par Annie Gasnier
Article publié le 17/02/2009 Dernière mise à jour le 17/02/2009 à 16:27 TU
Le premier lot d’Efavirenz a symboliquement été remis au ministre de la Santé du Brésil. Les comprimés fabriqués par la fondation Oswaldo Cruz de Rio de Janeiro seront intégrés aux traitements gratuits, assurés aux malades du sida.
Ce générique est le premier à être produit, suite à une licence obligatoire. A l’issue d’un long bras de fer, les autorités de Brasilia avaient suspendu le brevet de Merck en mai 2007 et importé d’Inde un substitut générique à moitié prix.
8ème antirétroviral fabriqué en territoire brésilien
Ils continueront d’ailleurs à l’importer quelques mois, car la Fiocruz produit pour l’instant 10% des besoins annuels. Mais un autre laboratoire public, le Lafepe de Recife, devrait permettre dès 2010, avec Rio, de produire les trente millions de comprimés nécessaires.
Leur coût de revient est plus élevé que ceux venus d’Inde, mais le ministre de la Santé a souligné l’importance des génériques pour la recherche pharmaceutique locale. En principe, le Brésil ne prétend pas exporter cet antirétroviral, le huitième à être fabriqué en territoire brésilien, sur les dix-sept composantes du cocktail antisida.
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