Internet Nouvelle Génération
L'avènement des réseaux à haut débit
Les réseaux haut débit arrivent en force. Ces infrastructures vont constituer les fondements de ce que l'on appelle déjà l'Internet nouvelle génération.
«Je suis un chercheur d'or dans l'industrie de large bande. Avec la large bande, on va gagner plus d'argent que le pétrole. Dans votre téléphone, télévision, réfrigérateur ou ordinateur, bref dans tout votre foyer, il y aura du protocole IP (Internet Protocol). Le monde idéal sera large bande IP. Les réseaux large bande feront de l'Internet un mass média,» prévient Peter Ohnmus, président de la société The Fantastic Corporation, une start-up suisse pionnier de l'Internet et du multimédia à haut débit. Actuellement ce qui bloque l'Internet, c'est le manque de vitesse de transmission et les goulets d'étranglements. Les Nords-Américains ont passé 2,5 milliards d'heures à attendre sur l'Internet. Rappelons-le, pour se connecter à l'Internet, les particuliers et les petites entreprises passent aujourd'hui par des installations et systèmes de téléphonie classique. Les systèmes actuels fonctionnent sur ce que l'on peut définir comme la bande étroite (transmissions téléphoniques de 28 à 56 000 Kbit/s, soit 56 000 bits par seconde). La technologie large bande est un tuyau d'un diamètre plus grand, qui permet aux informations de circuler plus vite et en grand nombre, avec un débit allant de 1 à 38 Mbit/s, soit donc jusqu'à mille fois plus vite que l'infrastructure actuelle. Pour l'utilisateur, c'est la fin des attentes interminables.
Le terme de large bande recouvre plusieurs technologies de connexion à grande vitesse : le satellite, le câble, les modems ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) et les liaisons terrestres numériques, sans parler des réseaux à fibre optique dont les possibilités sont illimitées. Ces réseaux à fibre optique offriront un débit pouvant atteindre 40 Gbit/s, soit 40 milliards de bits par seconde. Les pionniers dans le marché des accès à large bande sont les Nord-Américains. Aux Etats-Unis, l'Internet 2, dans le cadre du projet gouvernemental NGI (Internet Nouvelle Génération), relie directement les universités américaines, autorise des vitesses de connexion 40 000 fois plus rapides que celles offertes par des modems classiques. Idem pour le réseau à haut débit canadien CA*net3 qui traverse le Canada à des débits de 16 Gbit/s et qui est, pour le moment, réservé uniquement aux scientifiques et aux grandes entreprises.
Bientôt ces réseaux seront proposés au grand public. Selon Peter Ohnmus, «le marché des accès à large bande va passer de 0 à 160 milliards de dollars en 5 ans, car d'ici 5 ans 85 % de toutes les communications seront des larges bandes, et ce à un prix abordable» . Reste la question épineuse du financement. Sur ce point, les experts n'hésitent pas à souligner l'importance de l'engagement des gouvernements mais également des entreprises et des centres universitaires dans ces technologies, prenant exemple sur les gouvernements canadien ou américain qui participent de façon très volontariste à la construction de ces réseaux.
Le terme de large bande recouvre plusieurs technologies de connexion à grande vitesse : le satellite, le câble, les modems ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line) et les liaisons terrestres numériques, sans parler des réseaux à fibre optique dont les possibilités sont illimitées. Ces réseaux à fibre optique offriront un débit pouvant atteindre 40 Gbit/s, soit 40 milliards de bits par seconde. Les pionniers dans le marché des accès à large bande sont les Nord-Américains. Aux Etats-Unis, l'Internet 2, dans le cadre du projet gouvernemental NGI (Internet Nouvelle Génération), relie directement les universités américaines, autorise des vitesses de connexion 40 000 fois plus rapides que celles offertes par des modems classiques. Idem pour le réseau à haut débit canadien CA*net3 qui traverse le Canada à des débits de 16 Gbit/s et qui est, pour le moment, réservé uniquement aux scientifiques et aux grandes entreprises.
Bientôt ces réseaux seront proposés au grand public. Selon Peter Ohnmus, «le marché des accès à large bande va passer de 0 à 160 milliards de dollars en 5 ans, car d'ici 5 ans 85 % de toutes les communications seront des larges bandes, et ce à un prix abordable» . Reste la question épineuse du financement. Sur ce point, les experts n'hésitent pas à souligner l'importance de l'engagement des gouvernements mais également des entreprises et des centres universitaires dans ces technologies, prenant exemple sur les gouvernements canadien ou américain qui participent de façon très volontariste à la construction de ces réseaux.
par Myriam Berber
Article publié le 15/08/2000