Proche-Orient
Israël et Palestiniens reprennent les négociations
Le président palestinien, Yasser Arafat, a créé la surprise en acceptant de reprendre langue avec Israël sur la base des propositions américaines. Les discussions pourraient reprendre dès la fin de cette semaine ou en début de semaine prochaine dans la capitale américaine. Toutefois, prudence reste le maître-mot.
A la surprise générale, la Maison Blanche a annoncé mercredi en début de soirée que le président palestinien acceptait de reprendre les discussions avec Israël sur la base des propositions américaines, en y émettant toutefois des réserves. Un entretien de trois heures entre Bill Clinton et Yasser Arafat mardi avait précédé cette annonce. Jusque là, les Palestiniens demandaient des éclaircissements sur 25 points du plan de paix Clinton avant de se prononcer sur une éventuelle reprise des discussions. Echaudés par les accords précédents, partiellement ou nullement respectés, les Palestiniens réclamaient notamment des cartes précises, définissant l'importance du retrait israélien. Ils reprochaient également à certaines des propositions leur flou. On ne sait encore quelles sont les réserves émises par Yasser Arafat à la suite de son entretien avec Bill Clinton.
On devrait en savoir davantage dans la journée à l'issue de la réunion ministérielle arabe qui se tient ce jeudi au Caire. Yasser Arafat devrait y présenter un compte-rendu de ses entretiens avec Bill Clinton. En somme, les Palestiniens, après avoir dit «non, sauf précisions», aux propositions américaines, modifient aujourd'hui leur réponse pour un «oui, mais».
Les Israéliens, de leur côté, avaient déjà accepté les propositions américaines comme base de discussion, mais pas le plan de paix en tant que tel.
La prudence reste de rigueur
La prudence, voire le pessimisme, est de rigueur à en croire les différentes déclarations, notamment israéliennes. Selon Shlomo Ben Ami, ministre des Affaires étrangères, un accord de paix complet dans les prochains jours relèverait d'un «miracle de la providence». Amnon Lipkin Shahak, ministre du tourisme et ancien chef d'état major lui a déclaré que « ceux qui pensent à un accord doivent savoir qu'il n'y a pas lieu d'être optimiste». Les Américains aussi restent prudents et écartent l'idée d'un sommet dans l'immédiat. En effet, pour l'heure il ne s'agit que de consultations séparées pour d'abord mettre au point un organisme israélo-américano-palestinien chargé de réduire la violence.
Il n'en demeure pas moins que ces discussions, en redémarrant, permettent de relancer la machine diplomatique. Selon les médias israéliens, des pourparlers marathon pourraient s'engager dès dimanche entre les parties. De leur côté les Palestiniens ont accepté le principe de négociations intensives menées sous dix jours.
On devrait en savoir davantage dans la journée à l'issue de la réunion ministérielle arabe qui se tient ce jeudi au Caire. Yasser Arafat devrait y présenter un compte-rendu de ses entretiens avec Bill Clinton. En somme, les Palestiniens, après avoir dit «non, sauf précisions», aux propositions américaines, modifient aujourd'hui leur réponse pour un «oui, mais».
Les Israéliens, de leur côté, avaient déjà accepté les propositions américaines comme base de discussion, mais pas le plan de paix en tant que tel.
La prudence reste de rigueur
La prudence, voire le pessimisme, est de rigueur à en croire les différentes déclarations, notamment israéliennes. Selon Shlomo Ben Ami, ministre des Affaires étrangères, un accord de paix complet dans les prochains jours relèverait d'un «miracle de la providence». Amnon Lipkin Shahak, ministre du tourisme et ancien chef d'état major lui a déclaré que « ceux qui pensent à un accord doivent savoir qu'il n'y a pas lieu d'être optimiste». Les Américains aussi restent prudents et écartent l'idée d'un sommet dans l'immédiat. En effet, pour l'heure il ne s'agit que de consultations séparées pour d'abord mettre au point un organisme israélo-américano-palestinien chargé de réduire la violence.
Il n'en demeure pas moins que ces discussions, en redémarrant, permettent de relancer la machine diplomatique. Selon les médias israéliens, des pourparlers marathon pourraient s'engager dès dimanche entre les parties. De leur côté les Palestiniens ont accepté le principe de négociations intensives menées sous dix jours.
par Maya Siblini
Article publié le 04/01/2001