par RFI
Article publié le 11/05/2009 Dernière mise à jour le 11/05/2009 à 14:58 TU
La navette Atlantis dans l'attente de son envol pour la mission STS-125.
(Crédit Photo : Nasa Television)
Objectif : l’espace, à 600 kilomètres d’altitude. L’heure est aux ultimes préparatifs, avec un compte à rebours des plus tendus, car l’accident de la navette Columbia survenu en 2003 a laissé un goût très amer.
Il s’agira pour les sept astronautes de procéder à de multiples tâches d’entretien, dont certaines d’une précision chirurgicale -telle le remplacement de modules électroniques de toute petite taille. Mais, surtout, seront installés de nouveaux instruments de prise de vue et mesure, le but étant de donner à Hubble une capacité d’observation entre 10 à 70 fois supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui.
Cette série d’opérations devrait prendre onze jours. Mais les dangers sont grands, depuis l’incident technique disons « simple » jusqu’à la collision avec un micro-météorite qui, à cette altitude, représente un risque réel.
Spationaute français
« Certains instruments exigeront un travail qui n'a jamais été prévu pour des astronautes en scaphandre équipés de gants très grossiers.»
Une base de repli possible
S’il fallait rapatrier dans l’urgence les astronautes se trouvant en difficulté, la Nasa a fait de la station ISS, qui se situe à mi-distance entre la terre et Hubble, une base de repli possible. Une seconde navette se tient donc prête à décoller à tout instant pour aller cueillir dans l’espace les astronautes et opérer un repli sur l’ISS. Un plan d’urgence sans précédent pour un mission sous tension maximale.
Pour en savoir plus :
Consulter le site officiel de Hubble
Site de la Cité des Sciences
Site de la Nasa
A propos de Hubble
21/06/2007 à 10:05 TU