par Arnaud Jouve
Article publié le 10/01/2008 Dernière mise à jour le 11/01/2008 à 10:28 TU
Test, officiellement appelé "Trait Bt1 test kit", qui détecte les protéines Yieldgard-Cry1AB contenu dans diverses variétés du MON810, un maïs génétiquement modifié par la firme Monsanto.
(Photo : AFP)
La question des OGM en France n’est pas résolue, mais l’avis de la haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés va très probablement conduire le gouvernement à se prononcer contre le « MON 810 ».
Le président de la République lors de son dernier discours avait annoncé qu’il demanderait l’activation de la clause de sauvegarde s’il existait des doutes sérieux sur cet OGM or, cette procédure, qui permet à un pays de faire interdire un produit ayant déjà obtenu une autorisation européenne, peut être activée s’il existe des éléments scientifiques nouveaux.
Des doutes sérieux scientifiquement établis
La Haute autorité vient de délivrer son avis au gouvernement. Dans ses conclusions, tous les éléments requis confirment l’existence d’éléments scientifiques nouveaux justifiant des « doutes sérieux »
L’interdiction qui devrait suivre, mécontentera les promoteurs des OGM, dont le puissant syndicat agricole la FNSEA, mais consolidera l’engagement écologique de la France qui compte beaucoup sur la réussite de son Grenelle de l’environnement, notamment pour préparer sa prochaine présidence européenne.
Le sénateur Jean -François Legrand, résume les conclusions de la Haute autorité :
Président du Comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM.
« On a découvert des impacts sur un certain nombre d'espèces non ciblées. »