Enfants violents, adultes cardiaques ?
(MFI) Selon une étude américano-finlandaise, les enfants violents courent le risque de devenir plus tard cardiaques. Les équipes de chercheurs se sont intéressés à 134 jeunes Américains âgés de 8 à 10 ans et de 15 à 17 ans. Ils ont mesuré leur degré de violence à partir de critères spécifiques. Cela leur a permis de découvrir que la violence de l’enfant augmente, une fois qu’il est adulte, le risque d’hypertension artérielle, d’obésité et/ou d’un excès de cholestérol. Pour les auteurs de l’étude, la maturation sexuelle et le rôle joué par les hormones peuvent favoriser les comportements négatifs en réaction au monde environnant. Ces attitudes de rejet peuvent aussi se manifester par une alimentation déséquilibrée, la consommation d’alcool, de tabac, l’inactivité physique : autant de « styles » de vie qui favorisent les maladies cardiovasculaires.
Le SRAS endigué sans triomphalisme
(MFI) La flambée de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est endiguée, a annoncé l’OMS, tout en ajoutant que le SRAS continuait de menacer le monde. La survenue de nouveaux cas n’est pas impossible, car cette maladie pourrait être saisonnière et réapparaître d’ici la fin de l’année, a averti le Dr Gro Harlem Brundtland. Les recherches actuelles visent d’abord à mettre au point un test capable de détecter la maladie dès les premiers jours. Cela éviterait l’isolement pour des malades qui présentent des signes proches du SRAS sans en être atteints. Parti de Chine fin 2002, le virus du SRAS a touché 30 pays. A ce jour, 8 439 personnes ont été affectées et 812 sont mortes du SRAS.
Dramatique expansion des cancers dans les pays en développement
(MFI) Selon une étude réalisée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de Vienne en Autriche, le nombre de cas de cancers va doubler dans les pays en développement d’ici 2015. Ces pays totaliseront alors 10 millions de malades cancéreux. En effet, faute de moyens, la plupart des cancéreux des pays en développement ne pourront être traités par radiothérapie. A titre d’exemple, l’Ethiopie ne dispose que d’un seul appareil pour ses 60 millions d’habitants ! Les pays en développement, qui comptent 85 % de la population mondiale, ne disposent que du tiers des équipements mondiaux en appareils de radiothérapie. Selon l’AIEA, il faudrait investir 2,5 milliards d’euros au cours des dix prochaines années pour lutter contre le cancer dans ces pays. Une somme nécessaire à l’acquisition d’appareils ainsi qu’à la formation des médecins et des personnels hospitaliers.
Vitamines : gare aux excès
(MFI) La course aux vitamines tourne à l’absurde, si l’on en croit l’avertissement que viennent de lancer les autorités britanniques (FSA) du secteur alimentaire. Une alimentation équilibrée ne nécessite aucune supplémentation en vitamines et en minéraux, rappellent-elles. Ajouter des vitamines à une alimentation traditionnelle provoque inévitablement des excédents, avertit la FSA. Ainsi, il est prouvé que chez les fumeurs et les sujets exposés à l’amiante, l’abus de carotène augmente le risque de cancers pulmonaires. Des doses abusives de vitamine C peuvent provoquer douleurs d’estomac, diarrhées et flatulences. Trop de vitamine A augmente le risque d’ostéoporose, de lésions au foie et de malformations fœtales.
Les multithérapies anti-sida restent efficaces
(MFI) Des chercheurs américains ont analysé par résonance magnétique nucléaire (IRM) les réactions des cerveaux de 17 personnes dont la jambe droite était chauffée avec une bouillotte électrique. Chaque volontaire évaluait sur une échelle de 1 à 10 l’intensité de la douleur ressentie. Les résultats de l’IRM ont montré que la zone cérébrale impliquée dans la douleur était plus active chez les volontaires qui se disaient plus sensibles à la douleur. Chez les personnes moins sensibles, le scanner cérébral montrait une sécrétion plus importante d’endorphine, une substance aux propriétés antalgiques connues. Aucune différence n’a été relevée entre hommes et femmes. Ce travail est publié six mois après que des chercheurs de l’université de Chicago ont identifié un gène impliqué dans la sensibilité à la douleur. Ces recherches devraient permettre aux médecins de mieux adapter, à l’avenir, l’anti-douleur efficace pour chaque malade.
Tous inégaux devant la douleur !
(MFI) Des chercheurs américains ont analysé par résonance magnétique nucléaire (IRM) les réactions des cerveaux de 17 personnes dont la jambe droite était chauffée avec une bouillotte électrique. Chaque volontaire évaluait sur une échelle de 1 à 10 l’intensité de la douleur ressentie. Les résultats de l’IRM ont montré que la zone cérébrale impliquée dans la douleur était plus active chez les volontaires qui se disaient plus sensibles à la douleur. Chez les personnes moins sensibles, le scanner cérébral montrait une sécrétion plus importante d’endorphine, une substance aux propriétés antalgiques connues. Aucune différence n’a été relevée entre hommes et femmes. Ce travail est publié six mois après que des chercheurs de l’université de Chicago ont identifié un gène impliqué dans la sensibilité à la douleur. Ces recherches devraient permettre aux médecins de mieux adapter, à l’avenir, l’anti-douleur efficace pour chaque malade.
Claire Viognier
Encadré : Vrai ou Faux ?
La marche réduit-elle les risques cardiovasculaires des diabétiques ?
(MFI) Vrai. De nombreuses études ont démontré les bénéfices de l’exercice physique pour prévenir la survenue d’un diabète de type 2. Mais pour la première fois, une enquête des CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies) américains montre l’effet salutaire de l’exercice sur les personnes qui ont déjà un diabète. Dans ce cadre, 8 000 personnes ont été suivies pendant huit ans. Par comparaison aux diabétiques sédentaires, ceux qui déclaraient marcher deux heures par semaine avait un taux de décès global réduit de 39 % et de 34 % pour les maladies cardiovasculaires. Quant à ceux qui marchaient à un rythme soutenu entre trois et quatre heures par semaine, leur risque de décès, toutes causes confondues, chutait de 54 %. Cette différence entre actifs et sédentaires persistait, même en tenant compte de facteurs favorisant les risques comme l’âge, le surpoids... Les auteurs de l’étude concluent logiquement que la marche rapide pratiquée régulièrement constitue un facteur essentiel de bien-être et de santé pour les diabétiques.
C. V.
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