Proche-Orient
Reprise des affrontements
Alors que des heurts entre soldats israéliens et palestiniens continuent dans la bande de Gaza, Yasser Arafat et Ehoud Barak sont attendus cette semaine à Washington par Bill Clinton.
Les 24 heures laissées par le premier ministre israélien, Ehoud Barak au président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, pour arrêter la violence et appliquer le cessez-le-feu sont écoulées. Mais les négociations continuent et les affrontements sporadiques aussi !
La reprise des affrontements s'est produite samedi en dépit d'un accord israélo-palestinien sur un arrêt des hostilités conclu dans la nuit de mercredi à jeudi, à Gaza. Le gouvernement israélien avait ensuite donné, jeudi soir, un délai de 24 heures à l'Autorité palestinienne pour appliquer cet accord. Un accord qui prévoyait notamment un retrait des blindés israéliens déployés autour des villes palestiniennes et des points de passage entre Israël et la bande de Gaza.
La nuit de vendredi à samedi a été relativement calme mais c'est au petit matin, près du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza, que des jeunes palestiniens ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur des soldats israéliens, qui ont immédiatement répliqué avec des balles caoutchoutées et des balles réelles. Sept Palestiniens ont été légèrement blessés. Vendredi soir, des Palestiniens ont tiré sur plusieurs positions de l'armée israélienne près de Naplouse, Hébron et Ramallah sans toutefois faire de blessés. L'armée israélienne, de son côté, a tiré plusieurs roquettes sur des immeubles d'habitation à Khan Yunis, en représailles à des tirs palestiniens contre des positions israéliennes.
Affrontements et anniversaire
Mais malgré ces affrontements, les négociations continuent. Yasser Arafat et Ehoud Barak ont été conviés à Washington par Bill Clinton. Le président américain, qui devrait rencontrer les deux hommes séparément, espère toujours les amener à appliquer les accords de Charm el-Cheikh et ainsi faire taire la violence au Proche-Orient. Le président de l'Autorité palestinienne et le premier ministre israélien ont accepté l'invitation.
Alors que le processus de paix israélo-palestinien semble plus que jamais fragilisé, Israël a commémoré samedi dernier le cinquième anniversaire de l'assassinat d'Yitzhak Rabin. Un processus de paix auquel le nom de l'ancien premier ministre israélien est associé.
La reprise des affrontements s'est produite samedi en dépit d'un accord israélo-palestinien sur un arrêt des hostilités conclu dans la nuit de mercredi à jeudi, à Gaza. Le gouvernement israélien avait ensuite donné, jeudi soir, un délai de 24 heures à l'Autorité palestinienne pour appliquer cet accord. Un accord qui prévoyait notamment un retrait des blindés israéliens déployés autour des villes palestiniennes et des points de passage entre Israël et la bande de Gaza.
La nuit de vendredi à samedi a été relativement calme mais c'est au petit matin, près du camp de réfugiés de Bureij, dans la bande de Gaza, que des jeunes palestiniens ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur des soldats israéliens, qui ont immédiatement répliqué avec des balles caoutchoutées et des balles réelles. Sept Palestiniens ont été légèrement blessés. Vendredi soir, des Palestiniens ont tiré sur plusieurs positions de l'armée israélienne près de Naplouse, Hébron et Ramallah sans toutefois faire de blessés. L'armée israélienne, de son côté, a tiré plusieurs roquettes sur des immeubles d'habitation à Khan Yunis, en représailles à des tirs palestiniens contre des positions israéliennes.
Affrontements et anniversaire
Mais malgré ces affrontements, les négociations continuent. Yasser Arafat et Ehoud Barak ont été conviés à Washington par Bill Clinton. Le président américain, qui devrait rencontrer les deux hommes séparément, espère toujours les amener à appliquer les accords de Charm el-Cheikh et ainsi faire taire la violence au Proche-Orient. Le président de l'Autorité palestinienne et le premier ministre israélien ont accepté l'invitation.
Alors que le processus de paix israélo-palestinien semble plus que jamais fragilisé, Israël a commémoré samedi dernier le cinquième anniversaire de l'assassinat d'Yitzhak Rabin. Un processus de paix auquel le nom de l'ancien premier ministre israélien est associé.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 06/11/2000