Bois tropicaux

Bras de fer de Greenpeace contre le commerce illégal

par Arnaud Jouve

Article publié le 20/03/2008 Dernière mise à jour le 19/02/2009 à 13:43 TU

Greenpeace en action contre le transport de bois illégal.(Photo : Karl Joseph / <a href="http://www.greenpeace.org/france" target="_blank">Greenpeace</a>)

Greenpeace en action contre le transport de bois illégal.
(Photo : Karl Joseph / Greenpeace)

A une poignée de jours d’intervalles, l’association écologique Greenpeace a épinglé des cargos chargés de bois exotiques d’origine douteuse. Le ministre français de l’Ecologie réaffirme son intention de fermeté contre ce trafic, responsable de la déforestation des forêts tropicales et dont la France a été, d’ailleurs, l’un des plus importants bénéficiaires en Europe.

Imprimer l'article

Envoyer l'article

Réagir à l'article

A une semaine d’intervalle, Greenpeace a tagué « bois pillé » sur la coque de deux bateaux chargés de bois illégal en provenance de la République démocratique du Congo, le Huato et le Safmarine Aberdeen, et engagé, dans les eaux internationales, une course poursuite contre le Galina III, un cargo transportant du bois brésilien, contraignant le bateau à une inspection dans le port de Blanville-Caen par les autorités douanières et portuaires françaises.

Les militants de Greenpeace estiment qu’un quart des 560 millions de mètres cubes de bois importés chaque année en Europe sont illégaux. L’action de Greenpeace a amené le ministre de l’Ecologie Jean Louis Borloo à réaffirmer vigoureusement l’engagement de la France contre le commerce illégal de bois exotiques conformément à la politique européenne en la matière.