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Espace

Traces d’un colossal impact d’astéroïde sur Mars

par Christian Sotty

Article publié le 25/06/2008 Dernière mise à jour le 25/06/2008 à 13:29 TU

Mars vu du téléscope Hubble, en août 2003.© NASA/ J.Bell (Cornell U.) et M.Wolff (ISS)

Mars vu du téléscope Hubble, en août 2003.
© NASA/ J.Bell (Cornell U.) et M.Wolff (ISS)

Tandis que la sonde Phoenix gratte le sol martien, sur terre, les scientifiques poursuivent leurs investigations relatives à la planète rouge. Ils viennent d’ailleurs de révéler, dans une série d’études publiées le 26 juin 2008 dans le magazine Nature que le plus grand cratère d’impact d’astéroïde de notre système solaire se situerait très vraisemblablement sur Mars, dans la région de Thartis, au niveau du bassin boréal.

Les études ont été menées parallèlement au Massachusetts Institute of Technology, au Caltech de Pasadena et à l’université de Californie de Santa Cruz. Et elles pointent du doigt un immense bassin martien de forme elliptique long de quelque 10 000 kilomètres.

Ce bassin serait donc la trace d’un impact colossal entre un énorme astéroïde et la planète rouge voici un peu plus de 4,2 milliards d’années, dans la toute première jeunesse du système solaire. Un impact bien plus puissant que celui qui s’est vraisemblablement produit à la même époque entre un autre astéroïde et la Terre, et qui a donné naissance à notre satellite naturel, la Lune.

Vitesse estimée de l’astéroïde : 360 000 km/h

Pour les chercheurs américains qui ont modélisé cette collision martienne, l’astéroïde devait mesurer entre 1 600 et 2 700 kilomètres d’envergure (à titre indicatif, la Lune fait environ 3 500 km de diamètre). Son angle d’impact avec Mars aurait été entre 30 et 60 degrés, et la vitesse de l’astéroïde est estimée entre 6 et 10 kilomètres/seconde –ou, si vos préférez,  360 000 km/heure au maximum.

Ce choc terrible, titanesque, pourrait expliquer, au moins en partie, le fait que l’un des deux hémisphères de Mars serait déformé, plus bas que l’autre, avec une croûte plus mince …

Pour en savoir plus :

Consulter le site de Nature

Consulter le site de la Nasa