Fiche pays
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L'Inde sur Internet
Situation
Située en Asie, bordée au nord par la chaîne de l'Himalaya, d'une superficie de 3 287 263 km¬ (soit six fois celle de la France), l'Inde compte 15 168 km de frontières ( Myanmar 1 539), Bangladesh (3 950), Chine (3 862), Bhoutan (955), Népal (1 625), Pakistan (2 966). Séparée du Sri Lanka par le golfe de Manaar et le détroit de Palk. Côtes : 7 516 km.
Population : nombre d'habitants (en millions) : 986,6 (chiffres 1999). Taux de croissance démographique annuelle : 21%.
Composition ethnique : Indiens 72,%, Dravidiens 25%, Mongols et autres 3 %.
Langues
Officielles : hindi, Anglais (parlé couramment par 1% de la population). En tout, 18 langues officielles parlées par 87% des Indiens. Nombre total de langues : 1 652, dont 4 familles : dravidiennes (tamoul, kannada ), indo-aryennes ( hindi, rajasthani, punjabi, bihari, bengali), austro-asiatiques, tibéto-birmanes.
Principales villes (en milliers d'habitants)
New Delhi : (294). Ville administrative, construite par les Anglais, à côté de Delhi (7 174), ancienne capitale des Moghols.
Bombay : (9 909) ; port en relation avec le canal de Suez.
Calcutta : (4 388), ancienne capitale administrative des Anglais. Centre industriel : Madras (3 795).
Haïdarâbâd (3 005).
Bangalore : (2 650).
Vâarânasi ou Bénarès (925), ville sainte hindoue.
Villes portuaires récentes : Cochin (564), et Kandla.
Constitution
Union indienne. République fédérale démocratique souveraine socialiste laïque (25 Etats et 7 territoires). Membre du Commonwealth. Constitution de 1950. Le Président est élu pour 5 ans par le Parlement et les assemblées des Etats, mais ne gouverne pas. Le vice-président est élu pour 5 ans par un conseil électoral représentant les 2 chambres. Le Premier ministre est obligatoirement parlementaire et est responsable devant la Chambre du peuple. Le Conseil des Etats compte 245 membres et la Chambre du peuple 543.
Politique étrangère
Volonté de puissance : l'Inde proclame son attachement à la non-violence, mais cherche à être la grande puissance d'Asie du Sud ; est influente au Népal et au Bangladesh. Désir d'indépendance militaire : l'Inde s'est appuyée sur l'URSS pour son potentiel militaire et énergétique en face du Pakistan (qui s'appuie sur la Chine et les Etats-Unis), mais elle recherche l'aide technologique américaine. Conquête des marchés extérieurs : facilité par la présence de populations d'origine indienne en Thaïlande, Malaisie, Singapour, Kenya, Nigéria, Maurice. Appel aux investissements étrangers (notamment français) : l'Inde ne demande pas d'usines clefs en main, mais des participations bancaires dans les secteurs les plus utiles : pétrole et pétrochimie, charbon, sidérurgie, automobile, aluminium, aéronautique, armement.
Economie
PNB global (en milliards de dollars) : 409 60 (1999)
PNB par habitant : 410 dollars
Croissance volume du PIB : -4,O9% (1999) ; (en 1998 : 6, 8%)
Dette extérieure brute : 98, 860 (1998)
Taux d'inflation : 4,7% (1999)
Investissements étrangers : 3,124
Agriculture : autosuffisante mais vulnérable. Globalement, l'agriculture indienne réussit à nourrir la population du pays. Mais les cultures vivrières, dont les plus importantes sont le blé et le riz, restent soumises à des écarts météorologiques importants.
Mines et industrie : modernité et archaïsme. Le tissu industriel indien est développé de longue date dans les secteurs traditionnels (agro-alimentaire, textile, chimie, mécanique), qui travaillent surtout pour le marché intérieur. Depuis des années, le secteur informatique a pris de l'importance : l'Inde produit déjà plus de 5 milliards de dollars de software par an. Infosys est devenue la première entreprise indienne cotée sur le Nasdaq, le marché boursier new-yorkais des hautes technologies. Par contre, les investissements étrangers en Inde sont souvent décevants : le groupe américain Cogentrix a renoncé finalement à construire une centrale énergétique, un chantier de 1, 3 milliards de dollars, à cause des délais administratifs trop longs. Plusieurs grands groupes ont fait de même ces dernières années.
Economie et commerce extérieur : un pays écartelé entre deux âges. L' Union indienne est dirigée depuis septembre 1999 par un gouvernement nationaliste qui semble avoir retenu la leçon d'une première expérience peu réussie en 1998. Mais elle semble vouloir accélérer les réformes et ne s'isole plus (malgré les tensions avec le Pakistan, allié régional traditionnel des Etats-Unis, l'Inde a reçu la visite de Clinton en mars 2 000). Pour soutenir ses ambitions, l'Inde bénéficie de son dynamisme technologique. Par contraste, les archaïsmes du pays n'en sont que plus criants, en particulier l'insuffisance des infrastructures dans l'énergie et les transports.
Religions
Hindouistes : 80%
Musulmans : 14%
Chrétiens : 2,4%
Sikhs : 2%
Bouddhistes : 0,7%
L'hindouisme est fondé sur un ensemble considérable de textes dont la composition s'étale sur environ deux millénaires. Les plus anciens sont les Védas (1500 à 1000 avant J.-C). A noter que dans l'hindouisme, il n'existe pas comme ce fut le cas historiquement de l'église catholique en Europe, une église unique qui serait, à elle seule, gardienne de l'ensemble de l'orthodoxie hindoue. Il existe en fait plusieurs écoles, mouvements ou églises qui peuvent parfois partager des conceptions spirituelles forts différentes. Une figure mystique de l'hindouisme : le Mahatma Gandhi (1869/1948). Père spirituel de l'indépendance de l'Inde et apôtre exemplaire de la non-violence, cet avocat avait un esprit largement ouvert à l'égard de toutes les religions.
Située en Asie, bordée au nord par la chaîne de l'Himalaya, d'une superficie de 3 287 263 km¬ (soit six fois celle de la France), l'Inde compte 15 168 km de frontières ( Myanmar 1 539), Bangladesh (3 950), Chine (3 862), Bhoutan (955), Népal (1 625), Pakistan (2 966). Séparée du Sri Lanka par le golfe de Manaar et le détroit de Palk. Côtes : 7 516 km.
Population : nombre d'habitants (en millions) : 986,6 (chiffres 1999). Taux de croissance démographique annuelle : 21%.
Composition ethnique : Indiens 72,%, Dravidiens 25%, Mongols et autres 3 %.
Langues
Officielles : hindi, Anglais (parlé couramment par 1% de la population). En tout, 18 langues officielles parlées par 87% des Indiens. Nombre total de langues : 1 652, dont 4 familles : dravidiennes (tamoul, kannada ), indo-aryennes ( hindi, rajasthani, punjabi, bihari, bengali), austro-asiatiques, tibéto-birmanes.
Principales villes (en milliers d'habitants)
New Delhi : (294). Ville administrative, construite par les Anglais, à côté de Delhi (7 174), ancienne capitale des Moghols.
Bombay : (9 909) ; port en relation avec le canal de Suez.
Calcutta : (4 388), ancienne capitale administrative des Anglais. Centre industriel : Madras (3 795).
Haïdarâbâd (3 005).
Bangalore : (2 650).
Vâarânasi ou Bénarès (925), ville sainte hindoue.
Villes portuaires récentes : Cochin (564), et Kandla.
Constitution
Union indienne. République fédérale démocratique souveraine socialiste laïque (25 Etats et 7 territoires). Membre du Commonwealth. Constitution de 1950. Le Président est élu pour 5 ans par le Parlement et les assemblées des Etats, mais ne gouverne pas. Le vice-président est élu pour 5 ans par un conseil électoral représentant les 2 chambres. Le Premier ministre est obligatoirement parlementaire et est responsable devant la Chambre du peuple. Le Conseil des Etats compte 245 membres et la Chambre du peuple 543.
Politique étrangère
Volonté de puissance : l'Inde proclame son attachement à la non-violence, mais cherche à être la grande puissance d'Asie du Sud ; est influente au Népal et au Bangladesh. Désir d'indépendance militaire : l'Inde s'est appuyée sur l'URSS pour son potentiel militaire et énergétique en face du Pakistan (qui s'appuie sur la Chine et les Etats-Unis), mais elle recherche l'aide technologique américaine. Conquête des marchés extérieurs : facilité par la présence de populations d'origine indienne en Thaïlande, Malaisie, Singapour, Kenya, Nigéria, Maurice. Appel aux investissements étrangers (notamment français) : l'Inde ne demande pas d'usines clefs en main, mais des participations bancaires dans les secteurs les plus utiles : pétrole et pétrochimie, charbon, sidérurgie, automobile, aluminium, aéronautique, armement.
Economie
PNB global (en milliards de dollars) : 409 60 (1999)
PNB par habitant : 410 dollars
Croissance volume du PIB : -4,O9% (1999) ; (en 1998 : 6, 8%)
Dette extérieure brute : 98, 860 (1998)
Taux d'inflation : 4,7% (1999)
Investissements étrangers : 3,124
Agriculture : autosuffisante mais vulnérable. Globalement, l'agriculture indienne réussit à nourrir la population du pays. Mais les cultures vivrières, dont les plus importantes sont le blé et le riz, restent soumises à des écarts météorologiques importants.
Mines et industrie : modernité et archaïsme. Le tissu industriel indien est développé de longue date dans les secteurs traditionnels (agro-alimentaire, textile, chimie, mécanique), qui travaillent surtout pour le marché intérieur. Depuis des années, le secteur informatique a pris de l'importance : l'Inde produit déjà plus de 5 milliards de dollars de software par an. Infosys est devenue la première entreprise indienne cotée sur le Nasdaq, le marché boursier new-yorkais des hautes technologies. Par contre, les investissements étrangers en Inde sont souvent décevants : le groupe américain Cogentrix a renoncé finalement à construire une centrale énergétique, un chantier de 1, 3 milliards de dollars, à cause des délais administratifs trop longs. Plusieurs grands groupes ont fait de même ces dernières années.
Economie et commerce extérieur : un pays écartelé entre deux âges. L' Union indienne est dirigée depuis septembre 1999 par un gouvernement nationaliste qui semble avoir retenu la leçon d'une première expérience peu réussie en 1998. Mais elle semble vouloir accélérer les réformes et ne s'isole plus (malgré les tensions avec le Pakistan, allié régional traditionnel des Etats-Unis, l'Inde a reçu la visite de Clinton en mars 2 000). Pour soutenir ses ambitions, l'Inde bénéficie de son dynamisme technologique. Par contraste, les archaïsmes du pays n'en sont que plus criants, en particulier l'insuffisance des infrastructures dans l'énergie et les transports.
Religions
Hindouistes : 80%
Musulmans : 14%
Chrétiens : 2,4%
Sikhs : 2%
Bouddhistes : 0,7%
L'hindouisme est fondé sur un ensemble considérable de textes dont la composition s'étale sur environ deux millénaires. Les plus anciens sont les Védas (1500 à 1000 avant J.-C). A noter que dans l'hindouisme, il n'existe pas comme ce fut le cas historiquement de l'église catholique en Europe, une église unique qui serait, à elle seule, gardienne de l'ensemble de l'orthodoxie hindoue. Il existe en fait plusieurs écoles, mouvements ou églises qui peuvent parfois partager des conceptions spirituelles forts différentes. Une figure mystique de l'hindouisme : le Mahatma Gandhi (1869/1948). Père spirituel de l'indépendance de l'Inde et apôtre exemplaire de la non-violence, cet avocat avait un esprit largement ouvert à l'égard de toutes les religions.
Article publié le 26/01/2001
