par Dominique Raizon
Article publié le 12/09/2007 Dernière mise à jour le 12/09/2007 à 16:54 TU
La République démocratique du Congo est sur le qui-vive : cinq cas de fièvre hémorragique, due au virus Ebola, sont formellement identifiés sur l’axe Mweka Luebo et, plus de cent cinquante décès récents sont soupçonnés avoir un lien avec cette pathologie sans que l’OMS l’ait encore confirmé. Selon l’OMS, qui poursuit ses investigations, les quelque 166 décès enregistrés ces derniers mois pourraient être liés à la maladie de Shigella, une maladie infectieuse.
Le docteur Mondongé, directeur de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, a expliqué que les malades sont « requis en isolement » pour éviter la propagation de la maladie. Mais le virus étant hautement contagieux, des équipes de terrain sont déployées pour suivre les personnes qui auraient été en contact avec ces malades, et les fichiers sont mis à jour quotidiennement.
Pour l’heure, le ministère assure avoir « des moyens suffisants » mais souligne que « ces moyens sont limités dans le temps ». « Nous sommes en connexion avec l’OMS, explique le docteur Mondongé, car en cas d’épidémie il faut toujours compter avec les moyens additionnels pour venir à bout de la catastrophe. Les besoins sont exprimés tant par le gouvernement que par l’OMS. »
Le pays a déjà connu deux flambées de cette terrible fièvre, en 1976 et plus récemment en 1995, entraînant la mort de plusieurs centaines de malades. A ce jour, il n’existe encore aucun traitement contre Ebola.
Par Zéphyrin Kouadio
« Fièvre élevée, sensation de malaise, douleurs abdominales, vomissements et diarrhées sont les principaux symptômes de cette maladie... »