par Joëlle Marcellot
Article publié le 06/10/2009 Dernière mise à jour le 06/10/2009 à 15:29 TU
Pour mieux souligner son pessimisme, Nicolas Hulot a choisi de s'exprimer à la première personne : « C'est parce que l'humanité est au bord de l'explosion, que j'entre en résistance écologique.»
Le ton est donné, après le choc des mots , le choc des images : l'essentiel va manquer à ceux qui n'ont déjà rien, mettant un milliard de personnes sur les routes de l'exil -soit l'équivalent de la population chinoise-.
Pour illustrer le propos : des hommes dormant dans des cages, des femmes en guenilles sur les trottoirs de mégalopôles, des temples rutilants de la consommation, des bidonvilles saturés, des cimetières de milliers de voitures, d'avions ou d'ordinateurs, pillage des matières premières etc ...
Le monde, tel le Titanic, va droit dans l'Iceberg
Nicolas Hulot pointe du doigt la catastrophe écologique mais aussi sociale d'un modèle économique en échec. L'animateur de télévision démontre que le monde, tel le Titanic, va droit dans l'Iceberg ,avec un grand sens de la synthèse.
Certains pourront regretter le ton 'donneur de leçon' du commentaire. Mais les images sont là, criantes de vérité : la planète marche sur la tête. Il est urgent donc, rappelle l'écologiste, de passer du siècle des vanités au siècle de l'humanité.
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