecins dans le monde commençaient à administrer à leur tour de la progestérone aux femmes menacées d’un accouchement prématuré.

Contre les microbes buccaux, du thé

(MFI) Selon des microbiologistes américains, le thé vert augmenterait l’efficacité des bains de bouche et du dentifrice. Ce sont les polyphénols que contient le thé qui auraient une remarquable efficacité anti-microbienne. D’après le travail du Dr Milton Schiffenbauer, les polyphénols du thé peuvent être vraiment actifs contre les bactéries impliquées dans les caries dentaires, les angines et bien d’autres infections. Son étude montre que le thé peut détruire certains micro-organismes. D’autres avant lui ont prouvé récemment que le thé avait aussi la capacité de stimuler le système immunitaire ; autant de bonnes raisons donc, d’en consommer : à la fois pour le plaisir et la santé.

Probiotiques : quatre ans de protection contre l’eczéma

(MFI) Selon des chercheurs finlandais, le fait de donner des probiotiques (lactobacilles) à une future maman pendant sa grossesse, puis au bébé à sa naissance, limiterait le risque d’eczéma atopique de l’enfant jusqu’à 4 ans ! D’après ce travail, les nourrissons qui ont reçu une supplémentation en lactobacilles réduiraient de 40 % leur risque de développer un eczéma atopique avant l’âge de 4 ans. Plusieurs experts attribuent la hausse des maladies atopiques au fait que les bébés sont de moins en moins exposés aux bactéries qui ont pour fonction d’amener le système immunitaire à son plein développement. Cependant, la supplémentation en lactobacilles reste sans effet sur le risque de rhinite allergique et d’asthme.

Soleil : attention aux yeux des petits

(MFI) Les yeux des enfants doivent être protégés du soleil avec des lunettes de bonne qualité filtrante, rappelle l’Association nationale pour l’amélioration de la vue. Cela est impératif parce que, jusqu’à l’âge de 15 ans environ, les enfants ne bénéficient pas de la protection naturelle constituée par le cristallin. Les lunettes de soleil « jouets » n’offrent aucune protection valable. Elles peuvent même être dangereuses car sous l’effet du plastique teinté, la pupille va se dilater et laisser passer les rayons nocifs jusqu’à la rétine.

Diabétiques : médicaments anticholestérol pour tous

(MFI) La plus vaste étude jamais réalisée dans ce domaine montre que les médicaments anticholestérol, les statines, devraient être administrés à la plupart des diabétiques. Cela même si leur taux de cholestérol est normal et qu’ils ne présentent aucun signe de maladie cardiovasculaire. L’étude conduite en Angleterre a en effet montré que les statines diminuent d’un tiers le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral. Selon les experts, de tels résultats doivent aboutir à une modification des recommandations concernant la prise en charge des diabétiques. Si ces résultats se confirment, 100 millions de personnes dans le monde seront candidates au traitement anticholestérol. Selon les chercheurs de l’université d’Oxford, ce traitement pourrait éviter chaque année environ un million d’infarctus, d’accidents vasculaires cérébraux et d’interventions chirurgicales.

Tabac : l’âge de la dépendance

(MFI) Une équipe de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche scientifique) vient de démontrer que l’adolescence se caractérise par une forte vulnérabilité neurobiologique à la nicotine. L’étude menée sur des rats a mis en évidence qu’une exposition à la nicotine avant la puberté conduisait à une dépendance plus forte à l’âge adulte. Selon ces scientifiques, les résultats obtenus sur des rats sont pertinents pour l’extrapolation à l’homme. Sur les rats initiés très tôt à la nicotine, le besoin de nicotine est plus fort que chez ceux qui ont été exposés seulement à la post-adolescence. Les chercheurs ont aussi constaté que les gènes des récepteurs neuronaux de la dépendance étaient activés chez les rats exposés à la nicotine avant l’adolescence. C’est probablement au travers de cette modification que ces animaux deviennent plus sensibles à la nicotine.

Claire Viognier


Encadré : VRAI OU FAUX ?
Les femmes enceintes d’un garçon mangent-elles davantage ?


(MFI) Vrai. C’est ce que vient de constater une étude anglo-suédoise réalisée auprès de 244 Américaines. En observant l’alimentation de ces femmes, on a constaté qu’elles avaient tendance à absorber quotidiennement 10 % de calories en plus que celles qui attendent des filles, sans pour autant prendre elles-mêmes plus de poids. A la naissance, les nouveaux-nés de sexe masculin pèsent en moyenne 100 grammes de plus que les filles et cette étude est la première à prendre en compte l’alimentation des futures mamans pour élucider l’origine de cette différence. Pour les chercheurs, cet écart dans la prise alimentaire semble commandé par le fœtus. Mais cela ne signifie pas non plus que les garçons sont plus lourds parce que leur mère mange plus. Selon les chercheurs, les mères de garçons avaient consommé 200 calories de plus que celles de filles, mais le poids pris était le même. L’hypothèse la plus probable est que les fœtus stimulent l’appétit de leur mère en fonction de leurs besoins pour une croissance optimale. Il existerait, selon ces scientifiques, une communication chimique entre la mère et fœtus. Grâce à celle-ci, les garçons grossiraient plus vite que les filles, la mère étant entraînée à manger plus pour permettre la croissance du garçon.

C. V.




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