Environnement

Sommet sur le climat sans précédent

par Patrick Chompré

Article publié le 24/09/2007 Dernière mise à jour le 24/09/2007 à 06:39 TU

Le gouverneur de Californie Arnold Schwartzenegger, qui sera présent au sommet sur le climat, a fait visiter en juillet au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon des entreprises engagées contre les émissions de gaz à effet de serre. La Californie est en pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique.
( Photo : AFP )

Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon veut mettre le monde face à ses responsabilités. Les représentants de 150 pays sont réunis ce 24 septembre 2007 pour un sommet sur le réchauffement climatique spectaculaire. Quatre-vingt chefs d'Etat ou de gouvernement seront présents à la réunion, intitulée «L'avenir entre nos mains: les changements climatiques, un défi à relever pour nos dirigeants». Ils ont pour mission de déblayer le terrain afin d'éviter toute débâcle lors de la conférence de Bali qui se tiendra en décembre prochain. Cette conférence devra, alors, préparer l'après-protocole de Kyoto (en 2013).

Avec l'un de nos envoyés spéciaux à New York

L’absence de George Bush lors des débats illustre les divisions de la communauté internationale sur la stratégie de lutte contre le réchauffement climatique.

Les Etats-Unis, qui se sont retirés du protocole de Kyoto, tentent actuellement de lancer leur propre initiative.

Le président américain a ainsi préféré organiser son propre sommet, les 27 et 28 septembre prochains à Washington.

Dans ce contexte où deux conceptions s’opposent, le secrétaire général des Nations unies se garde bien de fixer des objectifs précis à la réunion de New-York.

Le très prudent Ban Ki-moon précise que ce sommet sera informel, il attend simplement des participants un message politique en faveur de la poursuite du protocole de Kyoto, qui arrive à expiration en 2012.

La bataille entre partisants et adversaires de ce protocole a déjà commencé.

Ses adversaires, au premier rang desquels figurent les Etats-Unis, rejettent toute idée d’objectifs chiffrés et obligatoires de réduction des gaz à effet de serre, au profit d’une approche basée sur le volontariat.

Ses partisans, majoritairement européens et soutenus par les Nations unies, souhaitent aller beaucoup plus loin que l'actuelle réduction de 5% des gaz.

Ils ont rendez-vous à la fin de l’année à Bali, du 3 au 14 décembre, pour étudier un nouveau mécanisme dans le cadre d’une nouvelle conférence organisée par l’Onu

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