par Patrick Chompré
Article publié le 27/11/2007 Dernière mise à jour le 27/11/2007 à 10:58 TU
Voici une étude, parue dans la revue américaine de l’Académie des sciences, et susceptible d’intéresser tout particulièrement les pays du Sud ! Les chercheurs sont partis du constat que, chez les plantes, le vieillissement est un processus contrôlé génétiquement : certains gènes entrent en action à ce moment et d’autres qui maintenaient la plante en vie, jusque-là, s’éteignent. Un programme qui se déclencherait aussi en cas de sécheresse prononcée.
L’idée était donc de supprimer ou retarder ce programme au maximum. Les chercheurs ont alors introduit, dans des plants de tabac, un nouveau gène appelé « IPT », lequel génère une réaction chimique, permettant aux feuilles de rester vertes, y compris en période de sécheresse.
Reste maintenant à confirmer que le fait de retarder le vieillissement des feuilles permet à la plante de résister aux pires sécheresse, avec des besoins infimes en eau. Reste aussi à appliquer ce travail à des plantes alimentaires et autres céréales. Mais, si tout cela est réalisé, alors cette découverte pourrait avoir d’importantes répercussions car aujourd’hui, en effet, 80% de l’eau douce disponible dans le monde est utilisée pour l’irrigation et cela fait longtemps que les chercheurs en génétique visent ce résultat.
Bien entendu, ces plantes pourraient être particulièrement utiles pour les pays du sud à condition qu’elle soient produites à des prix compatibles avec le niveau de vie de ces pays.
Spécialiste de la sécheresse
« Est-ce que l'on accepte d'avoir des plantes transgéniques dans nos champs ? »