Proche-Orient
Les réactions internationales
AMERIQUE
Bill Clinton - Président américain
Le président américain a affirmé la nécessité de sauver le processus de paix. « Les Etats-Unis déploieront tous les efforts pour mettre un terme à la dégradation actuelle de la situation ».
EUROPE
Jacques Chirac - Président de la République française
Le chef de l'Etat a appelé Israël et Palestine à la retenue en estimant qu' « on ne lutte pas contre l'émotion d'un peuple avec des blindés et qu'il faut engager un processus où la raison retrouve toute sa place ». Jacques Chirac a également dénoncé la « provocation irresponsable » qui a déclenché « un embrasement prévisible » en évoquant la visite de l'ancien ministre israélien de la Défense, Ariel Sharon, sur l'esplanade des mosquées, à Jérusalem-Est.
Hubert Védrine - Chef de la diplomatie française
Hubert Védrine a appelé Israéliens et Palestiniens « à enrayer l'engrenage de la violence » tout en condamnant « sans réserve la provocation délibérée accomplie par Ariel Sharon, pour des raisons de politique intérieure, au moment le plus sensible des négociations de paix ». « Je déplore les violences qui en ont résulté et j'appelle les deux parties à faire preuve de responsabilité ».
Peter Hain - Ministre britannique des Affaires étrangères
« Nous sommes profondément attristés et très préoccupés par la violence qui s'est manifestée à Haram al-Cherif à Jérusalem, et qui a fait des morts et de nombreux blessés sur un tel lieu saint ». Avant d'ajouter « nous sommes également extrêmement inquiets après les récentes violences terroristes et nous appelons urgemment toutes les personnes concernées à la retenue et à mettre fin aux provocations et à la confrontation. La violence, sous n'importe quelle forme ne peut que miner les perspectives de succès des négociations de paix ».
José Maria Aznar - Premier ministre espagnol
Le président du gouvernement espagnol a demandé aux deux dirigeants israélien et palestinien de na pas gaspiller « le capital accumulé aux cours des derniers mois de dialogue et de négociations de paix » et les a appelé à faire leur possible pour que soient évités les provocations sur les lieux saints.
L'Union européenne
« Ces événements montrent à quel point une provocation intervenue dans un contexte tendu peut avoir des conséquences tragiques » indique un communiqué de la présidence française au nom de l'Union européenne. Elle « appelle les responsables des deux parties à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser les violences et empêcher de nouvelles provocations ». Les Européens mettent enfin en garde la Palestine et Israël « contre l'usage injustifié de la force ».
PROCHE ET MOYEN ORIENT
Hosni Moubarak - Président égyptien
Le chef de l'Etat égyptien a déploré « les évènements sanglants et les dernières confrontations qui ont eu lieu entre les Palestiniens et la police israélienne et leurs répercussions néfastes sur l'atmosphère qui entoure le processus de paix ».
Ali Khamenei - Guide de la République islamique d'Iran
« Les pays musulmans doivent prendre leurs responsabilités. Tous doivent s'exprimer et soutenir les Palestiniens » a déclaré le chef de l'Etat iranien qui a salué « la jeunesse palestinienne qui a montré sa force et sa vigilance » lors des affrontements avec les forces israéliennes. « L'intifada continue. Elle ne reculera devant rien, ni devant les menaces, ni devant les balles » a ajouté le dirigeant iranien. « La seule solution du conflit en cours, c'est la poursuite du Jihad contre les ennemis de l'Islam et cela ne s'arrêtera pas ».
Ali Abou Ragheb - Premier ministre jordanien
Ali Abou Ragheb a mis en garde contre l'éventualité de voir « les violences en Cisjordanie et dans la bande de Gaza vont entraîner une spirale de violence dans la région qui pourrait être incontrôlable ». Attribuant ces affrontements « à l'extrémisme et aux provocations des forces hostiles à la paix contre les Palestiniens », il a « condamné le crime odieux mené par les soldats israéliens contre les fidèles désarmés sur l'Esplanade ».
Gouvernement irakien
« La libération de la Palestine doit absolument passer par la mobilisation des arabes et le soutien des Palestiniens qui seront à l'avant-garde du Jihad pour la récupération du territoire spolié » a estimé le gouvernement irakien. Selon Bagdad « la Palestine occupée ne sera pas récupérée par les marchandages émanant de la faiblesse ».
Cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane - Ministre de l'Information et de la Culture des Emirats arabes
« Nous appelons les deux parrains du processus de paix, en particulier les Etats-Unis, à prendre des mesures décisives, dépassant la simple condamnation, pour protéger les sanstuaires à al-Qods et le peuple palestinien ». Cheikh Abdallah a en outre dénoncé la visite d'Ariel Sharon à l'Esplanade des mosquées « la violation par le terroriste Sharon de la mosquée représente une agression de la communauté et des résolutions internationales et n'est pas dirigée seulement contre les Palestiniens et les musulmans ».
Bill Clinton - Président américain
Le président américain a affirmé la nécessité de sauver le processus de paix. « Les Etats-Unis déploieront tous les efforts pour mettre un terme à la dégradation actuelle de la situation ».
EUROPE
Jacques Chirac - Président de la République française
Le chef de l'Etat a appelé Israël et Palestine à la retenue en estimant qu' « on ne lutte pas contre l'émotion d'un peuple avec des blindés et qu'il faut engager un processus où la raison retrouve toute sa place ». Jacques Chirac a également dénoncé la « provocation irresponsable » qui a déclenché « un embrasement prévisible » en évoquant la visite de l'ancien ministre israélien de la Défense, Ariel Sharon, sur l'esplanade des mosquées, à Jérusalem-Est.
Hubert Védrine - Chef de la diplomatie française
Hubert Védrine a appelé Israéliens et Palestiniens « à enrayer l'engrenage de la violence » tout en condamnant « sans réserve la provocation délibérée accomplie par Ariel Sharon, pour des raisons de politique intérieure, au moment le plus sensible des négociations de paix ». « Je déplore les violences qui en ont résulté et j'appelle les deux parties à faire preuve de responsabilité ».
Peter Hain - Ministre britannique des Affaires étrangères
« Nous sommes profondément attristés et très préoccupés par la violence qui s'est manifestée à Haram al-Cherif à Jérusalem, et qui a fait des morts et de nombreux blessés sur un tel lieu saint ». Avant d'ajouter « nous sommes également extrêmement inquiets après les récentes violences terroristes et nous appelons urgemment toutes les personnes concernées à la retenue et à mettre fin aux provocations et à la confrontation. La violence, sous n'importe quelle forme ne peut que miner les perspectives de succès des négociations de paix ».
José Maria Aznar - Premier ministre espagnol
Le président du gouvernement espagnol a demandé aux deux dirigeants israélien et palestinien de na pas gaspiller « le capital accumulé aux cours des derniers mois de dialogue et de négociations de paix » et les a appelé à faire leur possible pour que soient évités les provocations sur les lieux saints.
L'Union européenne
« Ces événements montrent à quel point une provocation intervenue dans un contexte tendu peut avoir des conséquences tragiques » indique un communiqué de la présidence française au nom de l'Union européenne. Elle « appelle les responsables des deux parties à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser les violences et empêcher de nouvelles provocations ». Les Européens mettent enfin en garde la Palestine et Israël « contre l'usage injustifié de la force ».
PROCHE ET MOYEN ORIENT
Hosni Moubarak - Président égyptien
Le chef de l'Etat égyptien a déploré « les évènements sanglants et les dernières confrontations qui ont eu lieu entre les Palestiniens et la police israélienne et leurs répercussions néfastes sur l'atmosphère qui entoure le processus de paix ».
Ali Khamenei - Guide de la République islamique d'Iran
« Les pays musulmans doivent prendre leurs responsabilités. Tous doivent s'exprimer et soutenir les Palestiniens » a déclaré le chef de l'Etat iranien qui a salué « la jeunesse palestinienne qui a montré sa force et sa vigilance » lors des affrontements avec les forces israéliennes. « L'intifada continue. Elle ne reculera devant rien, ni devant les menaces, ni devant les balles » a ajouté le dirigeant iranien. « La seule solution du conflit en cours, c'est la poursuite du Jihad contre les ennemis de l'Islam et cela ne s'arrêtera pas ».
Ali Abou Ragheb - Premier ministre jordanien
Ali Abou Ragheb a mis en garde contre l'éventualité de voir « les violences en Cisjordanie et dans la bande de Gaza vont entraîner une spirale de violence dans la région qui pourrait être incontrôlable ». Attribuant ces affrontements « à l'extrémisme et aux provocations des forces hostiles à la paix contre les Palestiniens », il a « condamné le crime odieux mené par les soldats israéliens contre les fidèles désarmés sur l'Esplanade ».
Gouvernement irakien
« La libération de la Palestine doit absolument passer par la mobilisation des arabes et le soutien des Palestiniens qui seront à l'avant-garde du Jihad pour la récupération du territoire spolié » a estimé le gouvernement irakien. Selon Bagdad « la Palestine occupée ne sera pas récupérée par les marchandages émanant de la faiblesse ».
Cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane - Ministre de l'Information et de la Culture des Emirats arabes
« Nous appelons les deux parrains du processus de paix, en particulier les Etats-Unis, à prendre des mesures décisives, dépassant la simple condamnation, pour protéger les sanstuaires à al-Qods et le peuple palestinien ». Cheikh Abdallah a en outre dénoncé la visite d'Ariel Sharon à l'Esplanade des mosquées « la violation par le terroriste Sharon de la mosquée représente une agression de la communauté et des résolutions internationales et n'est pas dirigée seulement contre les Palestiniens et les musulmans ».
par Clarisse Vernhes
Article publié le 02/10/2000